Témoignage

Il faut s’intéresser aux témoignagnes car bientôt plus personnes ne pourra témoigner des camps de concentration donc il faut s’y intéresser car les générations futures ne sauront pas ce que les nazis ont fait subir à nos ancêtres. Il faut aussi que l’on entende des témoignages car il ne faut surtout pas refaire le même enfer que l’enfer nazi.

 
Le mot témoignage signifie: action de rapporter un fait en attestant sa vérité ce qui veut dire que l’on raconte la vérité.

 
Exemples de témoignages sur les camps: “Lorsque notre fille aînée, Nina, alors âgée de quinze ans, eut à étudier la seconde guerre mondiale pour un projet de son cours d’histoire en classe de fifth form 2001 au Lycée de Northcote à Auckland, Nouvelle Zélande, nous lui avons suggéré qu’elle demande à son grand-père maternel, Raymond, de lui raconter quelques-unes de ses aventures durant cette époque. Raymond, le père de ma femme Marie-France avait en effet joint l’armée française au début de la seconde guerre mondiale et avait pris sa retraite militaire quelques quarante années plus tard avec le grade de Colonel. Marie-France ne connaissait que peu de la vie de son père durant ces années de guerre mais se doutait bien qu’il ne refuserait pas d’aider sa petite fille dans ses recherches.
Raymond envoya bientôt à Nina une lettre longue de sept pages soigneusement dactylographiée, ce qui était beaucoup plus que ce à quoi nous nous attendions. Raymond, au demeurant grand raconteur d’histoires, était jusque là resté avec nous d’une grande discrétion sur ses années de guerre et nous nous expliquions cette réserve par une tendance naturelle à ne pas vouloir remuer des souvenirs que nous imaginions pénibles. Nous nous réjouissions donc qu’il se soit décidé à briser ce silence et à faire parvenir à Nina quelques témoignages vécus pour illustrer son projet. Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir à la lecture de ces pages qu ‘elles couvraient tout juste l’année 1939 et qu’il promettait la suite de ce compte rendu pour de prochains courriers ? Raymond venait tout juste d’entamer le premier chapitre d’un récit palpitant. Au cours des mois suivants nous continuâmes en effet de recevoir un courrier régulier détaillant les aventures d’un jeune soldat français durant la seconde guerre mondiale. Nous nous rendîmes bientôt compte que ses années de guerres furent également pour Raymond les années de sa jeunesse, dont il se souvient, au long de ses pages, avec une étonnante clarté et qu’il décrit avec un admirable souci de précision et d’exactitude.
Après lui en avoir demandé l’autorisation, je me suis décidé à publier ce témoignage sur l’Internet afin que d’autres étudiants puissent en profiter. J’espère donc que ces pages constitueront un outil de références utiles pour les générations futures.
Cette histoire commence donc durant l’été 1939 alors que le jeune Raymond Lescastreyres n’avait pas tout à fait seize ans, l’age qu’avait Nina lorsqu’elle reçu la première lettre…”
Olivier Duhamel
Année 1939. (extrait.)

 

“Aron naquit au sein d’une famille juive de classe moyenne à Slonim, dans une région de la Pologne située entre deux mondes en guerre. Ses parents possédaient un magasin de vêtements. Après avoir terminé ses études dans une école technique, Aron travailla comme projectionniste de cinéma dans une petite ville près de Slonim. l’armée soviétique prit Slonim en septembre 1939. La guerre éclata entre l’Allemagne et l’Union Soviétique en juin 1941. Aron repartit pour Slonim. Les Allemands occupèrent bientôt la ville et entassèrent ensuite les Juifs dans un ghetto. Aron fut forcé de travailler dans une usine d’armement et put faire passer des armes clandestinement à l’intérieur du ghetto. Après avoir aidé sa famille à s’échapper lorsque les Allemands détruisirent le ghetto, Aron travailla à Grodno jusqu’à son arrestation. Pendant sa déportation, Aron sauta du wagon à bestiaux. Il parvint à s’échapper de Grodno et rejoignit la résistance à l’extérieur de Vilno. Après la guerre, sa femme (qu’il avait rencontrée dans le ghetto de Slonim) et lui émigrèrent aux Etats-Unis et s’installèrent à Chicago.”

— United States Holocaust Memorial Museum – Collections

Marion, Manon, Amélie, 2nde pro PA.