La leçon solid’ du coronavirus

Le monde entier est touché depuis des millénaires par des fortes épidémies faisant ainsi des millions de morts. À chaque épidémie une élancé de solidarité est constaté. Aujourd’hui, c’est de nouveau le cas avec le Coronavirus. Un nouvel ennemi commun invisible, sans pitié, et s’attaque au monde entier que l’on soit jeunes, âgés, riches, pauvres… Toutefois, cette solidarité restera-t-elle au sein de la société une fois que l’épidémie disparaitra ?

 

 

Un coronavirus solid’

Aujourd’hui nous sommes confrontés au Coronavirus, qui est une épidémie importante faisant des milliers de morts. C’est une guerre contre un des pires ennemis dont le monde entier doit actuellement faire face. Ainsi, pour la sécurité de tous nous sommes confinés. Petit à petit de nombreux actes de solidarité tout aussi bien qu’envers nos proche mais également envers les inconnus et plus particulièrement envers celles et ceux qui sont les plus faibles et à risques se sont révélé. Cela passe par la bravoure des médecins, pompiers, militaires, policiers et tous ceux qui luttent contre ce virus livrent un combat acharné et le simple fait de rester chez soi pour minimiser un maximum la contamination de ce virus. Mais aussi par les applaudissements le soir afin d’encourager tous ceux qui sont sur la première ligne de front, les courses pour les personnes âgées ou à risques, un partage à travers leur balcon de leur musiques, chants, talents pour en faire profiter à tous, les dons faits pour augmenter le matériel est les avancées médicales.

 

Revenons en arrière

En ce moment face à cette situation : entraide et soutien sont au rendez-vous ! Toutefois, qu’en est-il des autres grandes épidémies que le monde à connue ? Les pestes, les grippes… toutes ces épidémies ont aussi été confronté à des élans de solidarité. Or, suite à chaque épidémie tout est redevenu à la « normale ». C’est-à-dire, une société globalement individualiste. L’Homme vie sa vie de son coté. À chaque épidémie nous ne retenons pas la leçon. Sauf dans les premières années qui suivent, après cela disparait.

 

Solidaire en raison d’instinct de survie

Dans ces moments durs à traverser, nous nous entraidons étant tous concerné. L’Homme se dit que plus nous resterons unis, nombreux d’entre nous resterons en vie. La raison pour laquelle nous n’avons pas retenu la leçon après les anciennes épidémies est que l’Homme se rassure en se disant que « c’est du passé » « maintenant il n’y aura plus de danger » … Alors naturellement l’Homme vit sa vie égoïstement et quand il se passe quelque chose, il redevient solidaire pour survivre. Car en effet, tous ensemble nous pouvons vire, c’est ce que démontre la thèse de Blèze Pascal : Le corps mystique. Selon lui, il y a le corps et les membres, sans les membres le corps ne tient pas debout. Il ne peut pas vivre.
Toutefois, aujourd’hui c’est une épidémie très importante. Celle-ci impact notre quotidien étant en confinement et nous rend plus solidaire que d’habitude. De plus contrairement à beaucoup d’épidémie qu’a connue l’histoire, cela concerne tous milieux sociaux mais aussi grâce aux technologie actuel nous pouvons être informé et donc retenir plus sur la situation et les solidarités. Gardons alors une lueur d’espoir, que cette solidarité reste du fait que nous l’avons tous vécu ensemble séparément dans nos logements.

Soyons, ou sommes-nous solidaires ?

Quand nous avons pris connaissance du Covid-19, quand ce virus est apparu le 17 novembre 2019, nous étions loin d’imaginer la situation actuelle. Loin d’imaginer une telle ampleur. Loin d’imaginer un confinement, qui, depuis, nous a fait réaliser la gravité de cette situation. M.Macron l’a dit : « l’épidémie du COVID-2019 était peut-être pour certains d’entre vous une idée lointaine, elle est devenue une réalité immédiate, pressante. » L’Etat fait donc appel à un comportement des plus considérables de notre part, auquel cas il se verrait renforcer son « côté gendarme ». Toutefois, est-ce à l’Etat de nous dicter notre comportement? La solidarité ne nous est-elle donc pas innée ? Nous avons une conscience, nous sommes donc capables de peser le bien et le mal, et bien agir envers autrui. Pour répondre à ces questions, nous montrerons que certes, l’Etat est là pour nous défendre et nous guider, mais qu’il ne faut pas non plus oublier que ses citoyens sont avant tout des Humains dotés d’une conscience.

 

La vertu citoyenne

Nous faisons face actuellement à une crise sanitaire sans précédent, nous sommes en « guerre ». Nous devons nous attendre à une crise de longue durée, on doit s’y préparer. On doit se protéger et protéger autrui.  Nous devons contrer ce virus. Oui, la première fonction de l’Etat est de nous défendre dans ce genre de situation, afin qu’on puisse vivre en paix et en sécurité. Il se doit d’être là, c’est une certitude. Peu de temps après avoir pris connaissance de l’arrivée de ce virus, l’Etat a pris des mesures pour que nous puissions éviter tout contact avec ce micro-organisme, ou du moins, IL essaye.  Depuis 2 mois, notre mode de vie n’est plus du tout le même qu’à la normale, et ce, pour longtemps encore.  C’est pourquoi, la vertu citoyenne, cette philosophie politique, doit refléter un comportement de vrai citoyen, respectueux, propre à la société civile. L’Etat nous l’ordonne. Comme dit précédemment, la première fonction de l’Etat est la protection envers son territoire, mais il assure également une police au service de tous. Cet Etat gendarme a été renforcé, et nous l’avons remarqué. Certes, le confinement et le respect d’autrui ne seront pas sans querelles. Cependant, concernant la solidarité, qui est un « trait de caractère », est-ce vraiment à l’Etat de nous dire comment agir envers autrui ? Autrement dit, la solidarité ne nous est-elle pas innée ?L’Etat doit-il ordonner à tous ses citoyens d’être solidaires, pour leur donner bonne conscience ?

« L’Homme naît bon, c’est la société qui le corrompt », disait Rousseau. En effet, cela voudrait dire que c’est la société qui fait ressortir le côté mauvais de l’homme.

 

dissimule notre nature

Nous sommes Humains, nous sommes bons, avant tout. Comme dit précédemment, des querelles existent, il y en aura toujours. Cependant, comme dirait Pierre Desproges, « L’homme est un être doué d’intelligence ». C’est un être doté d’une perception émotionnelle, qui est instinctive et inconsciente et fait donc appel à des sentiments, et ceux-ci sont parfois inexplicables. Il est important de ressentir des émotions puisque c’est naturel, celles-ci permettent nos motivations, nos intérêts, et donc de l’entraide envers autrui. Cette nature va nous permettre d’évaluer une situation et nous oblige à réagir, selon celle-ci. De plus, l’homme vit en société, il est habitué à vivre en groupe, l’entraide est donc quelque chose de normal, quelque chose d’évident. Il est donc naturel, que dans une telle situation de crise où l’on ne voit pas encore le bout du tunnel, on s’entraide. Depuis le début de cette crise, partout dans le pays, les Français viennent en aide aux plus vulnérables, ils se mobilisent. Par exemple, dans les immeubles, des mots manuscrits ont été déposés pour proposer différents services, comme la garde d’enfants aux courses. De plus, des dons se font, pour permettre de lutter contre l’exclusion, afin de venir en aide aux personnes qui sont le plus à risque de subir les conséquences cette crise. Par ailleurs, une autre forme de solidarité est née depuis, les personnes soignantes, sont applaudis et encouragées chaque soir, pour leur dévouement. Le gouvernement ne devrait donc pas nous dire comment nous comporter, puisque nous comprenons la situation, et sommes capables d’être solidaires. Le côté bon de l’homme ressort pendant cette crise, même si certaines personnes restent indisciplinées, il y aura toujours des exceptions.

L’Etat influence notre comportement, comme s’il n’avait pas conscience de notre nature…

 

*****

Le rôle premier de l’Etat est de nous protéger, il est donc tout à fait normal qu’elle dise à ses citoyens d’être solidaires. Cependant, nous l’ordonner, est bien dommage, quand on sait que l’homme n’est pas « stupide » de nature. Nous sommes responsables, nous le savons. Nous savons aussi ce qu’est la discipline, même si certains tendent à rester indisciplinés…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qu’elle avenir pour notre solidarité.

                 Le monde tout entier doit faire face depuis plusieurs semaines à une pandémie tristement connu sous le nom de COVID-19. C’est une guerre contre un des pires ennemis dont le monde  doit actuellement faire face. Cet ennemi qui est invisible, indolore mais que nous côtoyons peut être tout les jours.  Tout les jours les médecins, pompiers, militaires, policiers, tout ceux qui luttent contre ce virus livrent un combat acharné. Cette crise devenu mondiale a apporté avec elle une solidarité immense envers les personnes de notre cercle proche mais également envers les inconnus. Plus particulièrement pour celles et ceux qui sont les plus faibles et à risques. Mais une question ce pose : « Que deviendra cette solidarité une fois le virus vaincu ? Disparaîtra-t-elle ou perdurera-t-elle ? »

 

Une solidarité en pleine évolution:

               Ces derniers temps nous avons pu prendre part à de nouvelles actions de solidarité, comme par exemple apporter des repas chauds au personnel soignant. Mais également apporter son aide pour les courses aux personnes les plus exposées ou encore aider les producteurs locaux à vendre leurs produits. Toutes ces formes de solidarité avec cette crise mondiale ce sont développées ou ce sont amplifiées. Les Françaises et Français se sont adaptés à la situation et, portés également par un élan de civisme, s’entraident en ces temps de guerre.

De plus respecter les règles de confinements imposées aujourd’hui ne sont pas seulement pour protéger les autres mais également par solidarité. On pourrait dire au vu des événements, actions et dévouements que font la majorité des Français que nous sommes aujourd’hui au maximum de ce que peut nous apporter la solidarité.

 

Une solidarité amenée à durer ?

               Malgré tout cette solidarité sera amenée à revenir à sont stade d’avant épidémie, pourquoi ? Car cette solidarité est encouragée par la situation plus qu’exceptionnelle et aussi par civisme et bonne conscience de la population. De plus une fois cette crise mondiale derrière nous, nous reprendrons nos vies, nous n’auront peut être plus le temps pour ces actions de solidarité. Nous voudrons avant tout profiter de la vie car cette événement nous auras appris que la vie peut subitement nous être enlevée. Nous voudrons également revoir nos amis, notre famille, nos collègues de travail et tout simplement profiter de la vie. Les individus auxquels nous seront venu en aide n’auront peut être plus besoin de nous après. Mais dans nos esprits chacun d’entre nous se dira : « J’ai fait ma part des choses ».

 

Une expérience de solidarité inoubliable.

               Même si une grande partie de cette solidarité disparaîtra une partie restera en nous, comme gravée au plus profond de notre conscience. Cette crise d’une ampleur inédite pour ce siècle nous donnera une grande leçon de vie. Elle nous aura montré que malgré toutes nos technologies nous sommes loin d’être supérieur à ce que la nature peut créer et que nous ne pourront pas jouer avec elle encore des décennies.  Mais également elle nous auras appris ce que l’humanité avait à offrir de meilleur non seulement pour la planète mais également pour ceux qui y habites.

Tout ces dons, actions et autres actes de générosité resterons dans les mémoires de celles et ceux qui ont pu être sauvés. De toute celles et ceux qui ont eux ce qu’il fallait pour lutter contre ce virus. De ceux qui ont donné de leur temps, qui ont du faire des sacrifices mais surtout ceux qui auront donné leur vie pour que d’autres puissent être toujours parmi nous. Toutes ces personnes ci nous ne vous oublierons jamais, vous resterez pour nous les héros de cette guerre contre le virus.

 

Enfin, nous devons pas perdre à l’esprit que cette solidarité exceptionnelle à lieu dans des moments exceptionnels. Nous ne devons pas oublier que cette solidarité formidable est née avant tout d’une crise majeur. Même si elle disparaîtra après cette épidémie, nous auront la certitude que la guerre sera gagnée. Pour finir nous sauront toutes et tous que le jour ou nous auront besoin à nouveau d’une solidarité si grande, chacun d’entre nous répondra et jouera son rôle.

Cours à distance « solidarité » TC2 et AP2 : DURKHEIM

Voici une vidéo présentant la théorie de Durkheim, le fondateur de la sociologie.

Questions guidant l’écoute :

1) Qu’est-ce qui distingue la « solidarité mécanique » de la « solidarité organique » ?

2) Pourquoi le droit, dans une société fondée sur une organisation mécanique, est-il plus répressif que dans une société à solidarité organique ?

3) Relever la définition du terme « anomie ».

4) Qu’est-ce qui incite le peuple d’une société dite « organique » à revenir à une « solidarité mécaniste » ?

Défi : insérer une référence à Drukheim dans l’article d’opinion que vous publiez sur le  blog « Au fil de Jules ».