La solidarité d’aujourd’hui  : Remède d’une France confilibre

Depuis près d’un siècle, la France n’avait pas connu une crise sanitaire sans précédent. Le 24 Janvier 2020, le coronavirus est recensé en France, l’apparition de 3 cas du COVID-19 est confirmé sur notre territoire. Ce virus encore inconnu de tous et soi-disant moins dangereux qu’une grippe, n’aura pas tardé à faire changer l’avis de nombreuses personnes. En effet, le 14 Mars l’épidémie du virus passe au stade 3 et le 17 Mars, tous les habitants du territoire sont confinés à domicile. Depuis, de nombreuses formes de solidarité sont apparues comme l’aide aux personnes âgées ou fragile, le don de masque d’entreprise aux centres hospitaliers ou encore l’entraide entre personnes dans les grandes villes. Cette solidarité permet à chacun d’avoir un quotidien moins morose et pour d’autres à pouvoir combattre ce virus dans de meilleur conditions. Cependant, la solidarité d’aujourd’hui va t-elle perdurer une fois que tout cela sera fini ?

Agissons-nous par bienveillance ou juste pas ennui ? La solidarité pourra continuer si la vie reprend son cours ? Les différentes formes de solidarité mis en place aujourd’hui vont t-elle perdurer ? Sentez-vous capable d’être solidaire comme vous l’êtes aujourd’hui ?

Nous montrerons que la solidarité d’aujourd’hui s’effacera peu à peu puis que la solidarité actuelle perdura et, pour finir que la solidarité d’aujourd’hui devra être un souvenir fort et gravé

Une solidarité éphémère

« Vivre, c’est survivre » écrivait Andre Tannoy, voici sur quoi est fondé la solidarité aujourd’hui. D’habitude, les hommes exercent de la solidarité par simple intérêt ou pour une cause qu’il souhaite soutenir. Cependant, aujourd’hui la donne n’est pas la même car le monde est confrontés à un danger qu’il ne connaît pas entièrement. Lorsque l’on sait que le principal but de l’Homme, c’est de vivre, certains comportement et agissement changent. Actuellement, certaines personnes n’exercent aucune solidarité envers ces congénères, il préfère penser a eux-mêmes et a ce qui pourrait leur arriver. Pour autant, il voudrait bien que une solidarité soit exercée pour eux. Dans les circonstances actuelle, ils existent 2 formes de solidarité. La première est basée sur un devoir et qui provient des des médecins, des infirmièr(e)s, les soignant(e)s,des militaires ou encore des personnes qui travaillent pour le fonctionnement du pays ( cultivateurs, caissières,…) Toutefois, il existe une deuxième forme de solidarité axé sur l’instinct de survie. Ce sont toutes les personnes qui sont solidaire aujourd’hui car il le faut, ce sont les entreprises qui donnent leurs stocks ou ce sont les autres pays qui fournisse des équipements. Est-ce votre statut ? Chacune de ces formes de solidarité est différentes, pourtant à l’heure actuelle, nous les regroupons pour en formé qu’une seule. De toute évidence, c’est ici que se pose un problème, nous sommes en guerre ! On essaye de montrer qu’une réelle solidarité, qui est pourtant divisé et non unanime. Dans cette sens, il est impossible que la solidarité d’aujourd’hui perdurent si demain tout devait revenir à la normale. Chacun pourra reprendre sa vie comme avant et la solidarité présente ne sera plus qu’une page de notre histoire. Peut-on l’oublier une histoire vécues ?

Une solidarité, l’instant présent

La solidarité actuelle qui c’est installé, est une solidarité forte. Chaque rôle joué par chacun est un acte de solidarité qui peut aider à sauver des vies. Le confinement, qui est plus ou moins respecté, permet de sauver des vies, mais si pour autant on donne toujours le côté négatif des choses. La solidarité actuelle permet aujourd’hui a de nombreuses personnes de ne pas souffrir et d’avoir une meilleure qualité de vie. Cette solidarité est visible partout, dans les médias, sur réseaux sociaux, dans votre immeuble… Elle aide les personnes qui ont le plus besoin à soigner des patients mais aussi à leurs donner de l’espoir. Cette solidarité va rester graver dans les mémoires de chacun. Véritablement, nous vivons l’instant présent et les répercutions de chaque instant que nous vivons sont souvent plus fort que ceux que nous ou d’autres personnes ont vécues. Nous sommes les acteurs de la solidarité. Nous sommes des personnes concernés par ceux qu’il arrive. Nous sommes et nous serons des personnes qui auront vécues cette événement. Comment pourront nous oublier ce que chacun, consciemment ou inconsciemment aura fait pour nous ? Cette solidarité actuelle, ne sera peut-être pas la même que dans l’avenir, mais des séquelles de celle-ci feront surface un jour ou l’autre. La solidarité entre voisins, entre les différents corps de métier ou aussi entre notre propre famille ne s’effacera pas, car nous sommes des acteurs de la situation. Le temps efface des choses, mais il n’efface pas le souvenir.

Une solidarité à immortaliser

Certes, le terme « solidarité » à évoluer dans notre histoire, pourtant dans le fond son sens reste le même. Les exemples de solidarité qui existent dans notre histoire ont permis de faire évoluer ce terme, mais aussi de faire réagir les Hommes. Cependant, la solidarité actuelle n’est pas nouvelle. En 1918, la grippe espagnol a fait son apparition en Europe, souvent comparé au virus actuelle ( COVID-19) car elle aussi était virulente et contagieuse. La solidarité était présente à l’époque, peut-être moins importante qu’aujourd’hui, mais elle a aidé des personnes à combattre cette maladie entre 1918-1919. Actuellement, il y a très peu de récit de cette terrible maladie, ni de récit d’acte de solidarité. C’est donc aujourd’hui qui faut réagir et conserver ce qu’il se passe. Les nouvelles technologies nous le permettent. Il faut absolument pérennisé notre histoire afin d’en laisser une trace pour nous et pour les générations futures.

 

Pour conclure, la solidarité actuelle se base sur l’instinct de survie et sur la volonté. Il ne faut pas oublier les événements que nous vivons, car comme pour nous ou comme pour les prochaines générations, notre histoire reste primordiale. Tout ne peut pas être conservé, tout comme le souvenir.

L’État, prophète de la solidarité

« J’en appelle à votre sens des responsabilités et de la solidarité ». Ces paroles du président, Emmanuel Macron, résonnent encore dans nos esprits. L’État nous encourage à nous entraider pendant cette période de crise. Mais est-ce le rôle de L’État, de nous dire : “Soyez solidaire !” ? Sommes-nous pas assez responsables pour l’être sans cet appel? L’État doit être un pilier pour nous, citoyens, mais nous sommes tous responsables et devons savoir faire nos choix et ce qui est juste envers autrui. Cependant l’État doit rester notre guide dans la vie citoyenne.

Le pilier de notre existence citoyenne…

Aujourd’hui, nous devons faire face à une crise sans précédent dans notre histoire : une crise sanitaire contre le Covid-19. Ce virus chamboule tous nos principes et notre mode de vie, pour cela un principal acteur doit être présent : l’État. Je veux bien y convenir, écouter le gouvernement, n’est pas dans nos habitudes, nous, Français. Cependant, en temps de « guerre », l’État est là pour nous guider, et nous conseiller sur les meilleurs gestes à prendre pour protéger tout le monde. Un État, par son principe, désigne l’ensemble des institutions et des services qui permettent de gouverner et d’administrer un pays. Nous devons l’écouter et obéir. Cependant, en ce qui concerne nos sentiments, est-ce à lui de nous dire comment réagir? Est-ce à lui de nous faire prendre conscience de ce qui nous entoure? Est-ce à lui de guider notre solidarité envers autrui? L’Homme est capable de réfléchir par lui-même, c’est d’ailleurs un de nos principaux caractéristiques.

…pour devenir responsable…

En effet, l’Homme est responsable, c’est un être  vivant en société, caractérisé par une intelligence développée et un langage articulé. Nous pouvons prendre des décisions, seul, sans aucune personne morale ou physique, pour nous dicter nos actions et nos choix. De plus, naturellement la solidarité est présente dans notre ADN. Naturellement nous sommes constitués de sentiments empathique et altruiste. Naturellement, face à une crise, nous allons nous entraider. En tant que citoyen, nous avons des devoirs et des droits à respecter. L’entraide face aux pauvres, face aux plus démunis, face aux plus malheureux, cela n’est qu’une forme de solidarité dans la vie de tous les jours. Aujourd’hui, une nouvelle forme se met en place, une aide envers les aides soignants, envers les médecins, envers les travailleurs, envers les malades. Le gouvernement ne devrait pas nous dire d’être solidaire, nous le sommes déjà. Alors, pourquoi le président nous interpelle sur ce sujet? Voit-il les choses sous un autre angle de vue?

…et messager de notre union

La devise française est « liberté, égalité, fraternité ». Trois mots ayant du pouvoir. Trois mots pour décrire la nation. Trois mots qui veulent tous dire. Le gouvernement doit être le messager de ces trois mots, c’est un devoir, un principe, une responsabilité. Le gouvernement nous dit pas « soyez solidaire » mais nous encourage à être solidaire les uns envers les autres. C’est son devoir de nous guider comme un prophète vers la cohésion de la nation.

Pour conclure, l’État fait parti de nos vies à part entière. Il n’est pas simplement là pour faire suivre les règles de la nation, mais pour nous unir dans les moments difficiles. Nous sommes responsable et capable de réfléchir par nous même. Cependant, le gouvernement nous donne des conseils pour être plus proche les uns des autres. L’État a un rôle important, celui de nous unir, de nous guider, de nous s’entraider et ainsi être solidaire tous ensemble.

Une solidarité temporaire ?

Depuis la crise sanitaire que nous connaissons aujourd’hui avec le covid-19, le confinement et tout le problème économique que cela a engendré un nouvel élan de solidarité comme par exemple les applaudissements en soutient avec le personnel médical. Ce qui nous mène à la question suivante : « La solidarité d’aujourd’hui va-t-elle perdurer une fois que tout cela sera fini ? ». Car, étant étudiants,  on se demande si cette solidarité disparaîtra lorsque l’on annoncera la fin de la pandémie. Nous verrons que ce moment de solidarité est de passage, qu’il est néanmoins nécessaire et peut perdurer sous plusieurs formes et enfin que cette solidarité passagère a créé quelque chose de nouveaux.

 

Une solidarité éphémère

 

Tout d’abord, cet élan de solidarité soudain de la part de toute la population envers ceux qui nous permettent de continuer à vivre pendant cette crise ne saurait tardé de disparaître lorsque celle-ci aura prit fin. En effet, l’homme nous a déjà montrer par le passé que tout mouvement prend fin à un moment ou à un autre et le plus souvent à la même vitesse avec laquelle il est apparu (les mouvements politiques comme par exemple les gilets jaunes). Il est vrai de ce demander à quoi servirait de continuer à applaudir ou à soutenir que ce soit par des dons ou tout autre forme les gens qui nous permettent de vivre, de nous soigner, de ne pas rencontrer la grande faucheuse ? A quoi bon aider ceux qui nous sont indispensables ?

 

La population est atteinte de solidarité aiguë

 

Ensuite, oui les applaudissements aux balcons vont disparaître mais ce réveil de solidarité chez les citoyens pourront faire naître ou renaître d’autres mouvements solidaires dans plusieurs milieux. Par exemple pendant l’épidémie, les gens se tournent de plus en plus vers des petits producteurs locaux qui préparent ou livrent des paniers de produits de saison. Le tout est à la fois une sécurité sanitaire sur le fait qu’il n’y a aucun grand regroupement de personne pour faire ses courses, un contact direct (mais au minimum de 2 mètres) avec le producteur et l’argent donné revient en intégralité au producteur, ce qui lui permet de vivre. On pourra citer d’autres mouvements solidaires comme le regroupement des courses entre voisins, l’aide aux personnes isolées encore une fois pour faire leurs courses ou autres besoins…

 

Une solidarité en pleine métamorphose

 

Donc, la forme de solidarité que nous connaissons aujourd’hui avec des dons et des applaudissements va disparaître dans quelques temps mais cela n’empêche pas que celle-ci prenne une autre forme. En effet nous avions tendance à vouloir ce qui est à l’autre bout du monde alors que maintenant on doit faire avec ce qu’on a au près de nous. Avec ce périmètre beaucoup plus restreint nous avons du nous adapter et donc faire tout ce qu’il faut pour le lieu où nous sommes soit le mieux possible en nous entraidant, en nous connaissant mieux. Cette solidarité a créé ou nous a rappelé quelque chose qui était perdue.

L’histoire de la solidarité… ou de l’égoïsme…

Le monde entier est actuellement cristallisé par une pandémie, le coronavirus. Comme le disent si biens nos gouverneurs, « Nous sommes en guerre ». Mais cette guerre est extrêmement effrayante, en effet, notre ennemi est invisible, sans pitié, et s’attaque au monde entier. Riches, pauvres, jeunes, âgés… toutes personnes y sont confrontées. Le coronavirus, comme nous le prénommons a engendré une guerre sans règle. C’est donc pour cela que nous allons voir, peuple français, qu’une nouvelle forme de solidarité s’est créée, elle constitue notre unique arme pour vaincre ce virus meurtrier. Cette même solidarité d’aujourd’hui va-t-elle perdurer une fois que tout cela sera fini ? Nous montrerons ici que cette entraide ne défendra pas les mêmes valeurs entre aujourd’hui et demain.

  • Une omniprésence de la solidarité

Tout d’abord, je tiens à vous préciser que la solidarité constitue un pilier pour nous, population française. Et ce depuis un grand nombre d’année. Il est donc important de nous remettre dans le contexte, la solidarité a été et sera omniprésente tout au long du règne humain. Ce n’est en conséquence pas une création récente mais une sorte de mutation, d’évolution en accords avec les évènements actuels. C’est donc pourquoi je vais vous montrer que cette nouvelle forme de solidarité ne perdurera pas à la fin de cette crise.

  • La solidarité d’aujourd’hui

Maintenant, parlons présent. Il est vrai que nous avons mis au point une nouvelle forme de solidarité exemplaire. Celle-ci se dirige envers les malades atteints du COVID-19 et tous les corps de métiers qui permettent de maintenir en vie ces souffrants ainsi que notre pays. Cette solidarité prend différentes formes tels que le simple fait de rester chez-soi pour minimiser un maximum l’expansion de ce virus ou encore, les dons faits pour augmenter le matériel est les avancées médicales. Il est donc important de souligné que nous, peuple français, sommes soudés pour faire face à cette atrocité.

  • La solidarité de demain

Malheureusement, une question s’impose : cette solidarité n’est-elle pas née d’un égoïsme ? En effet, est-ce que rester chez-soi ne se fait pas par peur d’être contaminer ? Est-ce que faire des dons n’est pas simplement un acte de protection ? Car comme dit auparavant, même les personnes aisées sont touchées par cette guerre, elles se sentent donc vulnérables et les dons forment pour eux un bouclier virtuel contre ce virus. Il faut donc s’interroger sur le fait que si cette pandémie n’affectait que la classe moyenne, est-ce que les plus riches d’entre nous participeraient à cette solidarité ?

Ensuite, je pense que cette nouvelle forme d’entraide sera remise en cause à la fin de cet évènement selon plusieurs critères. Politique : étant impliqué à 100% dans cette guerre, lorsque celle-ci sera close, les politiciens devront faire des choix qui vont sans aucun doute fracturer cette solidarité. Economique : la perte conséquente d’argent lors de la pandémie aura de lourdes répercutions sur la conjoncture française. Social : en ces temps difficiles, nous sommes tous soudés, nous formons un seul corps. Mais, selon moi, ces liens entre nous, français, sont fragiles et vont se détruire par la suite.

  • Une solidarité fragmentée

Enfin, je tiens à préciser que je ne véhicule pas le fait que la solidarité en général sera anéanti. Je prône plus précisément qu’elle sera différente à la suite de notre combat. Celle-ci sera fragmentée, c’est-à-dire qu’elle sera répartie dans les entre les corps de métier. Par exemple, le corps médical va se battre de leur côté pour toucher leurs primes. D’un autre côté, les entreprises qui ont fait faillite durant cet évènement vont eux aussi remuer corps et âmes pour faire appliquer ce que notre président avait dit : « nous ferons tout pour qu’aucune structure ne fasse faillite ».

Pour conclure, vous l’aurez donc compris, la solidarité s’adapte aux évènements, ces deux termes sont pour moi liés. Cette même solidarité est en constante évolution c’est donc pourquoi la solidarité d’aujourd’hui ne perdurera pas une fois que tout cela sera fini.

La solidarité et son avenir incertain.

Le monde entier se bat actuellement contre un nuisible invisible, nommé le Coronavirus. En effet, cette bactérie nous met à rude épreuve…. La solidarité est plus que nécessaire en cette époque, et il est de notre devoir à tous de faire en sorte que cette crise mondiale se termine le plus rapidement possible. En lien avec la période que nous vivons, nous pouvons nous demander : « Où en est la solidarité aujourd’hui ? Va t-elle perdurer à la suite du confinement? ».  Nous montrerons que même si cette entraide est aujourd’hui présente, il y a peu de chance pour cela se poursuive.

 

Une solidarité mise à l’épreuve.

Suite à une crise économique et à la perte de confiance envers les partis politiques, la solidarité a connu un déclin au cours de ces dernières années. En effet, un tel contexte n’appelle pas à la l’entraide, mais plutôt à une individualisation, où chacun fait au mieux pour sauver sa peau. Cependant, dans une situation pareille, il est plus que primordiale que la solidarité soit remise au goût du jour. Elle est d’ailleurs très simple à exercée, puisqu’il suffit seulement de rester chez nous, et d’appliquer les règles d’hygiène imposées par l’Etat.  Aujourd’hui, le simple fait de respecter ces règles fait acte de solidarité. De plus, tout le personnel hospitalier, ainsi que les personnes continuant à travailler malgré ses conditions participent tout particulièrement à cette entraide. De nombreux dons sont également effectués pour venir en aide aux hôpitaux en difficulté. En additionnant ces différents facteurs, nous pouvons prétendre que la solidarité est aujourd’hui à son apogée.

 

Une solidarité pourtant éphémère.

Malgré une solidarité prépondérante sur l’ensemble de la planète, nous pouvons déjà dire qu’elle n’est pas égale pour tous. En effet, même si il s’agit d’une minorité, certaines personnes n’ont aucun scrupule à sortir de chez eux sans raison valable, sans penser aux conséquences, de manière égoïste. Nous payons tous les frais de ses sorties provoquant la prolongation de ce confinement. Nous pouvons donc en déduire que l’entraide n’est pas solide et pas totalement encrée. Nous pouvons alors nous poser des questions quant à l’avenir de celle ci. Va t-elle perdurer dans le temps ? Si on en croit les faits historiques, les chances sont très faibles…. Par exemple, si on se réfère aux différentes Guerre Mondiales qui ont eu lieu au cours de l’histoire, durant les quelles la solidarité était plus que présente, qu’en est-il aujourd’hui ? Nous pouvons penser qu’à partir du moment où chacun retrouve sont train de vie habituel, la solidarité risque fortement de se retrouver en arrière plan, comme elle l’était avant cette crise mondiale.

Pour conclure sur ce sujet, nous pouvons dire que malgré une solidarité à son apogée, elle a de grande chance d’être remise en cause suite à cette période si particulière que nous vivons aujourd’hui.  Mais avant de penser à son futur, il faut se concentrer sur la solidarité et son présent. En effet, nous devons nous efforcer de continuer de respecter les règles fixées par l’Etat afin de sortir de cette bataille contre l’invisible au plus vite.

 

Liberté, égalité, solidarité

L’État est l’autorité souveraine qui s’exerce sur un peuple et un territoire déterminé. Il doit assurer plusieurs missions et rôles  différents comme la défense de son territoire, la sécurité de son peuple ou encore la justice par exemple. Mais, est-ce son rôle de nous dire « soyez solidaire » ?

 

La mission première de l’État: l’exercice de la souveraineté

L’État n’est pas une personne morale de droit public comme une autre. En effet, c’est le dépositaire de la souveraineté. C’est pourquoi parmi ses missions, il doit établir les différentes règles au sein de son pays qui s’imposent au corps social (sa population) et à lui-même. En ce sens, il doit également instaurer une force publique dans le but de faire respecter ses règles et ainsi garantir les droits et libertés de chacun. Lorsque les règles ne sont pas respectées, l’État se doit également de mettre en place une justice. Enfin, parmi ces rôles primordiales,  l’État doit pouvoir défendre son pays et donc organiser une armée pour d’éventuelles opérations militaires. Aucun de ces rôles n’a pour but de de dire « soyez solidaire », cependant certain peuvent le faire et transmettre cette valeur. En effet, l’État peut  mettre en place des règles ponctuelles. Par exemple le confinement obligatoire pour chacun a pour but de limiter l’expansion du virus covid-19, mais c’est également une sorte de solidarité envers le personnel soignant qui œuvre chaque jour pour sauver des vies.

l’État: le porte-parole de l’intérêt général

En plus d’être le dépositaire de la souveraineté et instrument du pouvoir politique, l’État est également le porte-parole de l’intérêt général ou du bien commun. L’intérêt général correspondant à l’ensemble des individus qui forment le peuple, c’est donc la somme des intérêts particuliers de chacun. C’est dans ce cadre que l’État va pouvoir instaurer des nouvelles règles (voir exemple ci-dessus) et donc forcer son peuple à exercer une certaine forme de solidarité. Cependant, attention l’État ne doit pas abuser de ce rôle car il ne possède pas de caractère moral en effet, il laisse ouverte la question de savoir en quoi consiste l’intérêt particulier hors, à chacun de déterminer le sien.

 

Pour conclure, même si ce n’est pas son rôle premier, dans le cadre de l’intérêt public, c’est du droit de l’État de dire à son peuple « soyez solidaire ». Cependant l’État doit tout de même veiller à ne pas abuser de ce rôle afin de remplir ses missions premières.

Nouvel article pour les TC2 et AP2

Oyé, oyé !!!

Article d’opinion à publier ici au plus tard le 31 mars. Comme à chaque fois, je ferai un retour avec des conseils d’améliorations, et je ne noterai qu’à la fin du semestre. Vous pourrez donc corriger votre travail autant de fois que vous le voulez… Allez vers le 20/20 !

Question du sujet de l’article d’opinion à choisir dans cette liste, établie avec les participants du Google Drive du mardi 24 mars :

  • Est-ce le rôle de l’Etat, de nous dire : “Soyez solidaire !”
  • Le féminisme est-il vraiment un facteur de solidarité ?
  • Peut-on être solidaire sans être responsable ? 
  • Peut-on être solidaire, responsable, mais injuste ?
  • La solidarité a-t-elle remplacé la justice sociale ?
  • La solidarité d’aujourd’hui va t-elle perdurer une fois que tout cela sera fini ? 

 

Rappels des étapes d’un article d’opinion :

Un TITRE.

LE CHAPÔ : 

Amorce

Question du sujet (d’autant plus qu’ici, vous êtes libre de votre sujet – il faut donc que nous connaissions votre choix)

Problématique : quel problème pose cette question ? Prendre déjà à partie le lectorat à ce moment-là. 

Annonce de la thèse : Nous montrerons que…

 

LE DÉVELOPPEMENT.

Structuré avec 3 intertitres. 

Plan nuancé : le mieux est le plan concessif. 

 

Une CONCLUSION, reprenant clairement la thèse, avec une anaphore. 

Bon travail à tous ! 

Le féminisme, une solidarité égoïste

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, il était grand temps d’aborder ces questions de société. Mais est-ce que cela est fait de la bonne manière ? Officialisée en 1977, mais existant depuis 1909, la journée internationale de la femme est célébrée chaque 8 mars. Cet événement est révélateur de l’ampleur du mouvement que ce soit de ses bons côtés comme des plus… discutables.

Un mouvement omniprésent dans la société

L’égalité des sexes est importante. Dites ces mots dans n’importe quelle discussion et vous passerez assurément pour un individu tolérant et progressiste. L’égalité en droit des individus est essentielle. Mais la solidarité qui lie la cause est encore plus incroyable qu’elle est la raison de sa réussite.

Évidemment toute la première révolution des droits de la femme était plus qu’indispensable. La liberté financière, le droit de vote, de travail, sont des éléments fondamentaux pour une société égalitaire qu’est la nôtre et plusieurs femmes se sont battues pour obtenir une égalité dans la loi. De nos jours, un grand reproche qui est fait, en plus du harcèlement de rue et l’oppression sociale, est la différence salariale. En effet selon plusieurs études, le salaire moyen des femmes en France est de 10 à 25 % inférieur selon les sources au salaire moyen des hommes. Les termes sont ici choisis avec précaution.

Le féminisme revendique donc une inégalité non légale entre les hommes et les femmes, cette dernière n’étant pas à l’origine définie par un texte de loi, ce qui était avant le cas. Certaines parlent d’héritage social du patriarcat, d’autres gardent une vision marxiste de la société (basée sur des relations oppresseurs, oppressé). Ce qu’il faut ici retenir, c’est que le débat est autant fermé qu’omniprésent. Les avis, bien que marqués, sont relativement unilatéraux à mon grand regret. Après tout l’intérêt d’un débat n’est-il pas d’avoir un opposant ? On voit donc arriver sous la pression médiatique des procès de « justice sociale » qui se contentent d’ergoter sur des nuances. Bref le débat est partout, dans les maisons, dans la rue, dans les écoles et les bureaux pour la parité (donc un 50/50).

Harceler : soumettre quelqu’un, un groupe à d’incessantes petites attaques.

Mais qui peut prendre des formes indésirables

Que l’on ne m’accuse pas de discours sexiste. Le terme sexisme se définit par l’action de séparer deux êtres à partir de caractères distinctifs ; ici le sexe. Je tiens donc un discours sexiste par la seule mention du mot « femme ». Comme tout le monde, car c’est une distinction entre le sexe de deux personnes. J’évite donc le fameux : « tu es un homme donc tu m’oppresses » ; un argument bien trop utilisé a mon goût par des gens peu intéressés par le fait de tenir un dialogue raisonnable. Ceci étant dit, nous pouvons commencer.

La parité à un problème, son manque de considération pour certains critères. Reprenons l’exemple de notre écart des moyennes salariales, beaucoup d’éléments ne sont pas reflétés, car il s’agit de moyenne des temps pleins. Le magasin propose une explication de cet écart (au-delà du fait qu’il s’agisse d’une analyse non pertinente, car les deux catégories ne sont pas équivalentes). Ces résultats sont très utilisés malgré leurs manques de pertinence pour justifier une parité. Le problème est que cette parité réclame une égalité en termes de proportion et donc une discrimination positive.

Au-delà du fait qu’il s’agit d’un énorme crachat au visage de toutes les femmes qui ont réussi à obtenir ce poste par leur travail, la discrimination positive est une abomination et ne résout aucun problème. Pourquoi sacrifier la compétence sur l’autel de la parité ? Cela veut dire que certains métiers (pompier, militaire, paysage…) devraient considérer comme « normale » une absence de parité ? De plus, cette discrimination ne peut avoir placé que dans un cas de CV égal, un cas techniquement impossible. Cela revient à nier les individus et à ne plus regarder que les capacités, mais les quotas.

En plus de détruire la compétitivité dans le monde du travail, cela annihile la visibilité d’autres associations ou événements solidaires. Chaque jour, le mot féminisme est aussi recherché que le mot solidarité (Google trend).

Chris T.

Crédit bannière : Hexoa.fr

Sources : Wikipedia ; Google trend

Travail de préparation de l’ET1 à distance (1)

La valeur de la solidarité est omniprésente ces jours-ci. Il serait intéressant de s’interroger sur nos réactions en temps de crise : repli sur soi ? Tous nous appellent à la solidarité. Aussi, je vous invite dans un premier temps à réécouter le discours d’hier soir, avec un crayon à la main (soyez dans une posture d’analyse, en évitant tout jugement) :

  1. Combien de fois le Président prononce-t-il le nom de solidarité ou des mots de la même famille ? A quelle(s) autre(s) valeur(s) les associe-t-il ? Pourquoi, d’après vous ?
  2. Par quels procédés rhétoriques (figures de style, grammaire…) cherche-t-il à créer cette solidarité ?
  3. Relire le texte de Marie-Claude Blais, ci-dessous :

Conclusion de l’essai de Marie-Claude BLAIS, La Solidarité, 2007 :

« La question n’est plus de se demander s’il faut revenir à la fraternité ou à la charité, pas plus que de savoir si l’on doit se rattacher à l’idéal révolutionnaire ou au dogme chrétien. Repensée, l’idée de solidarité pourrait être plus que jamais pertinente, au moment où tout événement a une répercussion mondiale et où la moindre décision engage le monde que nous laissons aux générations futures. Elle présente sur ses voisines l’avantage de mettre en avant la dimension consciente et volontaire de toute association humaine. Elle permet surtout de signifier le caractère extra-contractualiste de cette association : aucune société ne peut se concevoir en dehors de son histoire, de ce qui la constitue au passé et de ce qu’elle projette pour son avenir.

Ce retour vers les origines de l’idée n’avait d’autre but que d’éclairer les impensés de son regain actuel. Si les questions qu’elle soulève aujourd’hui étaient lucidement affrontées, la solidarité devrait connaître un meilleur destin que cette banalisation consensuelle en forme de poudre de perlimpinpin où elle risque fort de sombrer une deuxième fois. »