Un acte brave et grave

Un délit justifié ? Ayant une femme atteinte d’une x maladie et qui peut mourir à tout moment, M.Heinz est un homme aux moyens financiers médiocres. Envahi par l’amour, il tente tant bien que mal de demander à un pharmacien, le médicament qui serait le remède idéal. Ce dernier refuse pour cause d’un prix bien trop élevé. M.Heinz décide donc de le voler. Serait-il donc raisonnable de le condamner ? Nous allons démontrer ici que le vol est, certes, un crime, mais pas pour autant injustifié.

Un crime reste un crime 

         Tout d’abord, voler pour un intérêt personnel, est un crime. Voler pour sauver une vie, est un crime aussi.  Voler, est globalement un crime. Autant dire que, d’après l’article 311-3 du Code pénal, le vol est puni d’une amende de 45 000 euros et de 3 ans de prison.

Rappelons le contexte : M.Heinz n’a pas pu payer le seul et unique médicament pouvant soigner sa femme malheureusement mourante, car celui-ci était trop cher. Le prix étant non négociable, M.Heinz n’écoute que son cœur et non le respect des lois. En soi, qu’est-ce que donc le respect des lois ? Les citoyens sont obligés de respecter celles-ci, afin de permettre une vie en société organisée et d’éviter le développement de la loi du « plus fort », car comme dirait Abbé Pierre :  » La liberté prise comme un absolu peut conduire soit à l’anarchie la plus complète, soit à la loi du plus fort, c’est à dire la barbarie ». Cette histoire fait donc polémique autour de lui : doit-on le juger ? Bien évidemment, beaucoup pensent que la sentence est irrévocable et qu’il doit donc être jugé d’office. Si le prix du médicament était autant élevé, c’était pour une bonne raison. En effet, nous devons penser aux scientifiques qui se sont démenés, corps et âme  pour créer ce médicament.

Cependant, l’amour justifie-t-il le vol ?

Mais derrière ce crime : une solidarité 

Le vol peut être parfois la seule façon de survivre. Pourtant, dans certains cas, il ne doit pas être commis. Or ici, dans le cas de la santé d’une personne qui est en danger de mort, cela pourrait être compréhensible plutôt que condamnable. Dans une société dite civilisée, c’est-à-dire humaniste, même le pire des hommes ne doit pas laisser quelqu’un mourir, que ce soit un inconnu ou un être cher. Pour compléter la réponse de la question posée dans la partie précédente, qui était celle-ci : doit-on le juger ? Il est important de souligner le fait que, même si beaucoup pensent que la sentence est irrévocable, beaucoup plus pensent que le jugement n’est pas envisageable, du fait qu’il n’a tué personne, mais plutôt sauvé une vie, et que ce n’est qu’une question d’argent. Mettons-nous à sa place, ne serait-ce qu’un instant. Imaginons que nous sommes père ou mère de famille, où notre enfant est gravement malade. Le laisser mourir à cause d’un manque d’argent ne serait-il pas plus cruel que de voler ce qui pourrait lui sauver la vie ? Autrement dit, ne serait ce pas plus condamnable que le fait de voler ? Car en effet, laisser mourir quelqu’un est aussi un crime. Il semblerait que laisser mourir une personne en n’ayant rien tenté, serait une forme de lâcheté et donc quelque chose d’inhumain. Dans la vie on nous apprend à se soucier des autres, à respecter les autres. Il ne faut pas oublier qu’avant tout, il y a la solidarité.

Une peine atténuée 

Enfin, après un long débat opposant deux opinions, il serait donc acceptable que cette situation aboutisse à une condamnation. Ainsi, pour respecter les lois mais aussi pour lui rappeler que le vol est interdit, nous allons quand même le condamner. Néanmoins, sa peine sera atténuée et adaptée à sa situation, car, bien évidemment, nous respecterons les lois, mais le cas présent reste humainement pardonnable.

 Une condamnation de 8 mois avec sursis, sans amende, étant donné les problèmes financiers de l’accusé, serait à suggérer.

Une réflexion sur « Un acte brave et grave »

  1. Tout d’abord, toutes mes excuses pour ma distraction : je n’avais pas vu cet article. Je ne le noterai donc pas avant demain, pour vous laisser le temps de l’améliorer.
    Peu à faire au début : c’est simple et efficace. La thèse est clairement annoncée. Vous tenez bien compte de notre thème culturel avec vos intertitres, même s’ils gagneraient à être mieux formulés.
    Attention aux oralités : à l’écrit, c’est « Voler est un crime » – et il manque parfois de la ponctuation. Evitez aussi les doubles connecteurs : « car » = « en effet », même si, dans l’ensemble, c’est très cohérent. Vous êtes l’une des seules à manier le « Autrement dit » qui permet d’expliquer.
    N’hésitez pas à faire une anaphore (au moins 3 fois) avec « voler ». Vous faites des nuances pertinentes. Allez cependant au bout de vos idées : pas de lien entre la « loi du plus fort » et la polémique ; expliquez donc le problème de la loi du plus fort.
    Prenez à partie votre lectorat.
    Si je récapitule : article d’opinion qui correspond déjà très bien à ce uqi est demandé, avec quelques points à préciser.
    Bon travail !

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