La forêt, modèle d’excellence ?

Et pourquoi pas, ne pas se baser sur la nature qui nous entoure? Pouvons-nous considérer la forêt comme un exemple de société, pour pouvoir nous même nous épanouir à travers l’entraide réciproque ?  

Rien de plus important que d’observer la nature dans laquelle nous vivons, pour pouvoir comprendre notre propre société. Des êtres qui nous paraissent rustiques et non sensibles sont de véritables sources de bien être, et c’est un très bon exemple de vie en société. 

Une symbiose obligatoire pour la survie 

En effet, la forêt n’est pas composée que de 3 ou 4 strates de végétaux, mais regroupe la majorité des différentes familles d’êtres vivants dénombrée sur la planète. Une réelle zone de vie est formée représentant les maillons d’une chaîne. Chacun se tient et se supporte mutuellement. Si par malheur un maillon devait se briser, il manquerait automatiquement aux autres. De part sa présence il apporte ce que l’autre n’a pas, et en retour il reçoit ce qui est nécessaire à sa croissance. C’est ainsi que dans le domaine de la science, on a nommé ces interactions à effets de bénéfices réciproques, des symbioses. L’un ne peux pas vivre sans l’autre, qu’il appartienne à sa famille ou pas. Ainsi nous pouvons prendre comme exemple, le mycélium et l’arbre. Le mycélium est un champignon qui vit sous terre et qui peut se répandre sur plusieurs centaines de kilomètres, et pour vivre il a besoin d’un support dont il s’agit ici des racines des ligneux. Le mycélium apporte des nutriments et de l’humidité, ce qui arrange fortement les arbres notamment en période de sécheresse. En retour, l’arbre prête ses racines pour que les champignons puissent prospérer et s’étendre. Si chacun pouvait apporter ses qualités au service de la société, nous mélangerions alors des connaissances qui bénéficieraient au progrès. Un progrès qui a toujours été source de motivation pour les hommes. Et si nous nous soutenions tous grâce à nos qualités,  nous serions alors une société indestructible. Car c’est en se soutenant les uns les autres, et en partageant nos différences que nous réussirons à devenir une société solidaire, tout comme la forêt.

Solidarité, bienfait indispensable pour toute société

De plus les êtres vivants se soutiennent entre eux. En effet, quand des parasites se jettent sur eux pour les attaquer, ceux-ci vont libérer des particules dans l’air afin de prévenir leurs congénères . Ainsi, les êtres vivants avertis vont pouvoir sécréter des substances qui leurs seront ensuite bénéfiques pour leur protection. Une population d’arbres dans une forêt est un très bon exemple, si l’arbre attaqué n’avertissait pas les autres la totalité de la communauté serait attaquée, dévastée puis morte. Ainsi le soutient mutuel participe à une vie commune. De plus, en ce qui concerne les végétaux, lorsque l’un d’eux tombe malade les autres autour le soulagent en lui apportant tout ce dont il a besoin pour sa guérison. Nous pouvons observer dans nos sociétés actuelles que, naturellement l’être humain possède un côté sensible, et qu’il est doté d’une moralité. En fonction de sa culture et de son éducation, il va agir différemment face à autrui, car il aura développer des sensibilités différentes. Le fait de se baser sur la forêt, nous pouvons remarquer qu’il n’y a pas de rejets entre espèces différentes lorsqu’il s’agit de la survie. Chacun restent présent pour les autres, car il en dépend malgré lui. Sans les autres il ne peut s’épanouir. Et cela pourrait s’appliquer dans nos sociétés actuelles mais avec beaucoup d’efforts..

Plus que parfait !

Et enfin, la forêt qui est avant tout un écosystème, reste un élément parfaitement structuré dans sa composition. En effet, quel est l’élément le plus parfait observable dans notre monde ? La nature vient de toute évidence, aux premières loges. Aucune lacune n’est recensée. Ainsi de par à cette perfection celle-ci est automatiquement régulée d’elle même. Il n’y a pas plus grand comme mode de vie en commun que la nature, et ici en l’occurrence la forêt. C’est un endroit magnifique où se mélange tous les éléments, et où cohabitent des milliers et des milliers d’espèces différentes.

Alors oui bien sûr, la forêt peut être le modèle d’une société solidaire, car c’est un écosystème où de nombreuses espèces arrivent à partager leur mode de vie, en s’adaptant aux niches écologiques des autres. Si nous nous basions sur ce type de société solidaire en toute modestie et humilité, nous arriverions à atteindre, à notre rythme, un but presque parfait.

Une réflexion sur « La forêt, modèle d’excellence ? »

  1. Titre à revoir.
    Le chapô manque aussi de progression : vous donnez tout de suite la thèse, sans prendre le temps de proposer une amorce qui permette de donner sens à la question posée, et de problématiser ensuite. Attention à ne pas confondre l’anglais « model » et le français « modèle ».

    Les 3 intertitres sont à revoir : trop longs ou peu clairs.

    Bon paragraphe sur la notion de symbiose. C’est clair et bien expliqué. A rattacher au sujet posé. Que recherchons-nous, dans un collectif humain : la symbiose entre nous ? Si oui, la solidarité peut-elle la créer ? Que suppose cette idée de symbiose transférée au social ?
    Le 2ème point sur le soutien est pertinent aussi. De même, à rattacher à la culture.
    Faire des nuances (concessions, contre-arguments) et prendre à partie le lectorat : Vous pourriez rétorquer que… etc.

    La conclusion est très réussie.

    Continuez ! 🙂

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