L’amour ou la « mort-ale » : un choix entre la morale ou le cœur…

Faut-il privilégiée sa bonne conscience ou sa conscience morale ?

Digne des plus grandes affaires, l’affaire Heinz pose une réelle question morale et passionnelle. Voler ou laisser mourir . Telle est la question de notre affaire. Mr Heinz doit-il transgresser la morale citoyenne pour assouvir ses besoins de morale personnelle ? Sa femme s’avère être en danger de mort, ce cas extrême permet-il, lui permet-il, d’être « excusé » de son vol ?
Nous montrerons que Mr Heinz est un « coupable innocent « , en analysant le pour et le contre de l’affaire…

Le vol : un acte hors la loi…

Pour commencer, rappelons que tout acte de vol est condamnable. En effet, que l’on vole un objet sans valeur ou un objet très précieux, on doit être jugé, et ce quel que soit le pays dans lequel nous vivons . Heinz a volé, donc pourquoi ne serait-t-il pas condamné comme tout le monde ? La loi est la même pour tout le monde . Pourquoi Heinz aurait-il le droit de voler sans sanctions ? Si on commence à donner le droit de volé à certaine personne qui en a vraiment besoin alors tout le monde trouvera forcément un moyen d’avoir besoin de quelque chose . Un pauvre qui n’a pas à manger peut donc lui aussi être excusé de voler de la nourriture, et ce tous les jours ? L’exemple est le même, sa vie en dépend. La question de la légitimité n’a donc pas réellement lieu d’être dans ce débat a priori, car sinon la question pourrait se poser pour tout le monde, et on pourrait entrevoir un monde d’anarchie, où régnerait donc la loi du plus fort ; ce qui serait impensable pour le bien-être de notre société.

…. mais motiver par une affaire complexe

En admettant que Mr Heinz a fait un acte malhonnête, voler un médicament qui coûte un certain prix dans une pharmacie est considéré comme un délit qui mérite une sanction dans le Code pénal de tout pays. Néanmoins l’affaire Mr Heinz reste une affaire assez rare et compliquée car il a tout de même volé pour sauver la vie d’un être humain. La vie est précieuse, et la question du vol, dans ce cas extrême, peut donc se poser. En effet, il faut pouvoir distinguer deux points de vue, celui de la personne ( à savoir Mr Heinz) et celui d’une personne externe à l’affaire. Dans sa situation, comment chacun aurait-il réagi ? Je pense que le choix du vol, pour pouvoir laisser sa femme en vie, s’impose. Cet acte à bel être hors la loi, la vie d’une personne était en jeu, et c’est le plus important. Toute personne saine d’esprit aurait agi de la sorte. Solidairement parlant, un mari se doit d’aider sa femme, et ce « jusqu’à ce que la mort les sépare » !

2 réflexions sur « L’amour ou la « mort-ale » : un choix entre la morale ou le cœur… »

  1. Génial, le titre ! Bravo !
    Mais enlevez les annotations de méthode : l’amorce est à coller au chapeau, et on voit qu’il s’agit de cette étape de l’éditorial par des italiques par exemple. Pas de numérotation, de même : je vous ai plutôt recommandé de jouer sur la ponctuation (voir les intertitres du travail d’Antoine). Annoncez plus clairement votre thèse en fin de chapeau : « Nous montrerons que… »
    Argumentaire convaincant, et vous commencez bien par rejeter l’argument de la légitimité. Le 2ème intertitre est moins réussi que le 1er : trop imprécis, à revoir. L’engagement entre mari et femme aurait mérité une 3ème partie.
    Votre article d’opinion me laisse dubitative, d’un point de vue argumentatif : même si les deux parties fonctionnent, elles semblent se contredire. A la fin, on ne sait pas trop ce que vous en pensez, malgré le « je pense que », oral. Or argumenter, c »est, avant tout, défendre une thèse (revoir la fiche du 1er cours).

    Par ailleurs, la grammaire est vraiment à revoir : trop d’erreurs de conjugaison notamment. Utilisez l’onglet Bescherelle que je vous ai fait ouvrir lors du dernier cours, par exemple…

    Bon travail !

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