LE THÉÂTRE : UNIFIER POUR MIEUX REGNER

Le genre théâtral compose une grande partie de la Littérature depuis l’antiquité jusqu’à aujourd’hui. Le théâtre, qu’il soit lu ou représenté présente une spécificité : il peut être argumentatif ou polémique. Le théâtre est une forme vivante de littérature, qui se prête à défendre des idées, de par ses dialogues qui peuvent adopter une forme argumentative, et par sa double énonciation. Est-il alors possible d’unir différents individus afin de créer un peuple? Nous allons donc démontrer que par le divertissement, le théâtre peux réussir à communiquer un message afin de rallier plusieurs personnes autour d’une idée.

 

DIVERTIR POUR MIEUX INSTRUIRE

La première chose qui nous vient à l’esprit lorsqu’on parle de théâtre est le plus souvent divertissement ; autrement dit c’est un loisir qui est agréable à regarder. Le théâtre est effet considéré comme un art, et l’art est synonyme de divertissement. Tartuffe de Molière reprend les bases de l’humour : l’ironie ou l’absurde, ce qui permet au dramaturge d’amuser le public. De ce fait, lorsque le spectateur est divertit, il est bien plus captivé par la pièce. Cela facilite le dramaturge à transmettre son idéologie. Le but est alors d’unir des individus divergents au travers de la célèbre devise « Plaire et Instruire ».  La pièce Molière, Dom Juan, critique plusieurs aspects de la société (médecine, censure, religion) dans un but de rassembler un maximum d’individus autour de l’idéologie du dramaturge.

 

UNE REPRODUCTION DE LA RÉALITÉ

Le théâtre peut insuffler un élan de remise en question de par sa provocation et sa vocation à guérir les mœurs de la société, par la parodie et l’usage de quiproquos qui feront forme de piqûre de rappel à ceux existant par ailleurs dans la vrai vie. En effet le théâtre peut être à la tête d’un mouvement de critique, comme dans Cyrano de Bergerac où l’on perçoit les classes sociales de l’époque comme une idée saugrenue et sans réelle composition (notamment par l’idiotie du personnage éponyme). Les spectateurs se retrouvant face à une situation à laquelle ils sont habitués, sont de suite captivés et ensorcelés par la scène. La transmission du message est donc grandement facilitée, toujours dans le but d’unification d’un peuple.

 

UN ART PLUS ACCESSIBLE

Le théâtre n’est pas l’un des arts les plus difficiles à comprendre. Il suffit de savoir parler et écouter la langue proclamée et de comprendre les principales idées énoncées, et voilà, le tour est joué. De nouveaux partisans vont se rallier à votre cause. En effet, lors de la période des lumières, la plupart des individus ne savaient pas lire. Le théâtre, par sa simplicité de compréhension est donc un moyen d’unir plus de monde autour d’une idée. De plus, le coût des livres à cette époque était bien plus important qu’à nos jours, ce qui n’enviait pas le peuple à apprendre à lire. A contrario, le théâtre était moins cher et souvent gratuit (théâtre de rue), incitant le peuple à explorer et expérimenter cet art.

 

CONCLUSION

Le théâtre divertit. Le théâtre reproduit la réalité. Le théâtre utilise l’ironie. Le théâtre est un des arts le plus facile à comprendre. Le théâtre permet donc une facile transmission de messages et d’idéologie, ce qui aide, au final, à l’unification de différents individus, dans un but de créer un peuple forgée derrière une idée.

2 réflexions sur « LE THÉÂTRE : UNIFIER POUR MIEUX REGNER »

  1. Le problème du titre est qu’il s’agit de la devise du Classicisme (Molière and Co). Or, notre discussion porte sur les Lumières. Le propos est donc, d’emblée, confus. A moins de montrer que les Lumières ont repris les principes mêmes du Classicisme ? Mais ne risquez-vous pas de perdre de vue le sujet posé ?
    La thèse est claire, mais quel lien faites-vous entre la double énonciation et l’union ? Dans l’ensemble, soignez la cohérence de votre propos.

    Partie intéressante et pertinente autour de Molière. Mettez bien les titres de pièces en italiques ou soulignés. Distinguez « Tartuffe » (qui a entraîné l’exclusion de Molière de la Cour, du « Dom Juan ». Voyez les idées (et non les idéologies, terme péjoratif qui nous renvoie à un système politique) défendues par le dramaturge dans ces deux pièces.

    Le travail semble inachevé. A compléter.

    D’un point de vue grammatical, attention à la conjugaison. Profitez de ce travail pour vérifier tous les verbes dans le « conjugueur » du Bescherelle.

    Bon travail ! Vous avez jusqu’au 20 mai !

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