L’État, prophète de la solidarité

« J’en appelle à votre sens des responsabilités et de la solidarité ». Ces paroles du président, Emmanuel Macron, résonnent encore dans nos esprits. L’État nous encourage à nous entraider pendant cette période de crise. Mais est-ce le rôle de L’État, de nous dire : “Soyez solidaire !” ? Sommes-nous pas assez responsables pour l’être sans cet appel? L’État doit être un pilier pour nous, citoyens, mais nous sommes tous responsables et devons savoir faire nos choix et ce qui est juste envers autrui. Cependant l’État doit rester notre guide dans la vie citoyenne.

Le pilier de notre existence citoyenne…

Aujourd’hui, nous devons faire face à une crise sans précédent dans notre histoire : une crise sanitaire contre le Covid-19. Ce virus chamboule tous nos principes et notre mode de vie, pour cela un principal acteur doit être présent : l’État. Je veux bien y convenir, écouter le gouvernement, n’est pas dans nos habitudes, nous, Français. Cependant, en temps de « guerre », l’État est là pour nous guider, et nous conseiller sur les meilleurs gestes à prendre pour protéger tout le monde. Un État, par son principe, désigne l’ensemble des institutions et des services qui permettent de gouverner et d’administrer un pays. Nous devons l’écouter et obéir. Cependant, en ce qui concerne nos sentiments, est-ce à lui de nous dire comment réagir? Est-ce à lui de nous faire prendre conscience de ce qui nous entoure? Est-ce à lui de guider notre solidarité envers autrui? L’Homme est capable de réfléchir par lui-même, c’est d’ailleurs un de nos principaux caractéristiques.

…pour devenir responsable…

En effet, l’Homme est responsable, c’est un être  vivant en société, caractérisé par une intelligence développée et un langage articulé. Nous pouvons prendre des décisions, seul, sans aucune personne morale ou physique, pour nous dicter nos actions et nos choix. De plus, naturellement la solidarité est présente dans notre ADN. Naturellement nous sommes constitués de sentiments empathique et altruiste. Naturellement, face à une crise, nous allons nous entraider. En tant que citoyen, nous avons des devoirs et des droits à respecter. L’entraide face aux pauvres, face aux plus démunis, face aux plus malheureux, cela n’est qu’une forme de solidarité dans la vie de tous les jours. Aujourd’hui, une nouvelle forme se met en place, une aide envers les aides soignants, envers les médecins, envers les travailleurs, envers les malades. Le gouvernement ne devrait pas nous dire d’être solidaire, nous le sommes déjà. Alors, pourquoi le président nous interpelle sur ce sujet? Voit-il les choses sous un autre angle de vue?

…et messager de notre union

La devise française est « liberté, égalité, fraternité ». Trois mots ayant du pouvoir. Trois mots pour décrire la nation. Trois mots qui veulent tous dire. Le gouvernement doit être le messager de ces trois mots, c’est un devoir, un principe, une responsabilité. Le gouvernement nous dit pas « soyez solidaire » mais nous encourage à être solidaire les uns envers les autres. C’est son devoir de nous guider comme un prophète vers la cohésion de la nation.

Pour conclure, l’État fait parti de nos vies à part entière. Il n’est pas simplement là pour faire suivre les règles de la nation, mais pour nous unir dans les moments difficiles. Nous sommes responsable et capable de réfléchir par nous même. Cependant, le gouvernement nous donne des conseils pour être plus proche les uns des autres. L’État a un rôle important, celui de nous unir, de nous guider, de nous s’entraider et ainsi être solidaire tous ensemble.

Une réflexion sur « L’État, prophète de la solidarité »

  1. Très beau titre, évocateur.
    Amorce très réussie (mais n’oubliez pas la majuscule de « Président » et le « ne » de la négation). Le chapeau est percutant, mais il gagnerait à être clarifié, peut-être en vous appuyant sur le sens des mots (responsable, guide…).

    Attention aux phrases toutes faites, qu’on entend tout le temps et qu’on a pris l’habitude de répéter sans y réfléchir, comme « crise sans précédent »… C’est assez faux, d’un point de vue historique, par ailleurs. Essayez de trouver des formulations bien personnelles (ce qui vous sera aisé car vous avez une très bonne maîtrise de l’expression écrite, et je pleure sur le 18 que je vous voyais décrocher à l’épreuve ET1 dans un mois…).
    Plutôt que « je veux bien y convenir », prenez à partie votre lectorat. Il n’est d’ailleurs pas assez explicite. A qui vous adressez-vous ?
    Le propos est cependant très bien problématisé, et votre définition de l’Etat pertinente et bien utilisée pour argumenter. C’est ce qu’il faut faire.

    Bravo pour les figures de style de la fin de l’argumentaire ! ça sonne bien !
    Juste revoir la distinction entre « tout » déterminant et « tout » pronom (invariable) et la ponctuation (davantage de points virgules).

    Bravo pour ce beau travail ! Continuez !

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