Le chant de la forêt : une chanson solidaire ?

« Un peuple qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines. » Cette citation de Marcus Garvey résume bien le fait qu’une société se doit d’être soudée pour fonctionner. La société actuelle est elle solidaire ? Malgré toutes les associations qui viennent en aide aux personnes en difficulté et l’entraide dont la population fait preuve, nous pouvons dire que la société aujourd’hui est solidaire. Cependant, elle a encore des progrès à faire, notamment du point de vu de la compétition entre les individus. Mais qu’en est-il de la forêt ? On dit souvent que les arbres communiquent entre eux et s’entraident. Est ce le même cas pour une société humaine?  Nous montrerons que la forêt n’est pas le modèle parfait pour une société solidaire .

Tout d’abord, pouvons nous confirmer qu’une forêt et les individus qui la composent s’apparentent à une société ? A partir du moment où les animaux et les végétaux d’une forêt communiquent entre eux de différentes manières, nous pouvons approuver le fait qu’une forêt peut être comparée à une société humaine. Maintenant, il nous reste à étudier le caractère solidaire d’une société de la forêt.

Une faune individualiste

Nous pouvons affirmer que la faune est solidaire, seulement elle l’est uniquement envers les membres de son espèce. Prenons l’exemple d’un animal comme le renard. Les renards feront tout pour subvenir aux besoins de leurs petits renardeaux.  C’est en cela que l’on peut dire que la faune forestière est solidaire.  Cependant lorsque l’on parle d’entraide entre les différentes espèces, on se rend compte que celle ci  n’existe pas. Elles s’entre-tuent afin de pouvoir survivre et font donc preuve d’individualisme.  Elles sont solidaires exclusivement envers leurs semblables.

Mais la faune n’est pas l’élément central de la forêt…..

Une flore solidaire

Tout d’abord, il faut savoir que les arbres communiquent entre eux, grâce à leur racines, et plus particulièrement grâce à un champignon, sous forme de millions de petits filaments blancs, qui relient tout les arbres entres eux. Il faut savoir que la communication consiste en l’échange d’informations entre différents individus.

On parle d’un véritable réseau à travers lequel les arbres reçoivent différentes informations. Mais de quelles informations s’agit il ? La plupart du temps, il est question de message d’alerte. Les arbres sont capables d’établir une réelle stratégie pour pallier à un danger. Par exemple, lorsqu’un animal vient grignoter les feuilles d’un arbres, l’arbre va directement envoyé un message d’alerte aux arbres environnants, ce qui va les permettre de se protéger. En effet, les arbres vont grâce à ce message fabriquer des anticorps, qui rend leur propres feuilles immangeables pour les animaux.

 

De plus, quand un arbre est malade, en situation de détresse, voir proche de la mort, les autres arbres vont alors se mobiliser et donner les nutriments nécessaires à l’arbre malade grâce à leurs racines.

Nous pouvons donc confirmer par ses deux points que les arbres d’une forêt sont solidaires entre eux.

Pour conclure, nous pouvons donc dire que la forêt constitue une société solidaire. Néanmoins, il y a une limite à affirmer que la forêt soit un modèle à suivre pour la société humaine. En effet, une entraide à lieu, mais uniquement entre les individus d’une seule et même espèce. Dans le cadre d’une société humaine, aucune différenciation ne devrait avoir lieu.

Entre la loi de la nature et la vie en société humaine, un écart se creuse ….

Une réflexion sur « Le chant de la forêt : une chanson solidaire ? »

  1. Joli titre, qui mériterait d’être repris en amorce en citant une chanson ou un vers de poème, par exemple…
    Je pense que ous confondez le connecteur logique « malgré » avec « grâce » : la problématique n’est pas très logique, même si l’opposition entre entraide et compétition fonctionne pour certains sujets (celui de l’ET1 blanche N°1, par exemple) ; pas ici cependant. Faites une problématique sur la différence entre une forêt et une société humaine. Voir les textes distribués : la solidarité relève du choix, de la conscience, et toute l’ambiguïté est là. Si on estime que cette solidarité est nécessaire pour des « animaux politiques » (définition de l’homme par Aristote), alors elle est naturelle. On peut donc l’illustrer par cette métaphore de la forêt, d’autant plus que l’arbre est aussi (me semble-t-il, selon les discussions avec mes collègues agronomes) est aussi un « végétal politique », en quelque sorte. Sauf qu’il répond au déterminisme, ne dispose pas du langage, ne discute pas les choix sociétaux qui peuvent être pris etc.
    Votre plan est trop descriptif : on doit connaître précisément la thèse en fin de chapô : Nous montrerons que…
    Vous montrez bien le critère de la communication. Définir le terme. De quel type de communication s’agit-il ? Prévoir des contre-arguments.
    Revoir les connecteurs logiques (me redemander la fiche en cours, si besoin d’une piqûre de rappel) : « maintenant » n’est pas un connecteur logique.
    Le propos sur la faune est intéressant, cependant nous avons vu au dernier cours que l’individualisme est plus nuancé que l’égoïsme – et parler d’égoïsme est d’emblée de l’anthropomorphisme.
    Il faut des transitions entre les paragraphes. « Parlons maintenant » produit l’effet cheveu-sur-la-soupe qu’il vaut mieux éviter.
    Très intéressant, sur le « réseau » entre les arbres par les racines. A rattacher d’emblée à la société humaine : n’avons-nous pas, nous aussi, besoin de racines ? Nous verrons un documentaire mardi sur cette question. La thèse finale est claire et convaincante, mais elle aurait dû être amenée à mesure.
    Bon travail de relecture et d’améliorations de l’article ! Vous avez jusqu’à la fin du semestre (je vous donne la date limite dès que possible).

Les commentaires sont fermés.