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« Etre Jeune » selon le Général Mac Arthur – 1945

Une vision du terme « jeune » en 1945, par le Général Mac Arthur.
Il s’inspira d’un texte de Samuel Ullman, « Youth ».

« La jeunesse n’est pas une période de la vie,
elle est un état d’esprit, un effet de la volonté,
une qualité de l’imagination, une intensité émotive,
une victoire du courage sur la timidité,
du goût de l’aventure sur l’amour du confort.

On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années:
on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal.
Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme.
Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs
sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre
et devenir poussière avant la mort… »

 

Plus d’informations:
https://www.iris-astrologie.ch/po%C3%A8me-%C3%AAtre-jeune/

Biographie du Général Mac Arthur:
http://www.linternaute.com/biographie/douglas-macarthur/

Biographie de Samuel Ullman:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Samuel_Ullman 

Jeunesse versus Vieillesse au temps des Misérables!

Moi je trouve cela grandiose…

[…]

– Pitié de vous, monsieur ! C’est l’adolescent qui demande de la pitié au vieillard de quatre_vingt-onze ans ! Vous entrez dans la vie, j’en sors ; vous allez au spectacle, au bal, au café au billard, vous avez de l’esprit, vous plaisez aux femmes, vous êtes joli garçon ; moi je crache en plein été sur les tisons ; vous êtes riches des seules richesses qu’il y ait, moi j’ai toutes les pauvretés de la vieillesse, l’infirmité, l’isolement ! vous avez vos trente-deux dents, un bon estomac, l’oeil vif, la force, l’appétit, la santé, la gaîté, une forêt de cheveux noirs ; moi je n’ai même plus de cheveux blancs, j’ai perdu mes dents, je perds mes jambes, je perds la mémoire, il y a trois noms de rues que je confonds sans cesse, la rue Charlot, la rue du Chaume et la rue Saint-Claude, j’en suis là ; vous avez devant vous tout l’avenir plein de soleil, moi je commence à n’y plus voir goutte, tant j’avance dans la nuit ; vous êtes amoureux, ça va sans dire, moi je ne suis aimé de personne au monde, et vous me demandez de la pitié ! Parbleu, Molière a oublié ceci. Si c’est comme cela que vous plaisantez au palais, messieurs les avocats, je vous fais mon sincère compliment. Vous êtes drôles.

[…]

Les Misérables – Tome IV – L’Idylle rue Plumet et l’épopée rue Saint-Denis

PS: Pour ceux qui soumettent à la relecture en ces vacances de la Toussaint 2017, sachez que découvre la fracture numérique dans les Pyrénées orientales… alors patientez une petite semaine… D’autres penseraient que je suis vieux ;)))