La forêt, une société à part entière

Les forêts couvrent environ 31 % de la surface de la Terre, soit près de 4 milliards d’hectares, et contiennent plus de deux tiers des espèces vivantes terrestres. Les forêts disparaissent parce que leur valeur est sous estimée. Nous avons tous déjà étés dans une forêt mais la connaissons nous vraiment ?Afin de mettre fin à leur destruction, il faut comprendre et connaître tous les services qu’elles nous rendent. Qu’est-ce-qu’une société solidaire ? Une société qui s’appuie sur l’entraide, le partage, les services, à l’image de la forêt.

Une forme d’intelligence chez les arbres ?

En effet, beaucoup d’arbres sont liés les uns aux autres et poussent de façon à ne pas gêner l’autre ; les branches de l’un croissent à l’opposé de l’autre pour ne pas l’empêcher de s’épanouir. Au niveau des racines, elles sont entremêlées. Nous trouvons aussi des « arbres mères » qui nourrissent leurs enfants à travers leurs racines, au bout des racines il y a des terminaisons nerveuses qui permettent de reconnaître les leurs. Ils peuvent même toujours grâce à leurs racines, nourrir les rejets d’un autre.

Les arbres communiques entre eux

Par le biais des filaments blancs que l’on trouve au dos des feuilles mortes, ils échangent des informations, ils sont capables de suivre des stratégies : l’arbre attaqué envoie un signal, grâce aux racines, le message se diffuse aux autres arbres qui fabriquent un tanin amer qui rend les feuilles immangeables. La capacité à communiquer n’est pas inhérente aux Hommes.

L’arbre a aussi un sens de l’adaptation

Les arbres sont dotés d’une sensibilité à commencer par le toucher qui lui permet de savoir si il y a du vent, l’arbre perçoit analyse, calcule et s’adapte. Pour survivre en ville, ils font preuve d’une adaptation hors norme face à la pollution, aux poutres qui les entravent… Dans les profondeurs de la ville les arbres cherchent la moindre goutte d’eau.Les racines sont en connexion avec le voisin qui permettent même à certaines souches de survivre, d’absorber de l’eau, en contrepartie elle livre l’eau qu’elle a absorbée à ses bienfaiteurs. On peut donc parler d’une société de partage. Des scientifiques disent que ces systèmes d’échange sont basés sur des amitiés, des convergences de besoins, de complémentarité.

On peut donc dire qu’il y a davantage d’entraide que de concurrence au sein de la forêt. Dans cette dernière, tout est en communication, même le son des oiseaux ont une incidence sur la croissance des plantes.

Un exemple pour la société

Dans nos sociétés modernes, on oublie trop souvent que l’Homme a vécu depuis des millénaires dans la nature. Vivre en ville demande beaucoup d’adaptation aux arbres mais aussi aux Hommes… Il existe à présent des thérapies forestières (randonnées) pour nous relier à la forêt. On sait aussi que les nerfs et le cerveau réagissent à la simple évocation visuelle ou auditive de la forêt. La forêt amène à nous retrouver nous même, à nous apaiser. L’Homme est aussi capable de redonner aux forêts leur importance. Au Japon par exemple, on est davantage à l’écoute des arbres et en Amazonie certaines communautés ont leur arbre protecteur sacré. Dans certaines forêts on parle d’arbres présidents , qui est le plus haut considéré comme le patriarche.

Pour conclure, les arbres ont encore beaucoup de choses à nous apprendre mais nous avons vu que la forêt a tout d’un modèle de société solidaire. L’arbre le plus vieux du monde a 5000 ans et est source d’un savoir plus grand que le notre.

Une réflexion sur « La forêt, une société à part entière »

  1. Titre simple et efficace.
    Mais le chapô est à revoir : il est trop loin du sujet. Faites bien le lien avec la question posée. En quoi pose-t-elle problème ? Votre titre induit que vous pensez que la forêt est un modèle de solidarité. Annoncez-le clairement. Et n’oubliez pas de prendre à partie le lectorat, afin que cela fasse tout de suite introduction d’article d’opinion.

    Intertitre 1 trop long. Pensez à la technique : intertitres = phrase.
    J’aime bien votre travail autour de tous les verbes qui évoquent l’entraide (s’entremêler, etc.) : revenez à l’idée initiale de solidarité, dites (peut-être avec des questions rhétoriques) que cela nous montre la capacité de solidarité des arbres. Voir l’étymologie de solidarité.
    Attention à ne pas confondre les verbes avec les adjectifs !
    Paragraphe très pertinent sur la sensibilté qui devient du partage. « Des scientifiques disent que » : quels scientifiques ? Selon quelle méthodologie ? Soyez précise sur vos sources, ou bien formulez-le comme une hypothèse.
    La thèse est claire.
    Ajoutez des figures de style et revoyez certaines formules un peu maladroites mais, dans l’ensemble, je vous félicite pour vos progrès : continuez ainsi en 2020 !
    Bon travail de relecture et d’amélioration, et bonnes fêtes 🙂

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