Criminel ou sauveur ?

M. Heinz est sur le point de perdre sa femme, celle-ci étant souffrante au plus haut point. Seul un médicament pourrait la sauver or celui-ci se situe bien au dessus de leurs moyens. Cette situation amène à un dilemme cornélien, faut-il laisser mourir sa femme sans soutien ou voler le bien du pharmacien ? M. Heinz, lui, a fait son choix en volant le pharmacien qui ne voulait pas lui faire crédit du graal. En conséquence de ses actes il fût jugé, nous revenons sur cette histoire floue.

Le droit à la vie est universel…

La vie humaine est unique,irremplaçable,inestimable, elle n’est donc pas marchandisable. L’égalité n’est-elle pas un droit dont tout le monde devrait pouvoir profiter ? Riche ou pauvre nous devrions tous avoir le droit de vivre. Ce n’est donc pas un médicament au prix d’un diamant qui devrait l’empêcher de continuer sa vie. Qu’aurait alors valut sa vie à lui si il n’avait pas sauver sa femme ? Qu’aurait penser les autres d’un tel agissement ? Qu’aurait-il fait de sa vie avec un tel poids sur ses épaules ?Qu’aurait-il dit pour se justifier de ne rien avoir fait alors qu’il en avait les capacités?

…Mais il y a des lois…

Toutefois, tout ne lui est pas pardonnable. Toute personne se doit de respecter les lois. De plus, il savait les sanctions qu’il risquait en volant, c’était un acte réfléchi et prémédité, il savait ce qu’il allait faire. Le médicament était la propriété du pharmacien, n’oublions pas que le droit de propriété est lui aussi universel. Le pharmacien ne devait certainement pas avoir les moyens de donner ce médicament dû à son prix élevé. Il a peut être une femme des enfants et ne peut pas se permettre de perdre son travail. Mais celui-ci doit aussi respecter les lois et en particulier celle de non-assistance à personne en danger en conséquence le pharmacien aurait donc dû lui donner le médicament ne serait ce qu’à crédit ou même simplement l’aider à trouver une meilleure solution.

…Cependant ne faut-il pas accorder plus d’importance à l’amour qu’à la loi ?

Ne serait-ce que par amour pour sa femme il n’aurait pas pu la laisser mourir, son amour pour elle est plus fort que son dévouement à la loi. Il se doit d’être avec elle « dans la santé comme dans la maladie ». Comment peut-on dire aimer quelqu’un et ne pas l’aider lorsque celui-ci en a le plus besoin ? Peu importe ce que M. Heinz aurait fait, c’est à dire soit laisser mourir sa femme soit voler le pharmacien il aurait été passible de sanctions, soit pour non assistance à personne en danger soit pour l’appropriation d’une chose appartenant à autrui, contre sa volonté, il paraît donc logique à sa place de voler le pharmacien, si il faut être sanctionner quitte à ce que sa femme reste en vie. Est-ce vraiment morale de laisser mourir quelqu’un car il n’a pas les moyens de se soigner ? L’argent ferait-il oublier le principe de solidarité aux Hommes ?

Le verdict du jugement

Suite à cet acte passable de 3 ans d’emprisonnement et 45 000€ d’amende. M. Heinz fût jugé à la cour fédérale en Allemagne à Karlsruhe. Lors de son procès eut lieu un accord pour circonstances atténuantes notamment concernant l’assistance de personne en danger, il faut savoir que la non assistance en personne en danger est plus grave que le vol puisque les peines encourues sont supérieures, (5 ans d’emprisonnement et 75000€ d’amende). Sa peine a donc été allégé, également grâce à sa femme et sa famille ainsi qu’à leurs témoignages touchant jouant en sa faveur. M. Heinz écopera finalement d’une peine minime de travaux de dommages et intérêts pour le pharmacien au vu de cette acte non jugeable où la loi ne peut s’appliquer en étant juste pour chacun.

 

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