Leurs bourse ou ta vie ?

Un homme nommé Heinz sera jugé demain au tribunal de Nantes pour avoir volé un médicament afin de sauver la vie de sa femme. La propriété privé  est elle maintenant plus importante que le droit à la vie ? C’est à se demander si les bandits de grand chemin sont bien ceux que l’on pense…

Il aurait été plus respectable de mourir sans faire d’histoire!

Le pauvre pharmacien qui s’est fait dévalisé l’entièreté de l’unique exemplaire d’un médicament devrait certainement mettre la clé sur la porte, pour ces « voleurs comme il faut »(*1), ils sont rares de ce temps.  Étant dans les affaires, il ne devrait au demeurant pas être étranger à cet art.

Malheureusement, il impose un procès. Ce ne sera donc ni moral, ni juste, mais symbolique, contrairement aux conséquences sur la vie de Heinz et de sa famille. N’oublions pas que voler c’est mal! Selon l’histoire, pourtant, tuer sous le drapeau des puissants est acceptable. La morale fluctue selon ses derniers, la justice aussi.

Sacrée… la propriété privé? ou lucrative ?

En effet « la propriété privée est un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constaté l’exige. »(*2) La nécessité publique n’ayant pas fait le poids fasse aux empoisonneurs publiques et aux mafias semencières, (quand ce n’est pas simplement un omerta(*3) autour de ses sujets) elle ne le fera probablement pas fasse au lobby-pharma-cynique. Comble de l’ironie, ce sont les mêmes. Notre santé n’a pas finit de se faire mener par les bateleurs/bateliers Bato-Monsanter. Sortez du paradigme(*4)… et allez directement en prison sans passez par la case départ. C’est ce que risque Heinz pour avoir choisie ce qui lui semblait juste, pour avoir choisie de sauver sa femme, pour avoir choisie le droit à la vie.

Mais ce serait l’anarchie!

Dom Helder considérait que la première violence, « mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle est celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations ». Comment s’étonner de comportements criminels en réaction à cette violence. C’est la théorie de Durkheim, notre cohésion social autrefois basé sur une solidarité  mécanique se baserais maintenant sur une solidarité organique(*5). Ce qui veut dire moins de contrôle social! Ce qui veut dire plus de liberté! Mais que se passe t’il quand la liberté s’obtient sans égalité ? On romps les liens sociaux… L’absence de normes, de valeurs communes acceptées par tous est ce qui définie souvent à tord l’anarchie. Quand, comme dans cette situation, les lois des sociétés font primer l’intérêt de quelque un sur celui de la collectivité et sur le droit à la dignité humaine, ce n’est pas l’anarchie ! Non! Mais l’anomie!

Notre Satyagraha… (6*)

Des solutions sont possible comme la créations d’une Caisse de Secours Mutuels visant à assurer à tous les citoyens les moyens d’existence puisqu’elle n’existe pas encore. En 2012, L’ OMS (*7) préconise l’adoption d’un traité engageant tous les pays afin de mettre en place un fonds international public pour financer le coût de la recherche et les prix des médicaments. Ces produits seraient donc considérés comme des « biens communs » devant bénéficier à tous.   Sade: « Je vous demande maintenant si elle est bien juste, la loi qui ordonne à celui qui n’a rien de respecter celui qui a tout ». Si vous trouvez toujours que oui, qu’il ne faut pas la remettre en cause, la ré-imaginer, la dépasser, s’en passer, la trépasser … Alors continuez! Obéissez!

*1: Brassens, Stances à un cambrioleur ( https://www.youtube.com/watch?v=aQBkeq6xq_Q )

*2: Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789

*3: Loi du silence

*4: Modèle systémique

*5:la solidarité mécanique se base sur la ressemblance des membre d’une même société contrairement à la solidarité organique (exemple: la division du travail)

*6:Principe de non-violence par la désobéissance civile prôné par Gandhi contre le monopole de l’empire britannique sur le sel. 

*7: organisation mondial de la santé

 

2 réflexions sur « Leurs bourse ou ta vie ? »

  1. Qui êtes-vous, afin que je puisse vous évaluer ?
    Le titre est à revoir ; attention à la grammaire : https://www.ccdmd.qc.ca/media/homo_gram_diff_08Homophones.pdf
    De façon générale, accordez bien les adjectifs aux noms dont ils dépendent.

    Le premier intertitre est excellent. Pour les autres, veillez à éviter les abréviations, rédigez…

    Le ton ironique est bien manié, ça fonctionne. Vous pouvez ajouter des figures de style comme des gradations, qui peuvent accentuer cette distance. Pertinente citation de Brassens : revenez-y. C’est un bog, rien ne vous interdit de nous offrir un lien Youtube… – En fin de 1ère partie, quel lien faites-vous entre notre affaire et « tuer sous les drapeaux » ? L’idée « la morale fluctue, la justice aussi » est percutante. A rattacher au thème « solidarité ».
    (Parvenue là de l’article, je pense avoir deviné votre identité…)
    Attention aux familiarités du type « mener en bateau », même si je vois bien que vous faites un jeu de mots… Vous pouvez trouver mieux, je pense. De quel paradigme faut-il sortir ? Expliquez. L’allusion au monopoly est pertinente, d’autant plus qu’elle vous permet de revenir à Heinz. Mais un petit détour par le conjugueur du Bescherelle s’avère nécessaire…

    Trop de citations dans la partie suivante : sélectionnez-les et expliquez-les davantage. Vous mettez sur le même plan des personnalités qui ont défendu des idées bien différentes et c’est gênant. La notion d’anomie est cependant très pertinente ; elle mériterait d’être davantage développée.
    « Pour conclure », c’est un intertitre Bato-Monsanto ! La dernière citation de Sade est à compléter par une phrase-choc, avec impératif par exemple.

    Poursuivez ce travail sérieux et percutant, Miss Laurane !

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