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Accusé pour avoir sauvé sa femme.

Monsieur Heinz, un homme âgé de 54 ans est accusé ce jour-même pour avoir volé dans une pharmacie un médicament X d’une somme exorbitante. Ce médicament était le seul capable de soigner sa femme mourante. En connaissance de cause, le débat prend une tout autre forme et l’avis des jurés vascillent grâce à un avocat audacieux.

Et si ce monsieur Heinz, c’était vous ? Que feriez-vous ? Monsieur Heinz, lui, a choisi sa femme. Peu importe le prix qu’il payera, il choisira toujours sa femme, comme chacun d’entre vous, un choix évident. Certes le pharmacien perd une somme importantes d’argent, mais monsieur Heinz ne peut-il pas le rembourser sur le long terme ? Doit-il être condamné pour vol ou pour avoir sauvé sa femme ? La vie de madame Heinz vaut-elle la liberté de son mari ? Quant au pharmacien, a-t-il le droit de refuser un crédit pour une telle urgence ? Certainement selon le code de l’article X diriez-vous mais oublions la loi, ne peut-il pas faire preuve de pitié, de compassion, d’empathie ou simplement d’humanité ? Le vol est un crime intolérable lorsque celui-ci a pour but un projet dangereux, malhonnête ou encore pour des usages personnels. Mais lorsque celui-ci le vol contre son gré, pour une personne démunie, à qui la vie ne tient qu’à un fil, alors l’accusé peut sûrement avoir droit à une seconde chance. Chaque homme a droit à l’erreur, oubliez monsieur Heinz,prenez plutôt le pharmacien. En refusant d’aider monsieur Heinz, celui-ci laisse donc une femme mourante, sans espoir, et sans chance de survie. Peut-on dire que si le pharmacien connaissait les enjeux et le sort de madame Heinz, il a commit un délit de non-assistance à personne en danger.Certes le cas de monsieur le pharmacien semble fort intéressant, cependant nous sommes au procès de monsieur Heinz, alors restons focalisé sur son cas déjà bien assez difficile.

Après délibération la sentence se fait entendre.

Monsieur Heinz a commis un vol, c’est donc pour cette raison que ce dernier est condamne à deux mois de travaux d’intérêts généraux. Cependant monsieur Heinz l’a fait car il en était contraint et non par envie, c’est donc pour cela qu’il n’est condamné seulement dans six mois, temps qu’il passera auprès de sa femme pendant son rétablissement. Quant au pharmacien il sera jugé prochainement pour acte de non-assistance à personne en danger.

Une justice à l’envers

Issue d’une classe pauvre, Monsieur HEINZ et sa femme vivent ensemble depuis plus de dix ans. Elle est entre la vie et la mort car elle est atteinte d’une maladie très grave; et pour survivre, elle a besoin d’un médicament que seul possède un pharmacien. Mais ce médicament est hélas trop cher pour Monsieur HEINZ.  Le pharmacien refusant alors de lui donner un crédit, Monsieur HEINZ est alors confronté à un dilemme…

Conformément aux règlements et à la loi, une personne qui commet un acte, qui s’oppose à la loi et aux règlements, se doit être punie. En effet, toute personne doit respecter les normes de la société dans laquelle elle vit. Savoir vivre en communauté aussi est une chose à souligner et à respecter davantage.

Ici, nous sommes dans un cas qui revient assez fréquemment: le vol. Monsieur HEINZ a commit un acte qui est interdit par la loi et donc doit-être jugé pour celui-ci.0 Il a volé un médicament dans une pharmacie alors qu’il en avait pas le droit. Il savait très bien ce qui l’attendait en agissant ainsi. Donc, conformément à la loi et aux règlements qui s’ensuient, Monsieur HEINZ doit-être condamné.

En effet, certaines personnes agissent de manières différentes. Pour plusieurs cas, elles le font parce qu’elles n’ont pas le le choix. Dans le cas du vol par exemple. Des gens volent par faute de moyen, parce qu’ils ne peuvent pas se proccurer la chose en question.  C’est le cas de  Monsieur HEINZ. Il a volé le médicament parce qu’il était confronté à un dilemme: soit il volait le médicament, sauvait sa femme et allait en prison; soit il ne faisait rien et se voyait vivre avec une mort sur sa conscience.

Ainsi, il a plutôt agi avec son coeur, c’est-à-dire par amour. Or, nous sommes tous prêts à faire n’importe quoi à n’importe quel moment pour sauver la vie d’un être qui nous est cher.

Une vie sauvée par un accusé.

Monsieur Heinz, un homme âgé de 54 ans est accusé ce jour-même pour avoir volé dans une pharmacie un médicament X d’une somme exorbitante. Ce médicament était le seul capable de soigner sa femme mourante. En connaissance de cause, le débat prend une toute autre forme et l’avis des jurés vascillent grâce à un avocat audacieux, un orateur renversant.

« Et si ce monsieur Heinz, c’était vous ? Que feriez-vous ? Monsieur Heinz, lui, a choisi sa femme. Peu importe le prix qu’il payera, il choisira toujours sa femme, comme vous, moi, et chacun d’entre vous, un choix, me paraît-il, logique. Certes le pharmacien perd une somme importantes d’argent, mais monsieur Heinz ne peut-il pas le rembourser sur le long terme ? Doit-il être condamné pour vol ou pour avoir sauvé sa femme ? La vie de madame Heinz vaut-elle la liberté de son mari ? Quant au pharmacien, a-t-il le droit de refuser un crédit pour une telle urgence ? Certainement me diriez-vous mais ne peut-il pas faire preuve de pitié, de compassion, d’empathie ou simplement d’humanité ? Je pense, messieurs les jurés, que le vol est un crime intolérable lorsque celui-ci a pour but un projet dangereux, ou bien malhonnête. Mais lorsque celui-ci le vol contre son gré, pour une personne démunie, à qui la vie ne tient qu’à un fil, alors seulement j’admettrais que le vol peut-être toléré. Chaque homme a droit à l’erreur, je n’évoque pas le cas de monsieur Heinz, plutôt celui du pharmacien. En refusant d’aider monsieur Heinz, celui-ci laisse donc une femme mourante, sans espoir, et sans chance de survie. Peut-on dire que si le pharmacien connaissait les enjeux et le sort de madame Heinz, il a commit un délit de non-assistance à personne en danger. »

« Certes le cas de monsieur le pharmacien me semble fort intéressant, cependant nous sommes au procès de monsieur Heinz, alors je vous demanderai à tous de rester focalisé sur son cas déjà bien assez difficile. »

« Vous avez raisons, messieurs les jurés, je vous laisse délibéré, j’espère que mes dires porteront leurs fruits. »

Après délibération la sentence se fait entendre.

« Madames, Messieurs, je sais que monsieur Heinz a commit un vol, c’est donc pour cette raison que je le condamne à deux mois de travaux d’intérêts généraux. Cependant monsieur Heinz l’a fait car il en était contraint et non par envie, c’est donc pour cela qu’il ne sera condamné que dans six mois, temps qu’il passera auprès de sa femme pendant son rétablissement. Quant au pharmacien, ce dernier sera jugé dans un second temps pour acte de non-assistance à personne en danger. »