Pollution de l’air : quelles solutions pour les villes françaises ?

4645618_6_5078_six-couleurs-du-vert-au-gris-pour-les-voitures_851a19d559f5a86a36769353b057b5b6La Ministre de l’écologie, Ségolène Royal, a annoncé aujourd’hui des mesures pour lutter contre la pollution de l’air, avec notamment la mise en place en janvier 2016  de pastilles de couleur sur les véhicules indiquant leur niveau de pollution.

La démarche restera volontaire pour les automobilistes. Libre aux maires de mettre en place des mesures de restriction de trafic , avec par exemple, des zones réservées aux véhicules propres.

Autre mesure, un appel à projets à destination des agglomérations prioritairement situées dans l’une des 36 zones couvertes par un plan de protection de l’atmosphère (PPA) a été lancé.  Le projet nommé « Villes respirables en cinq ans » doit permettre la mise en place de politiques volontaristes pour accélérer la mutation du parc automobile français et développer de nouveaux plans de mobilité.

Lien vers l’article du Monde :
Un autre article alarmant sur la situation des villes en Chine :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/02/02/en-chine-90-des-grandes-villes-ne-respectent-pas-les-normes-de-pollution_4567718_3244.html#

Ville : les pauvres plus nombreux dans les centres

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Selon un rapport publié par l’INSEE aujourd’hui, les populations pauvres sont plus nombreuses dans le centre des villes :  « 20 % des ménages en moyenne ont un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté. Le taux de pauvreté dans les villes-centres « atteint parfois deux à trois fois celui des banlieues et plus de quatre fois celui des couronnes périurbaines », souligne l’Insee. Plus on s’éloigne du centre, plus ce taux recule : il est de 14 % dans les proches banlieues, de 10 % environ dans les grandes couronnes.

La population des centres est donc très hétérogène, avec des populations aisées et de la grande pauvreté. L’INSEE souligne que dans les grands pôles urbains, les niveaux de vie médians « sont presque toujours plus élevés en banlieue qu’en ville-centre ».

Cette étude bat en brèche les préjugés sur la répartition des populations entre centre et périphérie des grandes agglomérations.

 

Paris : le campement des migrants de La Chapelle évacué

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Installé depuis un peu plus de deux mois sous le pont du métro de La Chapelle à Paris, le campement surnommé « Under the bridge » comptait 380 migrants de source officielle, un peu plus selon des associations. Il était devenu un symbole des défaillances de la politique d’accueil des migrants en France.

En attente de papiers et de logement, hommes seuls et familles venues d’Afrique avaient trouvé de l’aide auprès d’associations pour leur fournir des tentes pour les plus chanceux, un simple matelas pour les autres.

Ce matin, le campement a été évacué pour des raisons sanitaires, selon les déclarations de la Ministre des affaires sociales, Marisol Touraine sur France Info : « Les campements sont des lieux qui en termes d’épidémie, en termes sanitaires sont toujours des risques (…), d’abord pour ceux qui y habitent. Donc le démantèlement de ce camp répond a une exigence (…) sanitaire. Il faut évidemment veiller et s’assurer que chacun de ceux qui étaient là soit relogé rapidement, dans de bonnes conditions ».

L’article du monde : http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2015/06/02/le-campement-de-migrants-de-la-chapelle-evacue-par-la-police_4645361_1654200.html

A lire aussi, un article du Monde sur le rapport des citadins aux migrants : http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2015/06/01/dans-nos-societes-pressees-le-migrant-est-transparent_4644385_1654200.html

La cathédrale de Strasbourg couve-t-elle sa ville ?

547x365xIMAGE_20141204_26624922-644x365.jpg.pagespeed.ic.r8vlgNJfsbStrasbourg, ville historique tant dans son image que dans sa culture, souhaite depuis plusieurs siècles maintenir son architecture spécifique. Suite à la création de l’œuvre Notre-Dame, des artisans sont engagés afin de reconstruire et maintenir le bâtiment mythique de son histoire. Les financements sont fournis par ses habitants et des donateurs. Mais est-ce que cela suffit pour permettre à une ville de garder ses bâtiments et son passé à travers les âges ?

Je ne crois pas, je pense que plus que d’être une simple cathédrale, c’est la fierté de sa population, une tour qui veille sur son peuple en les enlaçant, leur rappelant tout ce qu’elle a traversé.

Après avoir eu l’idée de créer une nouvelle tour et de remplacer les pierres, les artisans ont étudié ses matériaux, sa polychromie afin de préserver la splendeur de cette mère protectrice.
Voyageant à travers l’Alsace et l’Allemagne pour trouver les pierres identiques à l’architecture d’origine la cathédrale, les artisans se sont rendus compte que les parties à restaurer sont souvent celles déjà reconstruites. Car la qualité des grès de l’époque était bien supérieure à celle de nos jours. Ces artisans veulent aussi transmettre un savoir-faire aux nouvelles générations afin que jamais la cathédrale de Strasbourg ne perde de sa magnificence.

Cette rénovation interroge la place du patrimoine dans sa ville. Une ville peut-elle vivre sans ses bâtiments, sa culture, son histoire ?
Une ville doit avoir une mémoire, transmise de génération en génération car malgré son changement de rôle symbolique en décor de cinéma et de beauté, on doit continuer à honorer cet espace en la sauvegardant comme une poule avec ses œufs afin que dans 300 ans, ses habitants soient toujours aussi heureux et fiers de faire visiter leur ville et son patrimoine.

Lien : http://www.lemoniteur.fr/article/millenaire-de-la-cathedrale-de-strasbourg-les-trois-chantiers-marquants-26624934

LANG Lorine