Internet : le bouleversement de notre lecture

Cet article de Laura Buratti, paru dans le journal Le Monde le 24 septembre 2014, est un recueil de propos de Madame Sylvie Octobre, chargée de recherche au ministère de la culture. Elle a notamment publié un livre intitulé Deux pouces et deux neurones, où elle décrypte les usages des 15-29 ans en matière culturelle, très différents de ceux de leurs parents au même âge. Elle constate également plusieurs choses. Tout d’abord, que les jeunes lisent moins de livres, et moins pour le plaisir. En effet, il y a un glissement de notre société de ce qu’on appelle les humanités vers le technico-commercial : le français devient petit à petit secondaire par rapport aux mathématiques. Mme Sylvie Octobre constate également que le numérique a changé notre façon de lire. Nos séquences de lecture sont plus courtes et très liées à la sociabilité ;  les 15-29 ans n’ont jamais autant lu mais le goût pour la lecture littéraire baisse, avec notamment l’arrivée de nouveaux outils informatiques permettant d’augmenter notre capacité de lecture (mails, commentaires, twitts, …).
Pour résumer, cet article permet de mettre en évidence que l’arrivée d’Internet bouleverse nos cultures, notamment au niveau de notre façon de lire, et que les 15-29 ans sont les plus touchés par ce phénomène.

Pour lire l’article, c’est par là que ça se passe :  http://www.lemonde.fr/campus/article/2014/09/24/les-jeunes-lisent-toujours-mais-pas-des-livres_4491903_4401467.html

 

Cet exemple témoigne-t-il d’une nouvelle culture liée à Internet ?

L’arrivée d’Internet a bouleversé nos modes de vie et a notamment créé de nouvelles cultures. Ces dernières sont apparues grâce à la numérisation de nos vies. En effet, grâce à Internet, il devient de plus en plus facile de se rassembler autour d’un point de vue, d’un hobby ou d’une envie. Une nouvelle génération est apparue, cette génération est la nôtre. Internet est un moyen de se cultiver : 96 % de la population française dispose d’un accès. Le développement des Smartphones et des tablettes numériques facilitent encore plus la capacité d’Internet d’avoir accès à la culture. En effet, il permet le rassemblement d’une base de données tellement importante que nous disposons d’un accès illimité à la découverte de cultures. D’ailleurs, le phénomène de sérendipité augmente de plus en plus. La sérendipité sur Internet est le fait de trouver par hasard une information que l’on ne cherchait pas. Enfin, il s’est avéré que depuis l’apparition du net notre façon de lire a complètement changé. Nous ne lisons pas moins mais nous lisons différemment. Par exemple, nous avons tendance à lire moins de choses au format papier mais nous consommons de plus en plus de lecture sur Internet : mails, blogs, commentaires, twitts, …
Cet exemple témoigne donc d’une nouvelle culture liée à Internet, celle d’une modification de notre lecture.

Clément RIAUD
Jacques OLIVIER

 

 

 

Comment faisaient les gens avant Google?

Papier de question

Rue89 a publié en décembre 2014 un article intitulé  » Quand on n’avait pas Google pour répondre à nos questions tordues ».

On a  découvert, à la New York Public Library, un carton rempli de papiers sur lesquels sont notées des questions diverses, datant des années 40 aux années 80. En effet, avant la naissance de Google, en 1998, les gens se posaient déjà de drôles de questions. Mais au lieu de les poser à leur ordinateur, ils interrogeaient les bibliothécaires. Ceux-ci retranscrivaient sur un bout de papier certaines de ces questions.

En voici un exemple :

« Papier peint. 9 décembre 45.

Comment je pose mon papier peint ? J’ai le papier peint, j’ai la colle. Qu’est-ce que je fais maintenant ? Est-ce que la colle se met sur le mur ou sur le papier peint ? J’ai essayé les deux mais ça n’a pas l’air de marcher. »

La pratique fut en partie abandonnée avec l’arrivé de Google. Néanmoins la  New York Public Library déclare recevoir encore 1700 questions par an.

Le fait de ne plus passer par un intermédiaire humain, la bibliothécaire, mais par la machine dénote d’une nouvelle pratique culturelle.

Les gens ont pris l’habitude de taper leur recherche sur internet plutôt que de se déplacer à la bibliothèque ou de consulter les encyclopédies.

Cette nouvelle pratique offre un accès plus rapide et plus large à la culture. Avec toutefois un soucis, le programme ne comprend pas toujours toute la subtilité d’une demande, et nous présente souvent une grande quantité de réponses non adaptées à notre questionnement.

Sur internet, l’enjeu n’est plus d’avoir accès à la connaissance mais de savoir faire le tri et d’organiser ces connaissances en fonction de leur intérêt par rapport au sujet.

 

Pour plus d’informations :

http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2014/12/29/quand-navait-google-repondre-a-questions-tordues-256800