Restriction de la consommation d’eau en Californie

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Voilà plusieurs années que la Californie manque d’eau : en cause, la baisse des précipitations de neige sur les reliefs et la hausse de la demande en eau pour les cultures, les piscines et les pelouses.

Ce nouvel épisode de sécheresse a entrainé des mesures de réduction de consommation d’eau. Le gouverneur de Californie, Jerry Brown, a annoncé des mesures d’urgence pour réduire de 25% la consommation d’eau dans les neuf prochains mois.

Les agriculteurs devront déclarer plus souvent les quantités d’eau utilisées, les citadins devront pratiquer l’arrosage alterné des pelouses, ou  utiliser des végétaux peu consommateurs d’eau, certaines fontaines ont été coupées à Los Angeles.

Le reportage photo publié par le journal Libération est éloquent : il montre que le modèle de gestion de l’eau actuel a fait son temps. Le partage de l’eau entre les besoins des citadins et les besoins des ruraux doit être repensé sous peine de priver des millions d’habitants d’un accès à l’eau potable, en plein cœur des États-Unis.

Le reportage de Libération : http://www.liberation.fr/monde/2015/04/07/la-californie-assechee_1236259?photo_id=729775

Pour faire état de la même sécheresse, le Nouvel Obs publie de son côté 18 images des principaux réservoirs d’eau de la Californie, avant / après : Lac Oroville, Lac Folsom, Lac Mead (Nevada).

Les images publiées par le Nouvel Obs : http://rue89.nouvelobs.com/zapnet/2015/04/05/secheresse-californie-avant-apres-258527

Le gentrification des quartiers par le vert

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L’article de Terraeco pointe à travers l’exemple de New York comment l’aménagement d’espaces verts provoque une augmentation des loyers et de fait, la gentrification d’un quartier. La High Line, ancienne voie ferrée qui parcourait l’Est de Manhattan, a été aménagée en promenade plantée, générant une augmentation des loyers de 103 % entre 2003 et 2011, d’après le New York Times. Faut-il renoncer à verdir les quartiers pour ne pas entraver la mixité sociale ? Personne ne conteste pourtant le bienfait de ces poches de nature en ville.

A Paris, ville où les parcs occupent 20% de l’espace au sol, le phénomène a été étudié par un groupe de chercheurs. Un découpage de la ville en lots de 2000 habitants, les IRIS, a permis de mettre  à jour que « ce sont plutôt les ménages aisés qui vivent dans les IRIS les plus végétalisés. » Pourtant, du fait de l’histoire de la vile, le phénomène apparait moins nettement.  Les catégories pointées comme les « gentrifieurs » (professions de l’information, des arts et des spectacles) « vivent aussi dans des quartiers très bétonnés – peut-être parce qu’ils privilégient la position centrale de leur logement pour mieux exercer leurs activités ».

Lire l’article : http://www.terraeco.net/Gentrification-verte-quand-la,57152.html

 

La fin des pseudos sur facebook ?

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Le témoignage édifiant d’un jeune homme que la politique de Facebook a obligé à exister sur le réseau social sous son vrai nom. Jusqu’à récemment, Dzibz était libre d’écrire sans la censure du bon goût et sans le regard de potentiels employeurs.  C’était avant qu’il ne reçoive un message du réseau social le sommant de mettre fin à son identité virtuelle pour redevenir Jean-baptiste : « Merci à toi, Facebook, d’avoir ruiné ma vie. Désormais, sous mon vrai nom apparaissent des statuts idiots, des récits affligeants, comme le fameux épisode du « à 100 “J’aime”, je mange le saucisson destiné à ma belle-mère », ou encore la célèbre recette de la « banane à la pomme ». Dzibz assumait, Jean-Baptiste moins.  »

Le témoignage de Jean-Baptiste sur Rue 89 : http://rue89.nouvelobs.com/2015/02/20/avant-jofficiais-masque-facebook-puis-mark-zuckerberg-a-ruine-vie-257811

La politique de facebook interdit l’usage de pseudo, chacun devant utiliser son identité réelle. Mais comment facebook réussit-il à démasquer les utilisateurs déviants ?

Rue 89 a enquêté auprès de son réseau facebook en France : « Le signalement spontané est le seul moyen utilisé par Facebook pour empêcher l’utilisation de faux noms ou l’usurpation d’identité. Une équipe de modérateurs contacte ensuite les utilisateurs de ces comptes pour leur signaler leur suspension. Ils doivent prouver leur état civil en envoyant une pièce d’identité, un permis de conduire ou tout autre document permettant de les identifier formellement suite à quoi Facebook pourra réactiver leur compte. » Mais d’autres sources montrent que le réseau social encourage les utilisateurs à dénoncer leurs amis. Ce que facebook refuse de confirmer.

L’enquête de Rue 89 : http://rue89.nouvelobs.com/2015/02/04/facebook-veut-a-tout-prix-etat-civil-257508

Qui sont vraiment nos amis facebook ?

Rue 89 diffuse le reportage photo de Tanja Hollander qui a contacté ses 626 « amis » sur facebook pour tirer leur portrait. L’occasion pour elle de rencontrer ses amis virtuels et … de découvrir de vrais amis.

Elle a décidé de supprimer tous les amis, virtuels ou non, qui ont refusé de participer à son travail photographique.

La démarche artistique interroge une nouvelle fois les relations engagées via les réseaux sociaux. Que signifie une « amitié facebook » ? En relatant cette expérience, la photographe a été surprise des heureuses rencontres occasionnées par le reportage.

Le reportage de Rue 89 : http://rue89.nouvelobs.com/2015/03/31/vaut-vraiment-ami-facebook-257879