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Une société verte, libre et connectée : La forêt

Il existe une société où vivent des êtres vivants solidaires tous les uns envers les autres. C’est une société très connectée, certes pas visible à l’œil nu, ou encore en surface, mais plutôt d’un point de vue souterrain. C’est à travers cette connexion, ce réseau, que ces êtres vivants communiquent, s’entraident ou encore développent leur société tout en restant solidaire: la forêt.

Premièrement, nous vivons dans un monde en pleine croissance. Un monde qui ne cesse d’évoluer. Un monde qui, de jour en jour, continu de s’agrandir. Le monde dans lequel nous vivons, existe des différents groupes de personnes qui partagent des normes, des comportements et une culture, et qui interagissent  en coopération pour former un groupe social ou une communauté. C’est ce qu’on appel : une société. Toutes les sociétés sont-elles solidaires? Qu’est-ce qu’une société solidaire? Peut-on être solidaire sans avoir de parole?                                                                                                         En effet, dans cette société, ne règne pas toujours l’entente entre tous; c’est-à-dire, la plus part des personnes ne pensent qu’à elles même, préfèrent avancer en fonction de leur intérêt, plutôt que d’aider son prochain. Pour ce groupe de personne, la loi du plus fort est au dessus de tout. D’autres personnes se servent du mot solidarité pour imposer ou encore accroître leur pouvoir. En outre, existent toujours dans cette même société, d’autres personnes agissant contrairement à ces comportements et qui pour eux, vivre en coopération, aider son prochain, unir nos forces, contribuera à la naissance d’une société meilleur ; c’est-à-dire une société plus soudée, plus forte ou encore plus résistante ; donc une société solidaire.                                                  Mais, Existe-t-il, quelque part dans le monde une société ou les individus s’entraident de façon instinctive ? Une société où aider son prochain ne signifie pas attendre quelque chose en retour ? Certaines personnes comparent notre société actuelle et le fonctionnement de la forêt en général car les espèces qui y vivent, vivent en harmonie.        Pourrait-on qualifier la forêt comme étant un excellent modèle de solidarité ?

Une solidarité pas totalement visuelle, mais existante : libre et connectée

Pour commencer, la forêt est un endroit où vivent des espèces en symbiose ; c’est-à-dire que plusieurs organismes de même espèces ou espèces différentes partagent une association durable et profitable à chacun d’eux. Prenons le cas des arbres. L’arbre fait parti des espèces les plus anciennes que la forêt abrite. On nous a toujours appris que les arbres vivent de compétitions entre eux ; c’est-à-dire  qu’ils poussent de telle sorte à capter le maximum de rayons de solaire qui pénètrent la forêt et aussi qu’ils ont besoin d’espace pour se développer. Mais ce que peu de gens savent, c’est que les arbres sont en réalité des espèces très solidaires entre eux. Partons du haut de l’arbre. Des scientifiques ont découvert que les arbres captaient du CO2 et se l’échangeaient entre eux. Mais pourquoi font-ils cela ? Tout simplement pour aider son voisin. Il peut arriver qu’un arbre ait du mal à se développer contrairement aux autres, donc une croissance ralentie. Les autres l’aiderons à se développer d’avantage afin qu’il puisse survivre. Deux arbres de la même espèce qui poussent cote à cote auront tendance à respecter l’espace de l’autre. Ils développeront leurs racines de telle sorte à ce qu’elles n’iront pas s’entremêler entre elles. Par ailleurs, nous avons le système racinaire des arbres, appelé le cerveau de la forêt par certains scientifiques. On a découvert que les racines des arbres s’entremêlent et connectent entre elles. Certaines souches qui vivent encore sont la preuve que leurs racines sont connectées aux autres arbres. Aussi, les arbres sont des êtres sociaux. Les arbres mère veillent sur leur progéniture. Elles les nourrissent par voie racinaires. Toujours au niveau souterrain, des scientifiques ont découvert qu’une association symbiotique entre champignons et les racines des arbres, formait l’internet de la forêt appelé : Mycorhize. C’est donc grâce à ce mycorhize que les arbres communiquent entre eux.

La forêt peut-être pris comme exemple, un modèle de société solidaire de part son côté instinctif à aider son prochain.

Une société non solidaire et déconnectée

De plus, nous avons les hommes et leur société. Contrairement à la vie forestière, les hommes ne cessent de se faire la guerre. L’homme en générale est assoiffé de pouvoir. Pour lui, aider son prochain n’est pas obligatoire. C’est un sujet qui est abordé dès notre plus jeune âge. Un proverbe Africain dit : « seul on va plus vite, mais à deux on va plus loin ». Mais dans notre société, l’homme en général ne retient qu’une seule partie de se proverbe : « Seul on va plus vite ». Ainsi est formaté le cerveau de l’homme. Il existe donc une sorte de compétitivité instinctive encrer au fond de chaque personne. C’est à ce moment que naît la loi du plus fort ou les plus faible rabaisser, ignorer et voir détruit. C’est le cas de certains pays ou seules les personnes possédant un important pouvoir économique règnent sur la population. Il y a alors un déséquilibre dans la société. On parle alors de différence entre les classes sociales que Karl Marx défendra : Luttes des classes.

 

Enfin, nous pouvons dire que contrairement à la société humaine, la forêt un endroit ou des espèces vivent en symbiose, elles s’entraident entre elles s’en rien attendre en retour. C’est un lieu où chaque espèce peut compter sur l’autre. Il existe alors une forme de solidarité elles. Nous pouvons alors dire que la forêt peut être un modèle de vie solidaire dont nous pouvons inspirer afin de renouer les liens dans notre société comme la vie racinaire.

Les peuples aborigène de l’île de Vancouver disent : tout n’est qu’un.

 

 

L’éco de la forêt: cette société solidaire

La forêt est aussi étrange que sublime par son modèle de vie et la diversité des individus qui s’y trouvent. C’est elle a qui vu naître la vie, et qui nous permet de la poursuivre en tant que première source mondiale de dioxygène. Elle propose un modèle de société stable, dont les éléments collaborent entre eux plutôt que de se détruire mutuellement. La forêt a également développé la capacité de s’auto-protéger grâce, par exemple, à un phénomène naturel : le mulching forestier. A la lumière de ces éléments, nous pouvons alors nous demander s’il existe une forme de solidarité au sein des fôrets. Nous montrerons donc dans quelle mesure la fôret peut être considérée comme un modèle de société solidaire .

La forêt :  un modèle à suivre …. 

La forêt, grâce à différents systèmes ( comme par exemple la régénération naturelle ou encore en laissant tomber ses graines ), peut s’auto-préserver. En effet, la forêt a su se développer bien avant nous comme par exemple avec les prêles qui ont évolué afin de pouvoir résister au mieux aux intempéries et à leur environnement. De plus, les arbres entre eux peuvent se protéger grâce au mulching forestier qui se fait naturellement avec les feuilles et débris qui tombent des arbres formant un couvre-sol. Cela permet aux arbres d’être nourris et protégés constamment. Ils sont également capables de s’entraider puisque les arbres les plus vieux et les plus grand nourrissent les plus jeunes grâce à une collaboration symbiotique avec des mycorhizes se trouvant au niveau de leurs racines.  Les grands arbres ont donc un rôle maternel puisque ce sont le plus souvent leurs graines qui se développent à leurs pieds. Enfin, la faune et la flore d’une forêt lui permettent de vivre en autarcie et apportent à tous les êtres qui s’y trouvent les ressources nécessaires à leur bon développement et leur survie.

…Mis en danger par l’être humain

De nos jours, la protection des forêts devient un sujet prédominant dans la société. Des décennies d’exploitation humaine ont ravagé un nombre considérable d’hectares de forêts, sans prendre en compte les conséquences dramatiques sur l’environnement. Dès la préhistoire,  les premiers hommes utilisaient le bois comme combustible, outil, ou encore pour se protéger. Avec l’arrivée des progrès et des machines, la puissance destructrice humaine s’est amplifiée, laissant peu de chances aux végétaux. A présent, l’Homme prend peu à peu conscience des dégâts qu’il a pu engendrer à des fins de développement et d’économie et cherche des solutions durables afin de limiter son impact. Des protections de certaines espèces et lieux ont été mises en place et plusieurs associations ont élaboré des projets de reforestation.

Un retour à une société solidaire 

De plus en plus de personnes envisagent un retour à la nature et choisissent de modifier entièrement leur mode de vie pour vivre en autarcie en forêt. Par exemple, Emma Orbach, une femme âgée de 62 ans, vivant depuis 17 ans en forêt, mais ce phénomène touche aussi de plus jeunes générations, comme Alicia, 26 ans. La capacité de la forêt à subvenir aux besoins de ses habitants montre une fois de plus la solidarité dont elle peut faire preuve et est une source d’inspiration pour les générations futures.

Pour conclure , on peut dire que la fôret est un modèle solidaire grâce à ses moyens de protection et de prolifération, mais également grâce à cette solidarité qu’elle met en place pour survire aux différentes épreuves qu’elle doit affronter .

 

 

 

 

 

La solidarité du bois… c’est béton !

La notion de la solidarité est pour l’homme, au sein de la société, très importante. Cette valeur est même souvent à l’origine de toute vie en société. La solidarité y est comme un pilier qui lui apporte équilibre et sérénité.

On savait que d’autres espèces animales vivaient aussi de la solidarité mais de récentes découvertes nous interrogent aussi sur la solidarité vécue par des espèces végétales. Ainsi, les arbres seraient-ils capables de solidarité ? et d’une solidarité moins « égoïste » que la nôtre ?

Nous verrons ici que les relations entre l’homme et les arbres sont plutôt complexes mais aussi les raisons pour lesquelles nous affirmons que ce sont des êtres solidaires.

La relation entre ces deux êtres

Depuis des millénaires, l’homme et les arbres partagent une longue histoire commune.

Les arbres sont des êtres vivants remarquables. Présents sur Terre depuis au moins 370 millions d’années, l’Archaeopteris, premier arbre connu, date du Dévonien (de -418 à -359 million d’années). Aujourd’hui, on compte environ 3 000 milliards d’arbres sur Terre appartenant à 60 000 espèces différentes.

Outre cette grande diversité, ils jouent aussi un rôle très important dans l’équilibre écologique de la planète. Ils stockent le carbone et rejette de l’oxygène, nécessaire à la vie. Ils ont aussi un rôle dans le cycle de l’eau et constitue les écosystèmes des forêts, refuges de biodiversité.

L’homme est lui aussi un être vivant mais sa présence sur Terre date seulement d’environ 2 millions d’années et la population mondiale n’est que de 7,7 milliards (soit une personne pour 400 arbres).

Pour l’homme, les arbres ont toujours représenté une ressource essentielle, lui permettant à la fois de construire son habitat, de se chauffer et de se nourrir (grâce à leurs fruits). Toutefois, se considérant comme « supérieur », il a donc exploité cette ressource jusqu’à l’excès. On pourrait citer notamment l’exploitation « sauvage » qui se fait actuellement en Amazonie et qui va jusqu’à détruire son environnement.

La relation entre l’homme et l’arbre n’a pourtant pas été toujours aussi tendu. A une époque, les arbres ont même été divinisés par des religions antiques et à l’origine de nombreux cultes. On en retrouve aussi trace plus récemment avec le culte des « arbres de la Liberté » plantés lors de la Révolution française et tout au long du XIXe siècle. Nos pièces françaises de 1 et 2 euros en sont encore les témoins.

La forêt : une communauté solidaire

« La forêt est une communauté solidaire » : voilà ce qui a été prouvé grâce à des études faites par des botanistes de l’université de Bâle, des recherches scientifiques de Nouvelle-Zélande ainsi que l’ingénieur forestier Peter Wollheben.

Ainsi, les études menées par les botanistes de l’université de Bâle, nous apprennent que les arbres s’échangent du carbone. En effet, l’arbre va prélever du dioxyde de carbone dans l’atmosphère grâce à la photosynthèse. Ce carbone va d’abord lui servir pour sa consommation personnelle, mais l’étude a montré qu’il va aussi le partager avec les arbres voisins. Pour cela, il utilise des réseaux de champignons souterrains et son système racinaire. Les réseaux relit chaque individus, les uns avec les autres. Ce qui nous conforme dans l’idée de la solidarité puisqu’ils sont unis par ce lien. Pour les hommes c’est « main dans la main », pour les arbres c’est « racines dans racines ».

Une étude scientifique, menée en Nouvelle Zélande, sur de très vieilles souches d’arbre Kauri a aussi montré une certaine forme de solidarité entre les arbres : quand un arbre a été coupé et qu’il n’en reste qu’une souche, ses voisins le maintiennent en vie par leurs racines en lui envoyant des nutriments. Avant cette étude, on pensait plutôt que les arbres voisins auraient profité des éléments laissés par la décomposition de l’arbre mort.

De même, lorsqu’un arbre est malade, ces voisins lui envoient des nutriments par leurs racines pour l’aider à retrouver de l’énergie. Il s’agit d’un système de redistribution des ressources, un peu comparable à nos systèmes d’aide sociale, qui permet aux individus moins favorisés, de se développer. De la même façon, dans une forêt, alors qu’ils ne reçoivent pas tous la même quantité de lumière, il existe un système de rééquilibrage souterrain par le biais des racines.

Dans son livre « La vie secrète des arbres », l’ingénieur forestier Peter Wollheben a aussi montré qu’en cas de danger, les arbres communiquent entre eux et s’envoient des messages d’alerte afin de pouvoir se défendre face à des prédateurs. Face à un prédateur qui mange ses feuilles, on savait que l’arbre allait modifier sa composition chimique pour repousser l’animal en vaporisant des tanins amers et toxiques ou en émettant des substances odorantes afin d’attirer des auxiliaires. Mais les études ont aussi montré qu’il est aussi capable d’envoyer un signal en utilisant ses racines, via des réseaux de champignons, afin d’alerter ses proches d’un danger. Cela leur permet ainsi de mieux se défendre lors de l’attaque.

C’est une sorte de langage chimique. Les végétaux échangent ainsi de nombreuses informations toute la journée. Cette communication peut aussi se faire par le canal des airs via les feuilles.

La forêt, modèle de société solidaire ?

D’autres études nous confirment que les arbres sont des êtres sensibles à la douleur, qu’ils sont dotés d’une mémoire et peuvent communiquer entre eux et s’entraider.

Ainsi, grâce à ces études, l’homme a une meilleure compréhension des arbres et de leurs « relations sociales » au sein d’une forêt : l’arbre « s’humanise » devenant plus qu’un simple bout de bois. L’homme fait en sorte de ne plus maltraiter les arbres inutilement. Par exemple, la pratique de retirer les écorces des arbres pour les supprimer prend une autre dimension : cette action pourrait être comparer à un acte de torture, comme si l’on écorchait à vif un être-humain.

En se basant uniquement sur les études présentées ci-dessus, on pourrait être tenté de conclure que les arbres sont des êtres solidaires et que cette solidarité est gratuite et sans retour. Les arbres seraient-ils plus généreux que nous ?

Le fait de prendre soin de la santé de ses voisins est-il un acte gratuit, ou est-ce dans l’unique but d’améliorer ses chances de survie ? On comprend facilement que si des arbres meurent, cela provoquera des brèches dans la forêt et exposera ainsi l’ensemble du groupe aux vents violents. Il s’agit donc peut-être d’une simple stratégie de survie collective…

Peut-on considérer la forêt comme « société parfaite », comme définie par la métaphore du corps mystique de Blaise Pascal ? Dans ce modèle, la forêt représenterait le corps et les arbres en seraient les membres. En effet, dans la forêt, lorsqu’un membre souffre, c’est l’ensemble du corps qui souffre avec lui et chacun est nécessaire pour la vie de l’ensemble. C’est bien l’entraide entre les arbres, même de différentes espèces qui fait vivre cette « société sylvestre » tout comme dans notre « société humaine ».

Il est donc clairement établi que les arbres communiquent entre eux, s’entraident face aux prédateurs et s’échangent de l’énergie sous différentes formes. La forêt se comporte donc comme une véritable société solidaire. Dans la société humaine, certains membres sont solidaires par nécessité, d’autres le sont par altruisme. Les études sur les forêts sont encore trop récentes. Nous ne pouvons pas savoir à quelle catégorie de solidarité associer les arbres : altruisme ou nécessité ?

La fascination absurde de l’humain envers la faune forestière

La forêt peut-elle être le modèle d’une société solidaire ? Ou… Qu’est ce qu’une société solidaire ? Est-ce possible qu’une telle société existe réellement sans nuances ? Que savons-nous de la forêt ? Voilà donc, chers lecteurs, un bon nombre de question qui peuvent apparaître comme pertinentes lorsque l’on lit la première.

Suite à cette question des plus absurdes, qui pourtant n’en est pas moins intéressante, il convient certainement de définir plusieurs choses indispensables à la compréhension du sujet. Tout d’abord, qu’est ce qu’une société comme on l’entend chez nous (êtres humains) ? Il semblerait qu’une société soit « un ensemble de personnes entre lesquelles, existent des rapports durables et organisés (avec des institutions, etc.) ». Ensuite, prenons la première définition que nous pouvons trouver pour la forêt, c’est à dire : « Vaste étendue de terrain couverte d’arbres ; ensemble de ces arbres. ». Oublions donc ce lien quelque peu inexistant entre ces deux termes et gardons, dans la définition de société, ce qui peut nous intéresser. En reformulant la définition de société dans le but de s’adapter au système de cohabitation faunistique et floristique d’une forêt, cela donnerait : « un ensemble d’être vivant entre lesquelles existent des rapports parfois organisés (sans institutions bien évidemment). ». Cela nous amène donc à imaginer une comparaison entre une société humaine et la possible société forestière que l’on pourrait imaginer.

DEUX MODELES DE SOCIETE

En effet, plusieurs comparaisons peuvent apparaître chez ces deux modèles de société.

Premièrement, il y a l’entraide. Chez l’humain, l’entraide est quelque chose d’assez naturel comme chez certains animaux. Cependant, lorsque l’on amène ce sujet dans notre modèle de société, on peut voir l’entraide comme un fonctionnement de « dominant-dominé ». En effet, imaginons l’action d’un premier homme (« dominant »), approchant un deuxième homme qui, lui, est dans le besoin (« dominé »). Le premier aura deux choix dans sa position de dominant, aider ou ne rien faire. Si celui-ci aide, cela aura certainement pour but, malgré la bonne action, de flatter son ego, tandis que s’il ne fait rien, il ne sera effectivement pas décrété comme solidaire (dans la situation présente). Ce qui nous amène aux animaux, et là, beaucoup offriront à débattre lorsqu’ils liront ce qui va suivre : « les fourmis ». L’entraide chez les fourmis. Existe-il quelque chose de plus fascinant ? Ce à quoi je répondrai : « Oui très certainement ». Dans ce cas-ci, comme dans le cas de l’humain, il existe la situation de dominant-dominé. Ce n’est cependant pas ce qui gène le plus dans l’idée d’une société solidaire basée sur le fonctionnement de celle des fourmis. En effet, celles-ci collaborent sans cesse. Mais dans quel but ? La survie. Pourtant, cette utopie qu’est la société solidaire est très certainement apportée par une population qui ne se préoccupe certainement pas de sa survie. C’est pourquoi on pourrait dire qu’il est plus qu’absurde de baser son raisonnement sur une société qui ne correspond absolument pas à celle que nous voulons faire évoluer. Nous cherchons une vie agréable lorsque nous parlons de société solidaire. Les fourmis n’agissent que pour la survie. Ce qui nous amène à la deuxième comparaison possible entre humains et animaux. 

Le fonctionnement psychologique entre différents individus, chez l’homme ou chez les animaux, n’est effectivement pas comparable ; en tout cas, selon nos connaissances. Chez l’humain, nous appelons cela la communication (directe ou indirecte). Celle-ci prend en compte plusieurs indicateurs. Tout d’abord, il semble qu’elle soit dirigée par l’émotion. Nous agissons selon nos besoins d’émotions ou celles déjà présentes. Ensuite, chez l’Homme, existe la présence de jugements, d’envies matérielles et plus ou moins réfléchies qui ne sont pas présentes chez les animaux. En effet, ceux ci agissent à notre connaissance à l’instinct dans le but de se nourrir, de se protéger ou même dans un but de séduction. Ce qui crée une interdépendance des animaux par la chaîne alimentaire, métaphoriquement ennemie du concept de solidarité. En effet ce système d’interdépendance ne peut s’appliquer aux êtres doués de raison ou de conscience. 

UNE FASCINATION ABSURDE

La nature est certainement un fonctionnement mathématique probablement basé sur un équilibre nécessaire à la survie de la planète. L’humain, lui, serait un animal à l’ego sur-dimensionné se croyant capable de s’identifier aux autres animaux car il n’a pas compris qu’il était, comme chaque espèce, différent du reste du règne animal, comme le veut la nature pour son équilibre. Comment l’humain voit la nature ? Comme un idéal.

En effet, la nature possède un équilibre indispensable à sa survie. L’humain ne l’a pas compris, il cherche constamment à évoluer, à s’adapter et en l’occurence à s’identifier. Cependant chaque espèce à son propre rôle et son propre fonctionnement. La logique mathématique de la nature viserait à dire que les animaux agissent selon leur capacité à survivre dans notre monde. C’est pourquoi l’humain ne peut s’identifier à une espèce qui agit pour sa survie. Chercher à adapter son mode de vie en calquant ses actions sur celles de la faune et de la flore est probablement une erreur. Le fonctionnement biologique de chaque espèce influence les actions de celles-ci, l’humain ne peut s’imaginer parfaire sa façon de vivre en imitant les relations internes aux espèces. Par exemple, la symbiose des arbres, symbole indirecte de la solidarité floristique, serait parfait pour démontrer que l’humain ne peut s’en inspirer. Effectivement, la communication entre chaque arbre est biologiquement inimitable pour l’humain. La symbiose fonctionne sur l’idée d’une communication par les racines entre chaque arbre. 

L’ego de l’humain le pousse à vouloir imiter ce qui lui parait le plus pertinent pour son confort. Or, il imagine une société solidaire en sachant pertinemment qu’il ne peut l’atteindre. Il sait que la société solidaire n’existe pas, car comme dans la nature, il y a un équilibre obligatoire, une histoire de nuances. C’est pourquoi, à travers cette idée d’équilibre, l’Homme a peut être déjà inconsciemment copié un certain modèle sociétal dans la nature. 

QUOD ERAT DEMONSTRANDUM

Pour résumer, imiter le modèle sociétal d’une forêt ou d’une ou plusieurs espèces animales ou végétales est selon moi assez absurde. L’humain n’a pas la capacité, ni biologique ni psychologique, à adapter son modèle de vie à celui d’une espèce qui ne lui ressemble que très peu.