La fascination absurde de l’humain envers la faune forestière

La forêt peut-elle être le modèle d’une société solidaire ? Ou… Qu’est ce qu’une société solidaire ? Est-ce possible qu’une telle société existe réellement sans nuances ? Que savons-nous de la forêt ? Voilà donc, chers lecteurs, un bon nombre de question qui peuvent apparaître comme pertinentes lorsque l’on lit la première.

Suite à cette question des plus absurdes, qui pourtant n’en est pas moins intéressante, il convient certainement de définir plusieurs choses indispensables à la compréhension du sujet. Tout d’abord, qu’est ce qu’une société comme on l’entend chez nous (êtres humains) ? Il semblerait qu’une société soit « un ensemble de personnes entre lesquelles, existent des rapports durables et organisés (avec des institutions, etc.) ». Ensuite, prenons la première définition que nous pouvons trouver pour la forêt, c’est à dire : « Vaste étendue de terrain couverte d’arbres ; ensemble de ces arbres. ». Oublions donc ce lien quelque peu inexistant entre ces deux termes et gardons, dans la définition de société, ce qui peut nous intéresser. En reformulant la définition de société dans le but de s’adapter au système de cohabitation faunistique et floristique d’une forêt, cela donnerait : « un ensemble d’être vivant entre lesquelles existent des rapports parfois organisés (sans institutions bien évidemment). ». Cela nous amène donc à imaginer une comparaison entre une société humaine et la possible société forestière que l’on pourrait imaginer.

DEUX MODELES DE SOCIETE

En effet, plusieurs comparaisons peuvent apparaître chez ces deux modèles de société.

Premièrement, il y a l’entraide. Chez l’humain, l’entraide est quelque chose d’assez naturel comme chez certains animaux. Cependant, lorsque l’on amène ce sujet dans notre modèle de société, on peut voir l’entraide comme un fonctionnement de « dominant-dominé ». En effet, imaginons l’action d’un premier homme (« dominant »), approchant un deuxième homme qui, lui, est dans le besoin (« dominé »). Le premier aura deux choix dans sa position de dominant, aider ou ne rien faire. Si celui-ci aide, cela aura certainement pour but, malgré la bonne action, de flatter son ego, tandis que s’il ne fait rien, il ne sera effectivement pas décrété comme solidaire (dans la situation présente). Ce qui nous amène aux animaux, et là, beaucoup offriront à débattre lorsqu’ils liront ce qui va suivre : « les fourmis ». L’entraide chez les fourmis. Existe-il quelque chose de plus fascinant ? Ce à quoi je répondrai : « Oui très certainement ». Dans ce cas-ci, comme dans le cas de l’humain, il existe la situation de dominant-dominé. Ce n’est cependant pas ce qui gène le plus dans l’idée d’une société solidaire basée sur le fonctionnement de celle des fourmis. En effet, celles-ci collaborent sans cesse. Mais dans quel but ? La survie. Pourtant, cette utopie qu’est la société solidaire est très certainement apportée par une population qui ne se préoccupe certainement pas de sa survie. C’est pourquoi on pourrait dire qu’il est plus qu’absurde de baser son raisonnement sur une société qui ne correspond absolument pas à celle que nous voulons faire évoluer. Nous cherchons une vie agréable lorsque nous parlons de société solidaire. Les fourmis n’agissent que pour la survie. Ce qui nous amène à la deuxième comparaison possible entre humains et animaux. 

Le fonctionnement psychologique entre différents individus, chez l’homme ou chez les animaux, n’est effectivement pas comparable ; en tout cas, selon nos connaissances. Chez l’humain, nous appelons cela la communication (directe ou indirecte). Celle-ci prend en compte plusieurs indicateurs. Tout d’abord, il semble qu’elle soit dirigée par l’émotion. Nous agissons selon nos besoins d’émotions ou celles déjà présentes. Ensuite, chez l’Homme, existe la présence de jugements, d’envies matérielles et plus ou moins réfléchies qui ne sont pas présentes chez les animaux. En effet, ceux ci agissent à notre connaissance à l’instinct dans le but de se nourrir, de se protéger ou même dans un but de séduction. Ce qui crée une interdépendance des animaux par la chaîne alimentaire, métaphoriquement ennemie du concept de solidarité. En effet ce système d’interdépendance ne peut s’appliquer aux êtres doués de raison ou de conscience. 

UNE FASCINATION ABSURDE

La nature est certainement un fonctionnement mathématique probablement basé sur un équilibre nécessaire à la survie de la planète. L’humain, lui, serait un animal à l’ego sur-dimensionné se croyant capable de s’identifier aux autres animaux car il n’a pas compris qu’il était, comme chaque espèce, différent du reste du règne animal, comme le veut la nature pour son équilibre. Comment l’humain voit la nature ? Comme un idéal.

En effet, la nature possède un équilibre indispensable à sa survie. L’humain ne l’a pas compris, il cherche constamment à évoluer, à s’adapter et en l’occurence à s’identifier. Cependant chaque espèce à son propre rôle et son propre fonctionnement. La logique mathématique de la nature viserait à dire que les animaux agissent selon leur capacité à survivre dans notre monde. C’est pourquoi l’humain ne peut s’identifier à une espèce qui agit pour sa survie. Chercher à adapter son mode de vie en calquant ses actions sur celles de la faune et de la flore est probablement une erreur. Le fonctionnement biologique de chaque espèce influence les actions de celles-ci, l’humain ne peut s’imaginer parfaire sa façon de vivre en imitant les relations internes aux espèces. Par exemple, la symbiose des arbres, symbole indirecte de la solidarité floristique, serait parfait pour démontrer que l’humain ne peut s’en inspirer. Effectivement, la communication entre chaque arbre est biologiquement inimitable pour l’humain. La symbiose fonctionne sur l’idée d’une communication par les racines entre chaque arbre. 

L’ego de l’humain le pousse à vouloir imiter ce qui lui parait le plus pertinent pour son confort. Or, il imagine une société solidaire en sachant pertinemment qu’il ne peut l’atteindre. Il sait que la société solidaire n’existe pas, car comme dans la nature, il y a un équilibre obligatoire, une histoire de nuances. C’est pourquoi, à travers cette idée d’équilibre, l’Homme a peut être déjà inconsciemment copié un certain modèle sociétal dans la nature. 

QUOD ERAT DEMONSTRANDUM

Pour résumer, imiter le modèle sociétal d’une forêt ou d’une ou plusieurs espèces animales ou végétales est selon moi assez absurde. L’humain n’a pas la capacité, ni biologique ni psychologique, à adapter son modèle de vie à celui d’une espèce qui ne lui ressemble que très peu.

 

Une réflexion sur « La fascination absurde de l’humain envers la faune forestière »

  1. Merci pour l’illustration qui donne des démangeaisons 😉 mais revoyez votre titre : faites une allusion à la forêt.
    Il manque une amorce. Peut-être à partir de Weber, puisque vous nous montrez des colonies de fourmis ? Problématisez vraiment, sans remettre en cause l’intérêt de la question posée. Annoncez votre thèse. Pour l’instant, c’est chaotique et imprécis.
    Le 1er paragraphe de mise en relation de définitions est en revanche très pertinent : c’est ce qu’il faut faire.

    N’oubliez pas de prendre à partie votre lectorat, dès le chapô.

    Intertitres trop descriptifs. Ne pas écrire « conclusion » en particulier.

    Vos comparaisons sont très percutantes. Des qualités de logique. Vous avez bien progressé et je vous en félicite. La thèse est claire, bien défendue tout au long du raisonnement. Mais revenir quand même à l’idée de forêt ! Les fourmis ne sont pas des arbres, me semble-t-il…
    Evitez « à mon avis » : à remplacer par des modalisateurs : « il semble que », « on pourrait dire », « peut-être »… ou une question interro-négative (qui permet aussi de prendre à partie le lectorat). Evitez d’ailleurs les maladroites questions « qu’est-ce que ». Proposez tout de suite une définition : « Ne pourrait-on pas dire que l’humain est…? »
    Grammaire : employez davantage les deux points pour expliquer et ne pas confondre « y/en » : refaire un exercice sur le CCDMD.
    La conclusion est efficace, il manque juste une phrase choc, ou bien une figure de style qui permette de finir en beauté (anaphore, gradation).

    Bravo déjà pour ce beau travail : continuez, afin d’aller vers le 20/20 !

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