Des algues dans nos maisons ?

Actuellement vous pensez que l’écologie et l’énergie sont deux secteurs opposés, mais saviez-vous que de plus en plus de projets énergétiques inspirés par la nature voient le jour.
L’une des pistes de réflexion les plus exploitée est celle des micro-algues.

Avec la nouvelle réglementation thermique 2020, elle imposera à cette date que tous les nouveaux bâtiments aient un bilan d’énergie positif, c’est-à-dire qu’ils doivent produire au moins autant d’énergie qu’ils en consomment. C’est pour cela que dès aujourd’hui, les professionnels du BTP réfléchissent à la façon de procéder.

Grâce à des photobioréacteurs, un système assurant la production de micro-organismes photosynthétiques en suspension dans l’eau, qui permettent de produire de l’énergie et améliorer le bilan carbone des bâtiments.

Par exemple des aquariums, installés sur les toits et les façades, peuvent rendre un bâtiment autosuffisant en énergie et même recycler l’eau.
Le principe est simple : conduire des eaux usées (celle des toilettes, par exemple) dans un bassin où croissent des micro-algues , qui se serviront de la matière organique comme nutriments.

Ce bloom (amas gluant) est valorisable de plusieurs manières. La fermentation de ces micro-algues permet de produire du biogaz utilisable comme carburant pour les véhicules verts. Une fois séchées, les micro-algues peuvent également être exploitées en biomasse.Tout au long de leur cycle de vie, les micro-algues peuvent être exploitées.
De plus ces micro-algues sont naturellement dépolluantes : elles aspirent et capturent le CO2 pour ensuite rejeter de l’oxygène.

L’univers des possibles de l’impression 3D

L’ entreprise XtreeE est une start-up innovante. Leur domaine d’activité est l’impression de structure 3D en béton et la recherche dans la mécanique des fluides afin d’optimisé la résistance et d’augmenter au maximum le champs des possibilités . Elle est située au sud de Paris, à Rungis dans un entrepôt et a été co – fondé par Alain Guillen et Charles Bouyssou. Architectes et ingénieurs travaillent en collaboration afin de créer et d’ innover constamment.

La start-up XtreeE, qui abrite une machine capable d’imprimer des façades et des cloisons avec une  grande précision. Le principe est qu’en superposant des couches de béton la structure voulu se forme petit à petit tout en se solidifiant à mesure que les couches s’accumulent. Il suffit de deux heures pour façonner une pièce de deux mètres de haut, avec des taux d’erreurs très faible. L’un des nombreux intérêts de cette technique est qu’elle peux réduire  jusqu’à 70% la consommation de ciment. Le ciment étant un liant très polluant du fait que ça vient de l’exploitation de carrière de calcaire, que ça demande une calcination à haute température, ce qui dégage évidemment beaucoup de gaz carbonique. Le prix de construction reste, lui, dans la moyenne du marché, soit 1500 euros le m².

La conception d’une telle machine a nécessité une équipe de quatorze experts : architectes, ingénieurs et autres chercheurs au sein de l’école d’architecture Paris Malaquais et de l’école des Arts et Métiers. À la fin 2015, ce projet initialement universitaire quitte les laboratoires pour être mis au service de l’industrie.

Présentation de la start up XtreeE et du concept

En Décembre 2017, XtreeE et Seaboost ont créé un récif corallien artificiel afin de tenter de recréer un écosystème qui offrira peut être un alternative permettant de lutter contre l’érosion des fonds marins et des récifs coralliens.

Le récif en impression 3D

 

Matthias Bouron

BTS AP1