Le jeu

Extrait de la « Note de commentaires indicative rédigée par l’Inspection de l’enseignement agricole » du 3 juin 2015

«L’homme ne joue que là où dans la pleine acception
de ce mot il est homme, et il n’est tout à fait
homme que là où il joue. » Friedrich Schiller
«On n’arrête pas de jouer quand on devient vieux, mais on devient vieux quand on arrête de jouer.» George Bernard Shaw
« Le jeu devrait être considéré comme une activité la plus sérieuse de l’enfant. » Montaigne
Jeux de cartes, d’éveil, d’adresse, de société, de hasard, de mots, de rôle… ; jeux vidéo, jeux télévisés, jeux sportifs, jeux théâtraux… ; ou  encore jeu du sportif ou de l’artiste – musicien, acteur, plasticien…
– qui interprète sa partition… ; mais aussi jeux entre les rouages d
’une mécanique, imitation, manipulation… les activités très
variées qui sont associées au jeu concernent tous les goûts et tous les âges.
Éminemment humain, le jeu qui permet de s’abstraire
pendant un certain temps de la réalité pour s’engager
dans un espace de liberté fait l’objet de jugements très contrastés. Simple distraction pour Aristote, « divertissement » qui détourne l’homme des préoccupations essentielles pour Pascal, alors que pour Schiller «l’homme n’est tout à fait homme que là où il joue», le jeu a été tantôt rejeté comme une activité futile, voire méprisé pour les dangers qu’il suscite, tantôt au contraire valorisé pour sa gratuité, son potentiel de création et le plaisir qu’il procure.
Devenu aujourd’hui droit imprescriptible de l’enfant, le jeu s’affiche dans les cafés, se glisse dans les journaux, occupe une large place à la télévision ou sur les réseaux sociaux. À l’heure de la mondialisation, les activités liées aux différents jeux participent pleinement à l’essor industriel et économique, modifient certaines relations sociales et influencent les démarches artistiques.

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