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Comme une feuille bercée par le vent, chaque arbre ne trouve pas sa place

«  Seuls, nous pouvons faire si peu ; ensemble, nous pouvons faire beaucoup », écrivait Helen Keller. Vous élèves de BTS, nous vivons dans une société ou l’homme a besoin de la solidarité. Plus qu’un besoin, Plus qu’une condition, plus qu’une exigence, elle est indispensable, sans celle-ci, nous serions dans une société dictée par la loi du plus fort, ou les plus faibles seraient en bas de l’échelle. Nombreux sont les exemples de solidarité qui existent à travers notre société, ils apportent un équilibre, de la stabilité dans un monde où tout pourrait changer rapidement. La solidarité est aussi la base de la vie d’un groupe et un fondamental d’une société qui souhaite vivre sereinement et en paix. Nonobstant, notre société moderne n’est absolument pas solidaire, certaines personnes ou groupe de personnes brident celle-ci pour leurs simples intérêts personnels, par malveillance ou par inconscience. Demeure-t-il pas une société harmonieuse et respectueuse où tous les individus sont solidaires entre eux ?  Que pensez-vous de la forêt ? On affirme fréquemment qu’elle est calme, harmonieuse, du fait de ces arbres qui sont là depuis longtemps et qui ont l’air de vivre paisiblement, sans encombre. De même, pour les animaux qui ont l’air de l’épanouir et de vivre leur vie dans un lieu unique en son genre. Peut-on calquer la forêt comme un idéal modèle réduit d’une société solidaire ? Nous allons montrer que la forêt solidaire peut être une maquette de notre société malgré qu’il ne faut pas entièrement l’imiter

La forêt  « solidaire » a son charme,…

Tout d’abord, la forêt est un lieu important, où des milliers d’espèces  vivent. Elles sont les rescapés de plusieurs milliers d’années parfois, tout ça grâce à la solidarité. Le saviez-vous ? Un arbre a besoin de place pour se développer et capter le maximum de lumière, sauf que cette règle immuable est maquillée. En réalité les arbres ont besoin d’être bien entourés. Grâce à  leurs racines, les arbres ne captent pas uniquement l’eau du sol, ils communiquent de quoi se nourrir, s’échangent des informations les uns entre les autres. Ensemble, ils savent qu’ils seront plus forts pour faire face aux intempéries par exemple. D’autre part, contre les attaques d’insecte, les arbres émettent des gaz pour les faire fuir, si les arbres voisins ont le même problème, ils vont l’imiter pour se défendre de la même façon. C’est une belle preuve de solidarité, ils ne sont pas les seuls végétaux forestiers à faire ceci : les champignons jouent aussi un grand rôle dans cette transmission, c’est un peu la fibre internet de la forêt.  De sorte, la communication est essentielle ; c’est faire connaître quelques choses ou faire passer d’une personne à une autre. Dans les forêts, les végétaux ne sont pas les seuls à prospérer et à vivre ensemble.  Les animaux sont moins représentés mais, font vivre une forêt. De la même façon que les végétaux, les animaux sont solidaires entre eux. Ayant une communication différente que les arbres, ils arrivent à correspondre, à s’aider, à survivre. Notamment, les écureuils vivent la plupart du temps seul la journée, mais lorsqu’il faut surmonter un obstacle comme l’hiver : un prédateur comme les martes, où des carences comme des stocks de noisettes, ils se regroupent et font face à leurs problèmes. De cela naissent des idées d’harmonies, de vie paisible, de solidarité… Mais ces idées ne cachent-elles pas le vrai visage de la forêt ?

…ne pas la pousser,…

A priori, la forêt semble être l’exemple parfait d’un regroupement d’individus jouant de la solidarité pour vivre. Malheureusement, tous les êtres vivants n’ont pas la même mentalité et si on s’avance d’un peu plus près, c’est la loi du plus fort et chacun pour soi. Une société solidaire ne peut pas être créée avec ses caractéristiques pourtant, il y a des oppositions, des guerres puis des morts… Évoquons, les plantes envahissantes qui empêchent les autres de pousser, un lapin attrapé par un renard ou encore un chêne attaqué par un champignon qui provoque la mort d’un d’entre eux. Assurément, c’est cette image que l’on devrait avoir de la forêt, et où est la solidarité la dedans ? « La solidarité, c’est aidé chacun à porter le poids de la vie et à la rendre plus facile » écrivait Henri- Frederick Amiel. C’est-à-dire, que chaque être vivant devrait être respectueux envers l’autre et vivre en symbiose. Symbiose signifiant une association durable et réciproque entre deux individus. En somme,  si cela devait définir la solidarité, on ne pourrait pas qualifier la forêt de solidaire : si les individus s’opposent on ne rend pas la vie facile à son opposant. Tout comme pour le poids de la vie, pour les animaux, les végétaux connaissent-ils la réponse ? Sommes-nous les mêmes, alors pourquoi les copier ?

…à devenir ce que l’on doit hêtre

Certes, la forêt est un endroit avec plein d’enseignements à tirer et peu ne pourront dire le contraire, mais s’il fallait imiter la forêt pour avoir une société solidaire, nous reviendrions à un état beaucoup plus primaire. En outre, il ne faut pas douter de la force et l’intelligence de la faune et de la flore, or nous ne vivons pas dans le même monde, ils sont différents dans plein de domaines. Nous sommes plus développés qu’eux, même si parfois nous revenons à la base. Si nous venons à changer les règles, la société sera différente et peut-être pas « meilleure » qu’elle n’était avant. Il faut pour cela trouver un point d’équilibre entre les personnes : une vraie société solidaire pourrait se dessiner. On peut copier, imiter, reproduire quelqu’un ou quelques choses : rien ne l’interdit, il faut absolument que ce choix soit logique et raisonné en contrepartie. Seules ces options feront avancer notre société vers une solidarité encore plus forte, pensez-vous que chaque individu pourrait le faire ? Etes-vous le premier ?

Pour conclure, la forêt est jonchée de nombreux exemples de solidarité, même si comme nous, des éléments perturbent celle-ci. La vie est différente dans les deux cas et n’est pas comparable, copier ceci doit être superficiel. Il ne faudrait pas avoir une base commune, mais seulement avoir chacun un exemple de solidarité qui soit pensé et réfléchi pour faire avancer notre société. Les plus petits sont la plupart du temps, l’exemple des plus grands…

 

La forêt : entre harmonie et individualisme

« Quand un arbre tombe, on l’entend; quand la forêt pousse, pas un bruit ». Ce proverbe africain défini ce que l’on recherche au sein d’une forêt : la tranquillité, le répit, la paix. Nous avons à l’esprit que la forêt abrite de nombreux être vivants et qu’ils parviennent à cohabiter dans une atmosphère d’harmonie. Cependant, cela ne serait-il pas qu’une illusion? Une image pour rendre la forêt plus attractive, plus envieuse? Vous cher citoyens de ce monde, pensez-vous que la forêt peut être le modèle d’une société solidaire? Nous montrerons l’égoïsme de la forêt, qui peut, néanmoins, entrainer l’esprit de solidarité, mais cependant chaque être vivant est seul.

La loi du plus fort …

          La forêt est un endroit paisible de loin, mais dès que l’on s’en rapproche nous nous apercevons qu’il n’y a qu’une seule loi : la force et le chacun pour soi. Il existe une hiérarchie, les plus forts sont rois et les plus faibles s’abaissent. Cela est l’inverse même de la solidarité. La forêt est un endroit vaste, elle n’abrite pas seulement des arbres mais, de multiples espèces d’êtres vivants. La présence de nombreux individus amplifie la difficulté à la réalisation d’une société solidaire. Nous savons qu’il y a dans le monde, de plus en plus, de différents conflits, guerres entre les individus. Prenons comme exemple un loup et une biche, ou encore, un arbre et un champignon dévastateur. Il y a un conflit qui finit par la mort, seul, d’un individu. Où est la solidarité dans tout cela? La biche n’a-t-elle pas l’aide de ses congénères? Ne voyons-nous ,donc pas, un ralliement entre les plus faibles? Une idée d’entraide ne se développerait-elle pas dans l’esprit des martyrs? Comme on dit, ensemble on est plus fort, beaucoup d’espèces devraient alors être solidaire entre eux, se soutenir pour faire face aux plus forts? Donc, la forêt n’aurait-elle pas un modèle de solidarité bien présent?

… entraîne un esprit de solidarité …

          En effet, la forêt est un endroit de symbiose, dans les deux sens. D’une part, l’association biologique, durable et réciproquement profitable, entre deux organismes vivants, et d’autre part, l’étroite union entre les individus. L’entraide est présente entre petits animaux ou encore entre plantes. Nous pouvons ressentir cette communion lorsque l’on est en forêt. Ce calme, cette tranquillité et cette confiance en soi. Les arbres sont souvent rois dans une forêt. Ils sont impressionnants, grandioses et majestueux. Dans une forêt, nous pensons, principalement, qu’elle est composé d’arbres. Cette pensée amplifie l’idée des arbres souverains. Cependant, nous pouvons voir l’union qu’ils ont avec les autres espèces. D’autres diront, qu’un arbre, c’est solitaire, mais lorsqu’il héberge en son tronc de nombreux animaux comme des oiseaux, des insectes. Peut-on dire que c’est un arbre sans aucune solidarité? Prenons d’autres exemples, comme la solidarité au sein des espèces. Les sangliers, les chevreuils, ne se déplacent rarement tout seul, ou juste pour chasser. Nous pouvons donc, voir cette cohésion entre les espèces. La forêt est assez grande pour pouvoir accueillir tout le monde, créer un univers de prospérité et d’entraide. Donc certes, il y a sûrement un modèle de société solidaire. Mais est-il pour autant exemplaire? Devrons-nous imiter ce type de modèle? N’a-t-il pas une part d’égoïsme, comme tout ce qui nous entoure?

… mais la solitude l’emporte

          Malgré les liens entre êtres vivants, chacun reste seul dans une forêt. L’arbre est imposant et ne laisse aucune place aux autres plantes pour se développer. Les insectes, même s’ils habitent dans l’arbre vont manger ses feuilles, le détruire petit à petit. Nous pouvons donc, nous apercevoir que chaque individu à une part d’égoïsme au fond de soi. Une forêt ne peut pas être le modèle de solidarité à suivre. Quand on se retrouve dans une forêt il n’y a souvent aucun bruit. Vous, lecteurs et citoyens de demain, sentez-vous solidaires face à cette solitude? Une union devrait se voir à l’instant même où nous rentrons dans une forêt. Mais le seul aspect que l’on perçoit est l’abandon. Peut-on être solidaire, uni, lorsqu’on ne ressent aucun lien dans un endroit?

Pour conclure, la forêt peut être un lieu de solidarité, de symbiose entre individus. Cependant, ce n’est pas un modèle de société solidaire. La solidarité est l’entraide et le fait de pouvoir compter sur les autres. Or si on se sent seul, comment pourrions-nous construire une société solidaire exemplaire? La forêt a des liens forts mais seulement dans l’intérêt d’un individu. Nous faisons donc face à une forêt individualisme, égocentriste.