La forêt, cette fausse société.

La forêt, cette fausse société

C’est en voyant la destruction de nos paysages, des différents écosystèmes et de la nature que l’Homme s’intéresse enfin a l’importance de cette dernière dans nos sociétés. Sociétés que certains auront tendance à comparer à celle de la forêt en ce demandant si elle ne serait pas un modèle de société solidaire. Mais alors, peut-on réellement comparer l’Homme à un arbre ? La forêt est-elle vraiment solidaire ou n’est-elle pas seulement juste dépendante pour survivre ? Vous, étudiant, vous êtes humain, vous n’êtes pas un arbre.

 

La forêt peut être qualifiée de société solidaire…

          Par définition, une société est un ensemble d’individus entretenant des rapports d’interdépendance réglés exprimables sous la forme de règles naturelles ou conventionnelles. Le mot solidarité provient quand à lui du latin solidum signifiant « un tout » et représentant des liens d’assistance mutuelle entre différents individus.

Mais alors que comprend ces « différents individus » ? En écologie, lorsque l’on parle de forêt, on parle en réalité d’écosystème. Un écosystème est définit par un endroit où s’échange des espèces, des habitats et des gènes. Ainsi, contrairement à ce que l’on pourrait croire, la forêt n’est pas seulement définit par les arbres mais également par l’ensemble des êtres vivant qui y agissent. Par exemple n’importe quelle espèces d’herbacées ou des mousses, mais également la faune y vivant. Dans ce lieu, chaque individus procèdent à des échanges profitables et utile avec d’autres  du même lieu, c’est ce qu’on appelle la symbiose.

Si l’on prend l’exemple d’une famille des plantes, les epiphytes. C’est une catégorie de plantes qui se servent d’autres plantes comme supports pour se développer.
De même, à l’interieur du sol, même si les arbres sont nombreux, le puisement des sels minéraux sont équitablement puiser par les différentes plantes. Enfin, les arbres servent d’abris à la faune, faune pouvant de temps en temps faire preuve d’entraide pour évoluer.

Si l’on se repenche sur les arbres, P. Wohlleden a édité son livre « la vie secrète des arbres » traitant des relations et sentiments que ces derniers peuvent avoir. Thèse absurde lorsque l’on sait qu’un arbre n’est qu’un être fixe, non doté de conscience.

… mais elle n’est pas doté de conscience …

En effet, peut-on réellement parler de modèle lorsque l’on compare une forêt à la complexité du genre humain ? Peut-on seulement même parler de société étant donné que les individus ne sont même pas conscient de leur existence.

Parler de modèle, de société revient à faire une comparaison envers notre société humaine. Cependant, la définition de la société évoque aussi le fait d’avoir des liens organisés par des institutions mais également des liens sociaux, propre à l’Homme. Alors peut-on parler de société quand il s’agit d’espèces n’étant pas capable de s’exprimer, certaines même inerte et qui ne sont pas doté de conscience ? En effet, en ce qui concerne les végétaux, il n’ont pas de conscience, comment peuvent donc t’il être solidaire ? Les epiphytes ou même les mousses ne vont pas demander l’avis à leurs hôtes pour s’y fixer afin de se développer. Elles vont s’y attacher car elles dépendent de ces espèces. Les arbres, végétaux, ne sont pas solidaire entre eux ils interdependent juste les uns des autres.

La question qui nous est ici posée est ainsi paradoxale puisqu’elle réside en la personnification de la forêt.

… et reste un modèle privé de liberté…

Peut-on être un modèle si le propre de ce modèle réside en l’abolition de mes liberté ?

Si l’on reconnaît la forêt comme modèle d’une société solidaire, chaque sociétés doit par définition l’imiter. Mais comme on l’a vu précédemment, de part leur manque de conscience, les individus qui composent la forêt ne sont pas libre de leur identité. En France, notre devise est pourtant basé sur trois grands points: l’egalite, la fraternité (solidarité) et la liberté. La liberté de conscience, liberté d’opinion, liberté de mouvement, liberté de culte.

Ainsi, si on suit le type de solidarité mis en place par la forêt, cela sous entend de laisser d’autres personnes s’agripper à nous comme une algues à son rochers ? De laisser nos libertés au profit du développement d’autrui, sans avoir de liberté de mouvement… De partager tout avec autrui comme si rien ne nous appartenait, alors que l’Homme agit déjà par solidarité uniquement dans un but individuel.

Et toi, étudiant, es tu prêt à sacrifier toutes tes libertés afin de suivre le modèle social, si nous pouvons encore utiliser ce terme, de vulgaires arbres.

… ou les plus faibles n’ont pas leur place.

Enfin, il est évident que tu as déjà entendu parler de la loi du plus fort, ou autrement dit la loi de la jungle. La jungle est tout simplement une veste forêt tropicale. Cette signification signifiant « chacun pour soi » ou alors « tuer ou etre tué », montre que dans une forêt, les plus fort s’en sorte, survivre, et les plus faible, meurt. Cette expression est principalement désigné pour parler de la faune, constituant la forêt.
Alors oui, établissons, pour l’Homme, un état sans lois ou tout est permis. Mais, vas tu survivre dans cette diversité individuelle ?

De même, si l’on prend l’exemple d’arbres; une espèce qui sera en nombre inférieur, ou moins acclimatée à son milieu disparaîtra au profit de la colonisation des espèces existantes. Dans certaines forêts, on peut même voir que rien ne pousse sous des grands arbres puisqu’ils cachent l’arrivé du soleil empêchant les éventuelles petites plantes de faire la photosynthèse.

La solidarité est inexistante dans un lieu comme celui ci où la diversité et l’aide au plus faible n’est pas optimal.

Pour conclure, c’est à nous d’être solidaire envers la nature.

Comme vous l’a montré notre argumentaire, la forêt n’est en rien un modèle de société solidaire. L’Homme vit dans sa propre société solidaire bien que s’individualisant de plus en plus. L’Homme à la chance de posséder une conscience lui permettant liberté et réflexion. Alors ce n’est pas grave si la forêt, ou même la nature n’est pas un modèle de société solidaire, car un modèle universel n’existe pas non plus. Mais alors prouvons à cette nature notre solidarité et notre dépendance à son égard en favorisant la biodiversité et sa protection, car l’Homme, différemment de la forêt est conscient, libre et égalitaire.