Effacer l’apartheid, 30 ans d’une politique de ghetto à défaire

« Un apartheid territorial, social, ethnique qui s’est imposé en France », c’est selon les mots de Manuel Valls, le résultat des quarante dernières année de politique de la Ville. Lors de ses vœux à la presse, le 20 janvier dernier, le Premier ministre a également évoqué la « misère sociale » à laquelle s’ajoutent les « discriminations quotidiennes » en fustigeant «la relégation périurbaine, les ghettos» qui caractériseraient ces quartiers populaires.

Les mots sont forts, pour rappel, l’apartheid signifie : Politique dite de « développement séparé » affectant des populations selon des critères raciaux ou ethniques dans des zones géographiques déterminées. (Encyclopédie Larousse)

Mais adapté puisque on compte 2/3 d’étrangers (d’origine étrangers ou immigrés) vivant dans les quartiers dit populaires, en difficultés, en périphéries, prioritaires : les termes sont nombreux, voir l’art du politiquement correcte.

Il y a un sentiment très fort d’abandon dans ces quartiers, alors qu’il y a de vraies politiques publiques qui sont menées. Mais il faut passer d’une politique décidée en haut, à une politique de co-construction commune des politiques publiques. La secrétaire d’État à la Ville, Myriam El Khomri se retrouve donc au front, avec son ministre de tutelle Patrick Kanner, face aux multiples problèmes liés aux politiques de la ville menées et à mener.

Le problème est profond et la responsabilité est collective : elle émane de l’État, des élus et de toute la communauté éducative. La bonne nouvelle c’est que, du coup, nous devons tous avoir un bout de la solution.

Le débat resurgit suite aux événements récents, en France, mais aussi à l’étranger. On se rends compte qu’avoir « délaisser » ces populations a eu pour effet la montée du communautarisme dans ces quartiers, le sentiments de non appartenance à la République Française. Or j’ai le sentiments que les politiques, qui avaient depuis longtemps tournés le dos à ces quartiers, avec une politique de la ville inefficace, se penchent à nouveaux sur le sujet, voyant qu’il en va de la sécurité intérieurse du pays.

Alors est-ce vraiment une volonté du gouvernement actuel ou juste une façon d’apaiser les tensions en menant une politique purement politicienne ?

> Lien vers l’article : Myriam El Khomri : Apartheid ? «C’est ainsi qu’ils perçoivent leur quotidien»

http://www.liberation.fr/societe/2015/01/23/apartheid-c-est-ainsi-qu-ils-percoivent-leur-quotidien_1187478

> En lien aussi avec le travail de la secrétaire d’état « Myriam El Khomri contre l’apartheid » avec une partie sur le terrain et une autre partie débat.

http://www.canalplus.fr/c-divertissement/c-le-supplement/pid6586-l-emission.html?vid=1212226

YouTube fête ses 10 ans !

La plateforme internationale connue de tous fête ses 10 ans cette année ! Avec des débuts timides lors de son lancement en 2005, cette plateforme dont le mot d’ordre était « Diffusez-vous vous-même »  met aujourd’hui  100 heures de vidéos en ligne chaque minute et elle accueille désormais un milliard de visiteurs chaque mois.

 C’est un outil incontournable pour toutes les vidéos virales mais aussi pour les publicitaires, les partis politiques et les activistes en tout genre, nous fait remarquer Le Monde.

Je me demande lequel d’entre nous ne va pas visionner une vidéo au moins une fois dans la semaine ?  Car YouTube est ancré dans l’utilisation d’internet en obtenant la 3ème position dans les sites les plus consultés au monde. Pour l’occasion, Le Monde  a créé une vidéo retraçant les 10 vidéos-clés de YouTube.

Les tramway comme mesure de la mutation des villes

Nouveau tramway à Tours

Les villes sont en constante évolution, naturellement, par les individus qui la composent, mais également par ceux qui la fabriquent : élus, urbanistes, architectes, paysagistes, habitants… Mais dorénavant artistes et designers en tout genre sont appelés pour esthétiser les aménagements et les rendre attractifs, nous dirigeons-nous vers une nouvelle manière de penser nos villes ?

Un article du site http://www.metropolitiques.eu/ interroge sur nos nouvelles façons d’urbaniser la ville à travers l’analyse de l’insertion des tramways dans les villes françaises.

Entre communication abusive des projets et volonté d’intégrer au mieux l’habitant dans sa ville, création d’histoires urbaines et aménagements réels.

Le tramway, nouvel objet vedette du développement durable est un moyen d’analyser, d’essayer de comprendre et de se faire un avis sur nos façons de construire la ville.

Voici pour vous, futurs aménageurs que la question intéresse, le lien vers l’article : http://www.metropolitiques.eu/Des-tramways-nommes-desirs.html

Une forêt sur mon balcon

A Milan, deux tours, une de 110m et l’autre de 71m de haut ont leurs façades complètement végétalisées. Cela représente 1 hectare de végétation au milieu du béton.  Pour réaliser ce projet, 20 000 arbres, arbustes et plantes ont été nécessaires. Chaque façade d’immeuble possède son propre biotope suivant son orientation.

Cette prouesse technique permet de réduire l’amplitude thermique de 2°C entre l’intérieur et l’extérieur, ce qui permet des économies de 30% par an sur la facture énergétique.

Si ce projet se transformait à grande échelle, cela pourrait devenir très intéressant pour l’équilibre sanitaire des villes. Un arbre adulte absorbe 100 kg de poussière par jour, 2 kg de gaz carbonique par heure et produit plus d’1 kg d’oxygène à l’heure; et en tout 1 hectare de végétation comme ici rejette 6 à 20 tonnes d’oxygène par an, donc une avancée comme celle-ci pourrait permettre aux villes de dépolluer en partie l’air. De plus, cela peut être adapté à tous les budgets et réalisé dans tous les climats, c’est donc très avantageux aussi bien au niveau écologique, qu’au niveau économique pour les villes en développement. Elles pourront s’agrandir en réalisant de nouvelles tours sans se soucier de l’excès de pollution engendré, surtout que la population mondiale sera d’environ 10 milliards en 2050 alors qu’aujourd’hui, en 2015, elle est de 7 milliards.

http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/video-un-hectare-de-foret-dans-un-immeuble_356362.html

Des forts contre les catastrophes ?

Architecture résistante Dionisio González
Architecture résistante Dionisio González

L’artiste Dionisio González a conçu des forts futuristes, faits de fer et de ciment, fusionnant les rôles artistiques et architecturaux, de l’ingénieur et de l’urbaniste. Ses édifices très particuliers ont été conçus en pensant aux résidents de Dauphin Island. Situé au large des côtés d’Alabama, dans le golfe du Mexique, ce petit bloc continental est connu pour les dégâts causés par des ouragans catastrophiques et perpétuels. Lorsqu’une tempête frappe cette île d’une population de 1200 personnes, la plus grande partie du littoral est souvent balayée, obligeant les résidents à reconstruire encore et encore.

Dionisio González a dessiné des plans hypothétiques pour ses forts, prouvant que ses structures en ciment proéminentes conviendraient mieux à la population de l’île. Ces structures, pour le moment en projet, donnent une idée nette de ce à quoi pourraient ressembler les maisons de plage sujettes aux catastrophes naturelles, dans le futur.

Montage photo de Dionisio González
Montage photo de Dionisio González

Volumes cylindriques et formes concrètes, leur esthétique grungy rend ces structures ressemblantes à de vieux bâtiments futuristes envahies de végétation et en partie abimées par l’air de la mer. Conçus pour vivre dans des conditions météorologiques extrêmes, ces volumes bâtis s’insèrent dans un paysage apocalyptique. Cet architecte a su allier esthétique et fonctionnel. Ce projet représente une grande avancée pour ces endroits perpétuellement frappés par des catastrophes naturelle et permettra aux habitants de vivre dans de meilleures conditions. Ainsi ils ne seront plus en danger et n’auront plus la crainte de devoir retrouver ou reconstruire un logement après d’éventuels dégâts.

Les algues : une biomasse maîtrisée pour le bien-être de tous

Cet article montre une technologie de demain, la culture d’algues pour créer de l’électricité, du carburant et épurer l’air. Cette technologie est encore en phase de test mais en bonne voie puisqu’elle a obtenu des aides du gouvernement, de la région Pays-de-la-Loire mais aussi Ile-de-France, signe d’une volonté politique.tour-nanterre-icade-microalgue

Dans notre société, le bâtiment est l’un des plus gros consommateurs d’énergie. Ce secteur est très règlementé et normalisé d’un point de vue esthétique. Les façades sont peu utilisée pour produire de l’énergie. Les micro-algues répondent à plusieurs objectifs des plus intéressants. En effet, en servant de “deuxième peau”, cette technologie permettrait d’économiser jusqu’à 50% d’énergie pour le chauffage et le refroidissement du bâtiment. Cela permet de créer un revêtement de face multi-fonctions. Outre l’aspect décoratif, il joue plusieurs rôles fonctionnels.

C’est un des atouts qui peut rendre cette innovation indispensable car elle permettrait d’allier l’utile au décoratif.

Un autre atout de cette innovation concerne la création de matière, de la biomasse. Grâce à cette culture d’algues, nous pourrons créer du carburant (grâce à l’huile extraite) ou encore de l’électricité (grâce à la combustion de la matière sèche). Nous pouvons déjà nous imaginer des façades servant uniquement à la production de micro-algues. Il y a tant de façade qui s’y prêteraient, par exemple toutes celles des bâtiments industriels. Au lieu d’avoir un aspect de “boîte”, ces façades permettraient d’être perçues comme productrices d’énergie et donc utile. De véritables serres verticales multi-fonctions.

En plus de protéger l’intérieur du bâtiment contre le réchauffement et de produire de la matière, les chercheurs pensent pouvoirs traiter certaines eaux grâces aux algues. Alors si on récapitule, les micro-algues pourraient apporter un confort thermique, épurer l’air et l’eau et produire de la matière servant à la création d’énergie. Une façade ne pourrait certainement pas remplir toutes ces fonctions mais on peut voir dans cette innovation une porte supplémentaire vers la transition énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique.

http://projets-architecte-urbanisme.fr/symbio-2-x-tu-facade-ecologique-micro-algue/

La course à la ville verte

La green attitude est devenue aujourd’hui une préoccupation essentielle pour toutes les grandes villes du monde. Elles redoublent d’efforts et ne cessent de mettre en place des mesures pour devenir des villes durables où il fait bon y vivre.

Les pays nordiques sont connus pour leur éco-responsabilité ainsi nous retrouvons Reykjavik, capitale de l’Islande à la première place. L’Islande, en règle générale, est le pays le plus vert du monde. En effet, le gouvernement fait beaucoup d’efforts et consacre une grosse partie de son budget pour conserver cette première place. Il compte aller jusqu’à devenir la ville la plus propre d’Europe. Aujourd’hui, la géothermie et l’hydroélectricité suffisent à produire la totalité de l’énergie utilisée par la capitale. Les vélos sont largement encouragés en tant que moyen de transport.

De plus en plus de grandes métropoles s’engagent dans cette course à l’écologie. Beaucoup d’initiatives voient le jour et suscitent l’engouement des habitants : the Earth Hour, par exemple, est une manifestation organisée une fois par an à Sydney. Elle consiste à couper les lumières et débrancher les appareils électriques pendant une heure afin de promouvoir l’économie d’électricité. Autre exemple à Curitiba au Brésil, où 70% de la population utilise les transports en commun. Ces initiatives prouvent que même les plus grandes villes sont capables de devenir éco-responsables et de participer efficacement à la réduction des émissions de CO2.

http://lifestyle.boursorama.com/article/top-10-des-villes-les-plus-vertes-du-monde