Le gentrification des quartiers par le vert

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L’article de Terraeco pointe à travers l’exemple de New York comment l’aménagement d’espaces verts provoque une augmentation des loyers et de fait, la gentrification d’un quartier. La High Line, ancienne voie ferrée qui parcourait l’Est de Manhattan, a été aménagée en promenade plantée, générant une augmentation des loyers de 103 % entre 2003 et 2011, d’après le New York Times. Faut-il renoncer à verdir les quartiers pour ne pas entraver la mixité sociale ? Personne ne conteste pourtant le bienfait de ces poches de nature en ville.

A Paris, ville où les parcs occupent 20% de l’espace au sol, le phénomène a été étudié par un groupe de chercheurs. Un découpage de la ville en lots de 2000 habitants, les IRIS, a permis de mettre  à jour que « ce sont plutôt les ménages aisés qui vivent dans les IRIS les plus végétalisés. » Pourtant, du fait de l’histoire de la vile, le phénomène apparait moins nettement.  Les catégories pointées comme les « gentrifieurs » (professions de l’information, des arts et des spectacles) « vivent aussi dans des quartiers très bétonnés – peut-être parce qu’ils privilégient la position centrale de leur logement pour mieux exercer leurs activités ».

Lire l’article : http://www.terraeco.net/Gentrification-verte-quand-la,57152.html