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Une solidarité temporaire ?

Depuis la crise sanitaire que nous connaissons aujourd’hui avec le covid-19, le confinement et tout le problème économique que cela a engendré un nouvel élan de solidarité comme par exemple les applaudissements en soutient avec le personnel médical. Ce qui nous mène à la question suivante : « La solidarité d’aujourd’hui va-t-elle perdurer une fois que tout cela sera fini ? ». Car, étant étudiants,  on se demande si cette solidarité disparaîtra lorsque l’on annoncera la fin de la pandémie. Nous verrons que ce moment de solidarité est de passage, qu’il est néanmoins nécessaire et peut perdurer sous plusieurs formes et enfin que cette solidarité passagère a créé quelque chose de nouveaux.

 

Une solidarité éphémère

 

Tout d’abord, cet élan de solidarité soudain de la part de toute la population envers ceux qui nous permettent de continuer à vivre pendant cette crise ne saurait tardé de disparaître lorsque celle-ci aura prit fin. En effet, l’homme nous a déjà montrer par le passé que tout mouvement prend fin à un moment ou à un autre et le plus souvent à la même vitesse avec laquelle il est apparu (les mouvements politiques comme par exemple les gilets jaunes). Il est vrai de ce demander à quoi servirait de continuer à applaudir ou à soutenir que ce soit par des dons ou tout autre forme les gens qui nous permettent de vivre, de nous soigner, de ne pas rencontrer la grande faucheuse ? A quoi bon aider ceux qui nous sont indispensables ?

 

La population est atteinte de solidarité aiguë

 

Ensuite, oui les applaudissements aux balcons vont disparaître mais ce réveil de solidarité chez les citoyens pourront faire naître ou renaître d’autres mouvements solidaires dans plusieurs milieux. Par exemple pendant l’épidémie, les gens se tournent de plus en plus vers des petits producteurs locaux qui préparent ou livrent des paniers de produits de saison. Le tout est à la fois une sécurité sanitaire sur le fait qu’il n’y a aucun grand regroupement de personne pour faire ses courses, un contact direct (mais au minimum de 2 mètres) avec le producteur et l’argent donné revient en intégralité au producteur, ce qui lui permet de vivre. On pourra citer d’autres mouvements solidaires comme le regroupement des courses entre voisins, l’aide aux personnes isolées encore une fois pour faire leurs courses ou autres besoins…

 

Une solidarité en pleine métamorphose

 

Donc, la forme de solidarité que nous connaissons aujourd’hui avec des dons et des applaudissements va disparaître dans quelques temps mais cela n’empêche pas que celle-ci prenne une autre forme. En effet nous avions tendance à vouloir ce qui est à l’autre bout du monde alors que maintenant on doit faire avec ce qu’on a au près de nous. Avec ce périmètre beaucoup plus restreint nous avons du nous adapter et donc faire tout ce qu’il faut pour le lieu où nous sommes soit le mieux possible en nous entraidant, en nous connaissant mieux. Cette solidarité a créé ou nous a rappelé quelque chose qui était perdue.

L’histoire de la solidarité… ou de l’égoïsme…

Le monde entier est actuellement cristallisé par une pandémie, le coronavirus. Comme le disent si biens nos gouverneurs, « Nous sommes en guerre ». Mais cette guerre est extrêmement effrayante, en effet, notre ennemi est invisible, sans pitié, et s’attaque au monde entier. Riches, pauvres, jeunes, âgés… toutes personnes y sont confrontées. Le coronavirus, comme nous le prénommons a engendré une guerre sans règle. C’est donc pour cela que nous allons voir, peuple français, qu’une nouvelle forme de solidarité s’est créée, elle constitue notre unique arme pour vaincre ce virus meurtrier. Cette même solidarité d’aujourd’hui va-t-elle perdurer une fois que tout cela sera fini ? Nous montrerons ici que cette entraide ne défendra pas les mêmes valeurs entre aujourd’hui et demain.

  • Une omniprésence de la solidarité

Tout d’abord, je tiens à vous préciser que la solidarité constitue un pilier pour nous, population française. Et ce depuis un grand nombre d’année. Il est donc important de nous remettre dans le contexte, la solidarité a été et sera omniprésente tout au long du règne humain. Ce n’est en conséquence pas une création récente mais une sorte de mutation, d’évolution en accords avec les évènements actuels. C’est donc pourquoi je vais vous montrer que cette nouvelle forme de solidarité ne perdurera pas à la fin de cette crise.

  • La solidarité d’aujourd’hui

Maintenant, parlons présent. Il est vrai que nous avons mis au point une nouvelle forme de solidarité exemplaire. Celle-ci se dirige envers les malades atteints du COVID-19 et tous les corps de métiers qui permettent de maintenir en vie ces souffrants ainsi que notre pays. Cette solidarité prend différentes formes tels que le simple fait de rester chez-soi pour minimiser un maximum l’expansion de ce virus ou encore, les dons faits pour augmenter le matériel est les avancées médicales. Il est donc important de souligné que nous, peuple français, sommes soudés pour faire face à cette atrocité.

  • La solidarité de demain

Malheureusement, une question s’impose : cette solidarité n’est-elle pas née d’un égoïsme ? En effet, est-ce que rester chez-soi ne se fait pas par peur d’être contaminer ? Est-ce que faire des dons n’est pas simplement un acte de protection ? Car comme dit auparavant, même les personnes aisées sont touchées par cette guerre, elles se sentent donc vulnérables et les dons forment pour eux un bouclier virtuel contre ce virus. Il faut donc s’interroger sur le fait que si cette pandémie n’affectait que la classe moyenne, est-ce que les plus riches d’entre nous participeraient à cette solidarité ?

Ensuite, je pense que cette nouvelle forme d’entraide sera remise en cause à la fin de cet évènement selon plusieurs critères. Politique : étant impliqué à 100% dans cette guerre, lorsque celle-ci sera close, les politiciens devront faire des choix qui vont sans aucun doute fracturer cette solidarité. Economique : la perte conséquente d’argent lors de la pandémie aura de lourdes répercutions sur la conjoncture française. Social : en ces temps difficiles, nous sommes tous soudés, nous formons un seul corps. Mais, selon moi, ces liens entre nous, français, sont fragiles et vont se détruire par la suite.

  • Une solidarité fragmentée

Enfin, je tiens à préciser que je ne véhicule pas le fait que la solidarité en général sera anéanti. Je prône plus précisément qu’elle sera différente à la suite de notre combat. Celle-ci sera fragmentée, c’est-à-dire qu’elle sera répartie dans les entre les corps de métier. Par exemple, le corps médical va se battre de leur côté pour toucher leurs primes. D’un autre côté, les entreprises qui ont fait faillite durant cet évènement vont eux aussi remuer corps et âmes pour faire appliquer ce que notre président avait dit : « nous ferons tout pour qu’aucune structure ne fasse faillite ».

Pour conclure, vous l’aurez donc compris, la solidarité s’adapte aux évènements, ces deux termes sont pour moi liés. Cette même solidarité est en constante évolution c’est donc pourquoi la solidarité d’aujourd’hui ne perdurera pas une fois que tout cela sera fini.

Économie et innovation : les enjeux

Il s’agit de l’article de David Encaoua, Dominique Foray, Armand Hatuhuel et de Jacques Mairesse à propos des travaux du programme du CNRS. Ce programme a permis de stimuler les recherches sur l’innovation en France. L’objectif de ce programme est d’analyser la nature de l’innovation et ses effets sur les performances économiques et sociales.

Les économistes mettent en avant différentes représentations de l’innovation comme la représentation macroéconomique et microéconomique. Ils mettent aussi en avant les questions qui traitent de la recherche, le croissance et l’emploi en lien avec l’innovation. Les économistes parlent aussi de la gestion de l’innovation ainsi que la théorie de la firme innovante. Pour cela, ils font une relecture de la notion d’innovation avec ses variétés notamment dans le monde de l’entreprise avec les interrelations entre les innovations.

De plus, le sujet de l’économie et de la sociologie de la Science est traité ainsi que les politiques publiques en faveur de l’innovation.

 

https://www.cairn.info/revue-d-economie-politique-2004-2-page-133.htm#

Trend et solidarité… alors tendance?

Je ne sais pas si vous connaissez Google Trends mais voici deux copies d’écran provenant de cette base de données:

  • Vue de l’intérêt du mot clef « solidarité » depuis 2004 dans le monde (L’échelle verticale est en %).
    • J’y vois un cycle annuel, nous sommes moins solidaires pendant les grandes vacances.
    • J’y vois une baisse globale régulière que j’explique par la monté de notre individualisme (mais je peux me tromper).
  • Vue de la même recherche mais avec le filtre « Actualités », toujours depuis 2004.
    • Un pic autour d’avril 2009, date du débat sur le revenu de solidarité ou sur le délit de solidarité…

La solidarité serait donc globale et politique?

Vous pouvez commenter 😉

Pour qui et pourquoi les jeunes votent-ils en politique ?

Le magazine i-D est parti aux quatre coins de la France pour questionner les premiers concernés par l’avenir de leur pays : les jeunes. À quoi sert la politique ? A-t-elle un écho, une résonance quelconque pour vous ? 24 jeunes répondent lors d’interviews.

Leurs témoignages ici :

https://i-d.vice.com/fr/article/kzwa7y/pour-qui-et-pourquoi-ils-votent

Le bonheur est aussi une question politique

Une conférence vidéo de mars 2016 sur la réflexion de Marx Karl un grand philosophe, journaliste et sociologue.

Franck Fischbac, philosophe, professeur à la faculté de Philosophie de l’Université de Strasbourg, nous montre une autre image du bonheur.

La conférence est longue (+ de 2h) mais très intéressante, on en apprend tous les jours!

« Exiger un bonheur réel c’est d’abord exiger les conditions du malheur actuel » Marx Karl

 

Lien : https://www.franceculture.fr/conferences/universite-de-strasbourg/le-bonheur-est-aussi-une-question-politique

Les français sont-ils heureux ???

Selon un article parut dans le journal La Croix un peu plus d’un français sur deux s’estime heureux.

En effet un sondage à été effectué par la fabrique Spinoza auprès de français pour savoir s’ils étaient heureux. Le résultat montre que 5,9 français sur 10  pensent être heureux. Pour effectuer ce sondage plusieurs critères ont été pris en compte et notamment le bonheur individuel, la perception du cadre de vie et les ressorts psychologiques. Pour les français pour être heureux il faut être riche, cadre ou agriculteur, âgé et vivre dans le sud ouest mais ne pas être étudiant.

Toujours dans cet article « huit français sur dix environ sont par exemple satisfaits de leur logement et de leur environnement, même si 43 % se plaignent de la pollution ».

De plus le bonheur est également politique puisque d’après le sondage les partisans FN semblent être plus malheureux que les autres électeurs.

Nous pouvons donc nous poser quelques questions.

Et pour finir si l’on croit ce sondage alors il va falloir pour les jeunes attendre encore un peu avant d’être heureux 😉

http://www.la-croix.com/France/Les-cles-bonheur-Francais-2016-04-28-1200756679

La guerre froide au XXI ème siècle au travers du jeu

L’actualité vidéoludique rejoue la guerre froide
pour voir l’article source, cliquez sur le titre 😉Comment des joueurs peuvent-ils redessiner une carte géopolitique ? Comment de simples recherches internet à propos d’un jeu ou d’une console peuvent-elles diviser le monde en deux et comment peut-on analyser ces différences ? William Audureau, journaliste au Monde, propose une explication à la fois historique, économique, culturelle et un peu politique…

La cathédrale de Strasbourg couve-t-elle sa ville ?

547x365xIMAGE_20141204_26624922-644x365.jpg.pagespeed.ic.r8vlgNJfsbStrasbourg, ville historique tant dans son image que dans sa culture, souhaite depuis plusieurs siècles maintenir son architecture spécifique. Suite à la création de l’œuvre Notre-Dame, des artisans sont engagés afin de reconstruire et maintenir le bâtiment mythique de son histoire. Les financements sont fournis par ses habitants et des donateurs. Mais est-ce que cela suffit pour permettre à une ville de garder ses bâtiments et son passé à travers les âges ?

Je ne crois pas, je pense que plus que d’être une simple cathédrale, c’est la fierté de sa population, une tour qui veille sur son peuple en les enlaçant, leur rappelant tout ce qu’elle a traversé.

Après avoir eu l’idée de créer une nouvelle tour et de remplacer les pierres, les artisans ont étudié ses matériaux, sa polychromie afin de préserver la splendeur de cette mère protectrice.
Voyageant à travers l’Alsace et l’Allemagne pour trouver les pierres identiques à l’architecture d’origine la cathédrale, les artisans se sont rendus compte que les parties à restaurer sont souvent celles déjà reconstruites. Car la qualité des grès de l’époque était bien supérieure à celle de nos jours. Ces artisans veulent aussi transmettre un savoir-faire aux nouvelles générations afin que jamais la cathédrale de Strasbourg ne perde de sa magnificence.

Cette rénovation interroge la place du patrimoine dans sa ville. Une ville peut-elle vivre sans ses bâtiments, sa culture, son histoire ?
Une ville doit avoir une mémoire, transmise de génération en génération car malgré son changement de rôle symbolique en décor de cinéma et de beauté, on doit continuer à honorer cet espace en la sauvegardant comme une poule avec ses œufs afin que dans 300 ans, ses habitants soient toujours aussi heureux et fiers de faire visiter leur ville et son patrimoine.

Lien : http://www.lemoniteur.fr/article/millenaire-de-la-cathedrale-de-strasbourg-les-trois-chantiers-marquants-26624934

LANG Lorine