Le théâtre: l’art au service des oisifs

Le théâtre forme t-il un peuple ?

Rappelons que le théâtre est avant tout un art dont le but est de divertir le public, c’est un moment éphémère.

Le théâtre: l’art des privilèges

En effet, pendant des siècles, le théâtre était un art réservé à une certaine classe sociale qui est la noblesse, la royauté et la bourgeoisie le but étant de les divertir. On peut noter que Molière a énormément joué pour le Roi Soleil. Bien entendu, les pièces de théâtre se déroulait dans des lieux de prestiges comme le palais royal, naturellement a cette époque, les domestiques et les classes populaires ne pouvaient accéder a ces lieux.

Autrement dit, comment voulez-vous former un peuple alors que  par naissance, des classes sociales se voient interdire l’accès a certains lieux?

Le théâtre: une comédie en révolution

En effet, a partir du 20ième siècle, le théâtre se libère toutes les classes sociales peuvent se rendre au théâtre qui n’est plus réservé à la noblesse et aux classes élevées, mais il reste un problème.

Le rire à un prix

Le problème qui persiste est celui du financement. En effet prenons un exemple simple: un paysan pauvre n’aura pas les moyens financiers ni même le temps d’aller au théâtre, sans compter que à une certaine époque le déplacement entre la campagne et la ville était difficile et avait un coût, tandis que le paysan fortuné pourra plus facilement se rendre au théâtre.

Le théâtre: à la pointe de la technologique 

Aujourd’hui, le théâtre est totalement accessible à toutes les classes sociales, il y’a des pièces pour tout les gouts, pour tout les budgets et surtout, le théâtre est accessible sur internet et gratuitement.

Une conclusion peu comique 

Le théâtre forme t-il un peuple ? la réponse est non. En effet, à l’ère d’internet et des réseaux sociaux cela favorise l’isolement et qui plus est, le théâtre ne touche qu’une catégorie d’individu.

3 réflexions sur « Le théâtre: l’art au service des oisifs »

  1. Il ne manque que le mot clef de l’année côté prof d’info.
    Sinon sur le contenu je laisse Aline en juger…
    Mais pour info, je crois que le théâtre de rue existe depuis longtemps… Voir le debut du film Molière de Mnouchkine…

    1. Oui, tout à fait. C’est même la forme de théâtre la plus courante au Moyen-Age et à l’Age classique, comme rappelé en cours : la farce. On joue du théâtre dans les foires, comme la foire saint-Germain, les bateleurs recourent au théâtre, des troupes de Commedia dell’arte sont présentes à chaque fête… Molière est fasciné par ce type de théâtre traditionnel et il s’en inspire beaucoup.
      Ce n’est qu’à partir du XIXè que le théâtre va se cantonner aux salles de théâtre.
      Le « Living Theater » revendique, en 1968 au festival d’Avignon, de revenir au théâtre de rue ; la troupe le réclame comme un retour aux sources du théâtre, non comme une innovation. Depuis, les festivals de théâtre de rue se sont multipliés (Aurillac, Châlons…).

  2. Le titre n’est pas assez en lien avec la thèse défendue.
    Revoir le chapeau et ce qu’il doit comporter : amorce – question – problématique – annonce de la thèse.

    J’aime bien la prise à partie du public en fin de première partie : c’est ce qu’il faut faire. Mais précisez à qui vous vous adressez : à des gens de théâtre ? à des spectateurs ?
    Ne pas faire un plan chronologique : le problème se pose et s’est toujours posé. De plus, le plan chronologique nous incite à faire du descriptif, or il s’agit d’argumenter.
    Attention aux homonymes « a/à ».
    Vous avez tendance à revenir toujours au même argument : le théâtre coûte cher. Trouvez-en d’autres ! De nombreux spectacles sont gratuits, or la question politique du théâtre reste malgré tout posée.
    Justifiez cette idée en soi intéressante, d’un théâtre qui favorise l’isolement.
    Il faut donner aussi des exemples de pièces précises. Voir celles évoquées en cours.
    Employez les figures de style de l’argumentatif : gradations, énumérations, anaphore…

    Bon travail, Guillaume !

Les commentaires sont fermés.