Solidarité

La forêt : entre harmonie et individualisme

« Quand un arbre tombe, on l’entend; quand la forêt pousse, pas un bruit ». Ce proverbe africain défini ce que l’on recherche au sein d’une forêt : la tranquillité, le répit, la paix. Nous avons à l’esprit que la forêt abrite de nombreux être vivants et qu’ils parviennent à cohabiter dans une atmosphère d’harmonie. Cependant, cela ne serait-il pas qu’une illusion? Une image pour rendre la forêt plus attractive, plus envieuse? Vous cher citoyens de ce monde, pensez-vous que la forêt peut être le modèle d’une société solidaire? Nous montrerons l’égoïsme de la forêt, qui peut, néanmoins, entrainer l’esprit de solidarité, mais cependant chaque être vivant est seul.

La loi du plus fort …

          La forêt est un endroit paisible de loin, mais dès que l’on s’en rapproche nous nous apercevons qu’il n’y a qu’une seule loi : la force et le chacun pour soi. Il existe une hiérarchie, les plus forts sont rois et les plus faibles s’abaissent. Cela est l’inverse même de la solidarité. La forêt est un endroit vaste, elle n’abrite pas seulement des arbres mais, de multiples espèces d’êtres vivants. La présence de nombreux individus amplifie la difficulté à la réalisation d’une société solidaire. Nous savons qu’il y a dans le monde, de plus en plus, de différents conflits, guerres entre les individus. Prenons comme exemple un loup et une biche, ou encore, un arbre et un champignon dévastateur. Il y a un conflit qui finit par la mort, seul, d’un individu. Où est la solidarité dans tout cela? La biche n’a-t-elle pas l’aide de ses congénères? Ne voyons-nous ,donc pas, un ralliement entre les plus faibles? Une idée d’entraide ne se développerait-elle pas dans l’esprit des martyrs? Comme on dit, ensemble on est plus fort, beaucoup d’espèces devraient alors être solidaire entre eux, se soutenir pour faire face aux plus forts? Donc, la forêt n’aurait-elle pas un modèle de solidarité bien présent?

… entraîne un esprit de solidarité …

          En effet, la forêt est un endroit de symbiose, dans les deux sens. D’une part, l’association biologique, durable et réciproquement profitable, entre deux organismes vivants, et d’autre part, l’étroite union entre les individus. L’entraide est présente entre petits animaux ou encore entre plantes. Nous pouvons ressentir cette communion lorsque l’on est en forêt. Ce calme, cette tranquillité et cette confiance en soi. Les arbres sont souvent rois dans une forêt. Ils sont impressionnants, grandioses et majestueux. Dans une forêt, nous pensons, principalement, qu’elle est composé d’arbres. Cette pensée amplifie l’idée des arbres souverains. Cependant, nous pouvons voir l’union qu’ils ont avec les autres espèces. D’autres diront, qu’un arbre, c’est solitaire, mais lorsqu’il héberge en son tronc de nombreux animaux comme des oiseaux, des insectes. Peut-on dire que c’est un arbre sans aucune solidarité? Prenons d’autres exemples, comme la solidarité au sein des espèces. Les sangliers, les chevreuils, ne se déplacent rarement tout seul, ou juste pour chasser. Nous pouvons donc, voir cette cohésion entre les espèces. La forêt est assez grande pour pouvoir accueillir tout le monde, créer un univers de prospérité et d’entraide. Donc certes, il y a sûrement un modèle de société solidaire. Mais est-il pour autant exemplaire? Devrons-nous imiter ce type de modèle? N’a-t-il pas une part d’égoïsme, comme tout ce qui nous entoure?

… mais la solitude l’emporte

          Malgré les liens entre êtres vivants, chacun reste seul dans une forêt. L’arbre est imposant et ne laisse aucune place aux autres plantes pour se développer. Les insectes, même s’ils habitent dans l’arbre vont manger ses feuilles, le détruire petit à petit. Nous pouvons donc, nous apercevoir que chaque individu à une part d’égoïsme au fond de soi. Une forêt ne peut pas être le modèle de solidarité à suivre. Quand on se retrouve dans une forêt il n’y a souvent aucun bruit. Vous, lecteurs et citoyens de demain, sentez-vous solidaires face à cette solitude? Une union devrait se voir à l’instant même où nous rentrons dans une forêt. Mais le seul aspect que l’on perçoit est l’abandon. Peut-on être solidaire, uni, lorsqu’on ne ressent aucun lien dans un endroit?

Pour conclure, la forêt peut être un lieu de solidarité, de symbiose entre individus. Cependant, ce n’est pas un modèle de société solidaire. La solidarité est l’entraide et le fait de pouvoir compter sur les autres. Or si on se sent seul, comment pourrions-nous construire une société solidaire exemplaire? La forêt a des liens forts mais seulement dans l’intérêt d’un individu. Nous faisons donc face à une forêt individualisme, égocentriste.

Société : Écosystème de demain !

Beaucoup le disent et pensent, nous vivons dans un monde individualiste où les liens sociaux et les liens liés aux solidarités de classes et d’appartenance religieuse et sociale semblent disparaître. Alors pourquoi ne pas prendre exemple sur des sujets tels que les arbres ainsi que les organismes formant une forêt car, nous le savons tous, ils communiquent entre eux, mais sont aussi solidaires les uns envers les autres en s’entraidant.  Alors la question serait, la forêt peut-elle être le modèle d’une société solidaire ?

Je vais tenter d’y répondre en expliquant, les similitudes de la société et du système forestier en passant par la théorie de Darwin et de ses controverses. Mais  avant toutes choses, par quel facteur et comment les organismes se maintiennent en vie ensemble .

 

Du vivant grâce aux coopérations !

La forêt est un écosystème complexe mais qui fonctionne avec le principe de la symbiose. C’est-à-dire qu’il existe un lien qui réunit tous les organismes entre eux et qui leur permet de vivre indépendamment des autres mais avec leurs aides. Chaque organisme va survivre en puisant la faiblesse d’un autre organisme pour un faire une force. À travers ce principe symbiotique, d’autres interactions prennent place en parallèle, telles que le mutualisme dans laquelle les deux organismes retirent un avantage à l’association ; le commensalisme, dans lequel un des deux organismes retire un avantage l’autre organisme n’a aucun avantage ni désavantage.

Toutes ces relations montrent que la forêt n’est pas juste une succession d’individus, mais un seul et immense organisme, en effet le système forestier implique une entraide des organismes entre eux et la survie de chacun dépend indépendamment des autres organismes qui l’entourent en utilisant la faiblesse de chacun pour l’optimiser en force.

 

Société : Calque du système forestier ?

La société actuelle tend à nous rendre solidaires les uns envers les autres avec de nouveaux principes de partage bilatéral tel que le covoiturage qui permet à plusieurs personnes tierces de voyager ensemble le temps d’un trajet afin de contrer le prix des transports conventionnels comme le train par exemple ; ou encore les mutuelles de santé, basé sur la solidarité des cotisations, le financement de la couverture sociale complémentaire.

Ce sont des exemples parmi tant d’autres qui laissent penser que la société veut créer des liens entre les Hommes semblables à ceux qui existent entre les organismes du système forestier où chacun va utiliser la faiblesse d’un autre pour en faire une force afin de former un seul groupe et d’avancer ensemble, thèse qui se rapproche de l’idée défendue dans l’ouvrage « du contrat social» de ROUSSEAU ou il met en avant que les individus se rapprochent pour s’assurer une vie pérenne. Les individus s’arrangent entre eux pour vivre en toute sécurité et c’est ce rapprochement qui permet de former une société.

 

Illusion face aux relations ?

Malgré le fait qu’on aurait tendance à croire que la société ait toujours fonctionné avec le principe de solidarité entre individus, que ce sont ces relations qui ont permis l’existence de l’espèce humaine, la théorie du darwinisme vient corrompre cette idée ; la survie de l’espèce humaine serait dû à la compétition entre les individus. Selon la théorie de Darwin la survie des Hommes est principalement liée à la « loi du plus fort ».   En effet Lamarque et Darwin défendent l’idée que la lutte pour la vie entre les Hommes représente la sélection naturelle et qu’elle serait la source fondamentale du progrès et de l’amélioration de l’espèce humaine qui a permis d’aboutir à l’élimination des moins aptes à la survie des plus aptes.

 

Théorie démentie !

La théorie du darwinisme social, bien que fondée, est source de nombreuses contestations. Plusieurs philosophes viennent réfuter l’idée selon laquelle la survie de l’espèce humaine serait due à la compétition entre les individus. André-Comte Sponville est l’un d’eux, et il met en avant dans sa chronique égoïsme et altruisme dans les médias Le Monde, le fait que ce sont les relations d’entraide solidaire qui sont nécessaires à la survie de l’espèce humaine et non, des relations conflictuelles ; « dans la lutte pour la vie, une certaine proportion d’altruisme, de la part des individus, est un avantage sélectif, pour l’espèce : au sein d’un groupe capable de solidarité, d’entraide, de compassion, chaque individu a davantage des chances de survivre, donc de transmettre ses gènes, que dans une horde qui ne connaîtrait que l’égoïsme, la violence et la rivalité. »

 

La forêt peut être considérée comme un modèle de société solidaire, et la société actuelle s’aligne sur certains grands principes du système forestier, cependant malgré le fait qu’il peut servir de modèle, il ne peut être calqué. Les relations entre les organismes de la forêt sont à l’échelle du système forestier et que s’il venait à être reproduit à échelle humaine, c’est tout le système politique qu’il faudrait revoir et changer.

La fascination absurde de l’humain envers la faune forestière

La forêt peut-elle être le modèle d’une société solidaire ? Ou… Qu’est ce qu’une société solidaire ? Est-ce possible qu’une telle société existe réellement sans nuances ? Que savons-nous de la forêt ? Voilà donc, chers lecteurs, un bon nombre de question qui peuvent apparaître comme pertinentes lorsque l’on lit la première.

Suite à cette question des plus absurdes, qui pourtant n’en est pas moins intéressante, il convient certainement de définir plusieurs choses indispensables à la compréhension du sujet. Tout d’abord, qu’est ce qu’une société comme on l’entend chez nous (êtres humains) ? Il semblerait qu’une société soit « un ensemble de personnes entre lesquelles, existent des rapports durables et organisés (avec des institutions, etc.) ». Ensuite, prenons la première définition que nous pouvons trouver pour la forêt, c’est à dire : « Vaste étendue de terrain couverte d’arbres ; ensemble de ces arbres. ». Oublions donc ce lien quelque peu inexistant entre ces deux termes et gardons, dans la définition de société, ce qui peut nous intéresser. En reformulant la définition de société dans le but de s’adapter au système de cohabitation faunistique et floristique d’une forêt, cela donnerait : « un ensemble d’être vivant entre lesquelles existent des rapports parfois organisés (sans institutions bien évidemment). ». Cela nous amène donc à imaginer une comparaison entre une société humaine et la possible société forestière que l’on pourrait imaginer.

DEUX MODELES DE SOCIETE

En effet, plusieurs comparaisons peuvent apparaître chez ces deux modèles de société.

Premièrement, il y a l’entraide. Chez l’humain, l’entraide est quelque chose d’assez naturel comme chez certains animaux. Cependant, lorsque l’on amène ce sujet dans notre modèle de société, on peut voir l’entraide comme un fonctionnement de « dominant-dominé ». En effet, imaginons l’action d’un premier homme (« dominant »), approchant un deuxième homme qui, lui, est dans le besoin (« dominé »). Le premier aura deux choix dans sa position de dominant, aider ou ne rien faire. Si celui-ci aide, cela aura certainement pour but, malgré la bonne action, de flatter son ego, tandis que s’il ne fait rien, il ne sera effectivement pas décrété comme solidaire (dans la situation présente). Ce qui nous amène aux animaux, et là, beaucoup offriront à débattre lorsqu’ils liront ce qui va suivre : « les fourmis ». L’entraide chez les fourmis. Existe-il quelque chose de plus fascinant ? Ce à quoi je répondrai : « Oui très certainement ». Dans ce cas-ci, comme dans le cas de l’humain, il existe la situation de dominant-dominé. Ce n’est cependant pas ce qui gène le plus dans l’idée d’une société solidaire basée sur le fonctionnement de celle des fourmis. En effet, celles-ci collaborent sans cesse. Mais dans quel but ? La survie. Pourtant, cette utopie qu’est la société solidaire est très certainement apportée par une population qui ne se préoccupe certainement pas de sa survie. C’est pourquoi on pourrait dire qu’il est plus qu’absurde de baser son raisonnement sur une société qui ne correspond absolument pas à celle que nous voulons faire évoluer. Nous cherchons une vie agréable lorsque nous parlons de société solidaire. Les fourmis n’agissent que pour la survie. Ce qui nous amène à la deuxième comparaison possible entre humains et animaux. 

Le fonctionnement psychologique entre différents individus, chez l’homme ou chez les animaux, n’est effectivement pas comparable ; en tout cas, selon nos connaissances. Chez l’humain, nous appelons cela la communication (directe ou indirecte). Celle-ci prend en compte plusieurs indicateurs. Tout d’abord, il semble qu’elle soit dirigée par l’émotion. Nous agissons selon nos besoins d’émotions ou celles déjà présentes. Ensuite, chez l’Homme, existe la présence de jugements, d’envies matérielles et plus ou moins réfléchies qui ne sont pas présentes chez les animaux. En effet, ceux ci agissent à notre connaissance à l’instinct dans le but de se nourrir, de se protéger ou même dans un but de séduction. Ce qui crée une interdépendance des animaux par la chaîne alimentaire, métaphoriquement ennemie du concept de solidarité. En effet ce système d’interdépendance ne peut s’appliquer aux êtres doués de raison ou de conscience. 

UNE FASCINATION ABSURDE

La nature est certainement un fonctionnement mathématique probablement basé sur un équilibre nécessaire à la survie de la planète. L’humain, lui, serait un animal à l’ego sur-dimensionné se croyant capable de s’identifier aux autres animaux car il n’a pas compris qu’il était, comme chaque espèce, différent du reste du règne animal, comme le veut la nature pour son équilibre. Comment l’humain voit la nature ? Comme un idéal.

En effet, la nature possède un équilibre indispensable à sa survie. L’humain ne l’a pas compris, il cherche constamment à évoluer, à s’adapter et en l’occurence à s’identifier. Cependant chaque espèce à son propre rôle et son propre fonctionnement. La logique mathématique de la nature viserait à dire que les animaux agissent selon leur capacité à survivre dans notre monde. C’est pourquoi l’humain ne peut s’identifier à une espèce qui agit pour sa survie. Chercher à adapter son mode de vie en calquant ses actions sur celles de la faune et de la flore est probablement une erreur. Le fonctionnement biologique de chaque espèce influence les actions de celles-ci, l’humain ne peut s’imaginer parfaire sa façon de vivre en imitant les relations internes aux espèces. Par exemple, la symbiose des arbres, symbole indirecte de la solidarité floristique, serait parfait pour démontrer que l’humain ne peut s’en inspirer. Effectivement, la communication entre chaque arbre est biologiquement inimitable pour l’humain. La symbiose fonctionne sur l’idée d’une communication par les racines entre chaque arbre. 

L’ego de l’humain le pousse à vouloir imiter ce qui lui parait le plus pertinent pour son confort. Or, il imagine une société solidaire en sachant pertinemment qu’il ne peut l’atteindre. Il sait que la société solidaire n’existe pas, car comme dans la nature, il y a un équilibre obligatoire, une histoire de nuances. C’est pourquoi, à travers cette idée d’équilibre, l’Homme a peut être déjà inconsciemment copié un certain modèle sociétal dans la nature. 

QUOD ERAT DEMONSTRANDUM

Pour résumer, imiter le modèle sociétal d’une forêt ou d’une ou plusieurs espèces animales ou végétales est selon moi assez absurde. L’humain n’a pas la capacité, ni biologique ni psychologique, à adapter son modèle de vie à celui d’une espèce qui ne lui ressemble que très peu.

 

La forêt : preuve d’une solidarité innée.

La forêt représente une surface très importante de la Terre, c’est un milieu naturel où cohabitent beaucoup d’espèces animales et végétales.  Elle incarne les poumons du globe terrestre. Fâcheusement, beaucoup d’incidents font que celle-ci disparaît peu à peu. Certains pensent qu’elle est indispensable seulement pour notre survie alors qu’elle est également nécessaire pour nous montrer le droit chemin. C’est une sorte d’indicatrice qui nous fait part de la santé de notre planète. C’est donc pour cela qui nous devons en prendre soin voir la prendre comme modèle. Mais peut-elle être le modèle d’une société solidaire ?

La forêt est basée sur l'(entr)aide 

Une forêt peut se caractériser par plusieurs termes qui témoignent d’une solidarité. Tout d’abords, le concept d’habitats est très présent dans les forêts. Certaines espèces vivent sous terre, en haut des arbres, ou même dans les arbres. Tous ces habitats montrent une entraide car c’est un lieu de vie qui a pour fonction la protection contre les intempéries de la nature. Donc le fait qu’un arbre accueille dans son écorce une espèce montre une entraide, une solidarité entre l’arbre et la population vivant dans celui-ci. Dans ce cas, l’arbre n’attend pas forcément un retour de la population vivant à l’intérieur de lui. Premièrement, une société devrait donc prendre modèle sur la forêt pour comprendre le terme solidarité. En effet, tous les humains doivent savoir qu’il ne faut pas forcément attendre un retour lorsqu’une personne est dite gentille avec une autre. Tant qu’ils n’auront pas compris cela, des dysfonctionnements seront toujours visibles dans une société. De plus, pour qu’une forêt soit en bonne santé, il existe la symbiose. C’est une association entre deux organismes qui a pour but d’améliorer leur condition de vie. C’est donc pour cela qu’une société devrait utiliser la symbiose : pour améliorer le cadre, les conditions de vie au sein d’une population et le bien-être.

La forêt : une société utopique

Avez-vous déjà vu un dysfonctionnement dans une forêt ? Et bien malheureusement oui, mais tous ces problèmes naissent à cause de l’homme. Si l’homme n’intervenait pas, la végétation s’étendrait dans toutes les zones ou elle n’est pas présente car elle se sentirait encore mieux. Dans une forêt, chaque arbres ou arbustes sont à leur place et respectent celle des autres. La cohabitation est donc agréable et  évite des problèmes entre la végétation. C’est donc pour cela que les humains devraient prendre exemple sur la forêt pour dynamiser une société et donc la rendre solidaire. De plus, le fait de calquer le système de la forêt permettrais de diminuer fortement les conflits et donc améliorer la sérénité de chacun.

Personne n’est parfait… 

Certains ont trouvé une limite à cette société utopique : la compétitivité. En effet, tous les végétaux ne peuvent cohabiter ensemble : par exemple, quelques-uns nécessitent plus d’espace que d’autres pour développer leur système racinaire. D’autres ont besoins d’une luminosité importante contrairement à certains qui se plaisent plus en zone ombragée. En raison de tous ces facteurs, les végétaux ont donc mis au point des stratagèmes pour surpasser la nuisance des autres. Regrettablement, cette compétition joue sur l’état de santé des forêts. C’est donc pourquoi, pour une minorité de la population humaine, il est préférable de ne pas prendre exemple sur ce modèle car cela pourrait engendrer des mésententes dans la société.

Pour conclure, l’homme a créé des sociétés en s’inspirant des forêts mais en exagérant des aspects ce qui entraîne des dysfonctionnements. Ces derniers sont dus aux prises d’initiatives humaines. Mais comme le dis Blazac : « Inventer en toute chose, c’est vouloir mourir à petit feu ; copier, c’est vivre ». La forêt est donc un modèle pour les humains. La société humaine devrait prendre exemple sur les forêts pour améliorer les conditions de vie.  La société humaine devrait mieux s’informer sur les forêts pour mieux calquer. La société humaine devrait changer de méthode de fonctionnement, créer une société basée sur l’entraide et la solidarité.

Et si l’homme avait des racines ?

Qui dit symbiose, dit « vivre ensemble » ; mais visiblement, cette harmonie n’est évidente que pour le cosmos floristique. Le terme de symbiose traduit une association biologique durable et réciproquement profitable entre des organismes. Cependant, quand on évoque le sujet de la société humaine, il est difficile d’en extraire que du positif quand on distingue sans difficulté les deux faces de l’homme : l’altruisme, mais aussi l’égoïsme. Aujourd’hui, ce dernier en ressort davantage, d’autant plus qu’il fait l’objet d’une problématique existentielle. De la sorte, au vu du manque de cohésion chez les hommes, devrions-nous conformer notre attitude à celle des arbres afin d’apaiser les tensions ? Nous allons démontrer ici que les exceptions subsistent malgré tout et que cette solidarité verdoyante devrait être plus considérée. 

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Ici, la société humaine…

Avant toute chose, parlons de la compétition. Cette dernière nous est instaurée sans le vouloir dès notre plus jeune âge. L’envie de réussir, telle que scolairement, professionnellement, financièrement ou encore socialement, semble finalement nuisible, au vu des conséquences de nos actes ( scélératesse, autolâtrie ). On peut comparer cela à un combat entre les plus forts contre les plus faibles. Thomas Hobbes l’a dit : « Nous trouvons dans la nature humaine, les principales causes de discorde : tout d’abord la Compétition, en second lieu, la Défiance, et en troisième lieu, la Gloire« . Ici, la compétition force les hommes à se faire la guerre en vue du gain. Elle fait de l’homme quelqu’un de violent, pour se montrer plus fort que les autres. Quant à la défiance, celle-ci se fait pour la sécurité, pour se défendre. Tandis que la gloire se fait pour la réputation. Elle est là pour se donner bonne conscience, pour un sourire.

Cette compétition nous est tant ancrée, qu’elle va même jusqu’à être associée à l’économie, en provoquant ainsi des guerres économiques. Cette compétition économique cherche à produire pour avoir ou vendre plus que les autres. La guerre, quant à elle, sert à dominer, tant les gens que les territoires en vue d’une autorité durable. La guerre se fait pour avoir la paix, mais comment l’avoir vraiment puisqu’il faudra constamment se développer, faire des profits et gagner des marchés ? Cependant, la compétition a malgré tout, des aspects positifs, car sans elle, pourrait-on imaginer une société évoluée et progressive ? Néanmoins, c’est cette société compétitrice qui a suscité l’égoïsme.

On traite souvent d’égoïste celui qui n’a pas pensé à nous, et donc celui qui n’a pensé qu’à lui. « L’égoïste est celui qui n’emploie pas toutes les minutes de sa vie à assurer le bonheur de tous les autres égoïstes », d’après Lucien Guitry. En effet, il, veut dire que tous les hommes sont égoïstes, et qu’ils ne perdent pas leur temps pour aider les autres, qui, eux aussi, sont égoïstes. Cela serait source de conflits. Cet état d’esprit hyperindividualiste, est très majoritaire dans notre société actuelle. Bien sûr, ce trait de caractère ne concerne pas tout le monde. Seulement, quand on parle d’égoïsme, ce n’est qu’une globalité.  Mais derrière ces actes égoïstes, n’y aurait-il pas un soupçon de générosité ?   

Individuellement, l’homme n’est pas forcément égoïste, il y a toujours du bon et du mauvais. Précédemment, nous parlions d’exception, plus particulièrement de la société en elle-même qui pose problème. Par exemple, les conflits d’intérêts ne découlent pas que de l’attitude des personnes. Ils résultent également des circonstances : la faim n’est source de conflits que s’il n’y a pas assez de nourriture pour tout le monde. L’homme est capable d’amour, d’amitié et de bienveillance. Contrairement à ce que tout le monde pense, l’homme ne serait pas fondamentalement égoïste, ne pouvant être rendu sociable que par la culture et les institutions.  L’homme est pourvu de générosité. Comme par exemple : garder les animaux de notre famille ou de nos amis lorsqu’ils partent en vacances, rendre service à un ami, aider à rentrer le bois pour l’hiver, accompagner une personne perdue jusqu’à tel endroit, ou encore pardonner à l’autre pour une phrase maladroite…Toutes ces choses futiles qui font l’objet de services rendus, résument cette solidarité.

Mais pourtant, si nous parlons de nos ancêtres préhistoriques, il y avait cette notion d’équipe, d’entraide. En effet, ils n’avaient pas cette notion d’existence humaine à l’échelle planétaire. Alors que nous, nous l’avons, et ce qui en résulte, est notre destruction mutuelle. Dès lors, si l’homme avait des racines aujourd’hui, on le saurait…

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…alors que la société forestière…

D’un autre côté, il y a les forêts, une société pleine de solidarité encore aujourd’hui trop méconnue. Même si les arbres peuvent s’avérer compétiteurs entre eux, pour capter les rayons lumineux par exemple, ils sont surtout partageurs. Des botanistes de l’université de Bâle, ont découvert que les arbres s’échangent du carbone, y compris entre différentes espèces. C’est ce que l’on appelle la symbiose du type mutualiste.  Les arbres prélèvent le CO2 non pas seulement pour eux, mais aussi pour les arbres voisins. Jusqu’à 40 % du carbone qui se trouve dans les racines d’un arbre peut provenir de la photosynthèse d’un voisin. Ce sont les réseaux de champignons souterrains qui permettent cet échange de carbone.

En outre, les arbres se parlent, s’entraident, s’adaptent. Leur mode de vie est presque une ignorance totale. Ils font preuve de relation intime, de solidarité, et même d’intelligence. Les liens entre les arbres sont si surprenants, qu’on pourrait parler de personnes. Par exemple, deux arbres côte à côte prennent soin l’un de l’autre, ils poussent de façon à ne pas se gêner. Les branches les plus imposantes ne vont pas pousser vers le voisin, mais à l’opposé, comme s’il respectait l’espace vital de l’autre. À l’inverse, au niveau des racines, ils sont complètement entrelacés, comme s’ils ne formaient qu’un. Et si l’un des arbres venait à tomber, l’autre mourra à son tour. Les arbres forment un ensemble vivant, une petite société, avec ses couples, ses amis et ses familles. Nous savons depuis vingt ans environ qu’il y a des arbres « mères » et que ces derniers nourrissent carrément les plus jeunes, grâce à leurs racines qui leur donnent du sucre. Par ailleurs, les arbres « mères » ne nourrissent pas n’importe quels arbres, ils reconnaissent leurs petits grâce à leurs racines. De plus, les arbres communiquent également sur de grandes distances grâce à un vaste réseau. Ce réseau est constitué de champignons qui permettent de relier les arbres entre eux et grâce à cela, ils s’échangent des informations qui leur permettent de se préparer en cas d’attaque, et encore bien d’autres choses. « La forêt est plus que la somme de ses arbres ». De par sa citation, Christien Körner l’a dit : jusqu’à 40 % du carbone qui se trouve dans les fines racines d’un arbre peut provenir de la photosynthèse d’un voisin. Donc la somme des arbres importe peu, c’est l’ensemble des arbres qui constitue une forêt pleine de coopération !

Les arbres ne se font pas la guerre, ils s’entraident. 

Pourquoi ne pas y prendre exemple ?

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…devrait être une leçon

Pour conclure, si ce n’est qu’elle fait tout en silence, cette société ressemble étrangement à la nôtre, mais seulement sur quelques points : les hommes peuvent s’entraider; ils éduquent et nourrissent leurs enfants, ils protègent leur famille, leurs amis, et font preuve de bien d’autres actes solidaires. Tout comme les arbres.

Mais les arbres, eux, ne se font pas la guerre pour différentes choses comme le fait constamment la population humaine. Ils ne se détruisent pas entre eux. Au contraire, ils s’entraident, même entre différentes espèces, alors que chez nous, persiste le racisme, l’insensibilité aux conséquences de nos actes (comme le réchauffement climatique), ou encore notre esprit compétitif.

Chaque maillon des chaînes alimentaires est nécessaire au bon fonctionnement de tous les écosystèmes. Si un maillon disparaît, tout est perturbé. Mais si l’homme disparaît, la nature ne pourra que renaître de ses cendres.

 

L’esprit réel et l’au-delàs

Pratiquée  de base au cœur des religions et dans de nombreuses groupes de spiritualités. La méditation est devenu ultratendance, elle ne cesse de faire des adeptes et infiltre les clubs de gym, les hôpitaux, les entreprises et même les écoles. Cette pratique a pour but de se concentrer sur son corps et de son esprit sur un thème ou un symbole religieux. La méditation n’est-elle qu’un repli sur soi? Nous montrerons que dans un monde ordinaire elle est perçue comme un repli sur soi, par contre dans le haut de là elle a une ouverture dans le monde des lumières.

Un remède pour la souffrance psychique

Une respiration profonde, une posture immobile, un, deux, trois on se concentre… La méditation est une recherche spirituelle. Une pratique mentale qui consiste généralement en une attention portée sur un certain objet, un  niveau de la pensée et des émotions, du corps. Dans une approche spirituelle elle peut être un exercice, voire une voie de réalisation du Soi et d’éveil. Originaire de l’Inde, elle se pratique dans quasiment toutes les religions et depuis quelques années, une version laïque connaît un essor considérable en Occident.  La méditation peut se pratiquer seule ou en groupe. Elle peut se pratiquer dans les lieux de culte tel que les mosquées, les temples, les églises; dans des jardins comme « les jardins japonais »; chez soi… En faites dans un endroit ou l’esprit trouve son calme. Ce calme on retrouve plus souvent dans des endroits ou l’on est en contact direct avec la nature(l’eau, végétations, terre, pierres…), les lumières… Les êtres vivants ne peuvent survivre sans les ressources naturelles.

La méditation est une pratique égocentrique! une signification très négative

Le fait que la méditation a pour but que l’individu est en état de se prolonger dans le temps et dans ses pensées, afin de trouver la paix intérieure, est souvent perçu comme étant un repli égoïste sur soi, un isolement, un retrait au sein de la société. Durant la méditation l’individu coupe contact avec le monde extérieur, il ne communique plus avec les autres individus qui l’entourent. Certains comme par exemple le journal La Croix, les interprètes comme étant un « un dessaisissement du réel » . Il reste centré que sur lui-même et a tendance à ne considérer que son point de vue et ses intérêts propres. Mais encore, l’individu devient plus fragile psychologiquement. Si la personne n’a pas ou plus de repères fondateurs de sa vie réelle, elle n’aura plus la capacité à quoi se raccrocher intérieurement. Cela est un danger psychologique pour l’individu. « Un individu sans repères c’est un individu perdu ».

L’Homme se tourne vers la spiritualité pour trouver un sens à leur vie

Le stresse, l’angoissent, la peur, la dépression… Comment s’en débarrasser sans la pratique d’une méditation? La méditation c’est être à l’écoute de soi afin de mieux se connaitre et de s’accepter soi-même. Grâce au communications échangées entre l’individu et l’au-delà, il arrive à trouver la paix intérieure grâce à cette présence Divine qui est en lui. Le pratiquant ne coupe contact avec le monde ordinaire, il s’écoute soi-même afin d’être plus attentif à l’extérieur et aux autres individus qui l’entourent pour pouvoir vivre ensemble. En effet, il guide les autres à être sensibles à l’éveillent tout en progressant lui-même vers son propre éveil.

La méditation, est de plus en plus pratiquée pour ces bien faits, de relaxation, d’une augmentation de quantité du contrôle musculaire, de la vision, de l’ouïe, de la mémoire, des émotions et de la parole. Elle facilite également la concentration et la fluidité des sentiments complètement immergés et stimulés par quelque chose. Le fait de se prolonger dans ses pensées, l’individu est plus productif et créer ça propre vision des choses. Chaque individu est héritier d’une richesse et des valeurs qui lui ont été transmis. En se prolongeant dans ses pensé l’individu est en contact direct avec ses racines c’est ce qui lui permet de connaitre sa propre identité. C’est pourquoi il est primordial de savoir qui on est. 

La dignité de l’individu construit l’Homme

La méditation est une expérience à assimiler, communiquer avec sa présence Divine et l’Univers. C’est un pas vers une vie plus sereine pendant les difficultés de la vie et une transformation de sa qualité de vie. Nous sommes aujourd’hui en plein capitaliste et en promotion de l’individualité. Il serait temps de s’accorder du temps pour soi et savoir trouver sa place dans le monde qu’on se construit. Nous ne pouvons préserver un Univers seul sans la collaboration de la nature. 

 

Méthodes rappel

Articles d’opinion à publier pour les TC2 le 5 novembre : à partir de l’article d’opinion distribué, répondre à la question « La méditation n’est-elle qu’un repli sur soi ? » – Contexte : salon sur le bien-être (pensez à un salon de vente de produits de bien-être).

Pour les AP2 et TC2, quelques rappels de méthode : passer par un brouillon, pour déterminer la situation de communication (qui parle à qui ? etc. voir cours), la thèse défendue, les arguments pour / les contre-arguments. Chercher à varier les types d’arguments et obligez-vous à au moins 2 arguments d’autorité (Pascal ou Nietzsche ou Pascal ou Marx ou Pascal ou…). Choisir un plan : dialogique / dialectique / concessif et numéroter les arguments en fonction du plan choisi.

Forme de l’article d’opinion :

  • illustration en haut
  • titre qui laisse déjà percevoir la thèse (le titre-oxymore fonctionne bien)
  • chapô contenant : amorce / question du sujet / problématique (Certes…Pourtant… Dès lors…) / annonce de la thèse défendue (Nous montrerons que…)
  • argumentaire structuré au moyen de connecteurs logiques et de trois intertitres.
  • Conclusion qui récapitule de façon très claire la thèse défendue.

Faire un effort de style : respect des codes de grammaire, d’orthographe, vocabulaire précis et varié ; mais aussi emploi de figures de style d’argumentation : anaphore, gradation, dérivation, anadiplose 😉

Bon travail à tou.t.es !

S’opposer à l’évolutionnisme Darwinien par la compétition tout en s’appuyant sur la nature… une impasse ?

 

En plein dans l’extinction massive de la biodiversité le plus rapide depuis le crash de l’astéroïde ayant causé la disparition des dinosaures, Pablo Servigne, avec L’entraide, l’autre lois de la jungle nous enjoint à nous pencher sur la nature comme système solidaire. Dans cette société basée sur l’économie fossile, là où la concurrence des marchés fait rage, là ou la loi de la jungle est la plus forte, quel modèle voulons nous suivre ? Des recherches récentes nous ont fait découvrir une société résiliente, inter-dépendante et inspirante; La forêt. Nous verrons qu’en effet, les individus qui l’a compose nous ressemble plus que nous le croyons ainsi que leurs interactions, bien qu’elles déconstruisent en grande parti l’image que l’on s’en ai faite. Cependant, les politiques se basant sur une nature prescriptive ayant été souvent sinistre, serait-ce une bonne idée de continuer à s’appuyer sur la nature pour faire une société ?

La nature et l’Homme, une dichotomie ?

L’exploitation de la nature est souvent justifiée par une soi-disantes supériorité de l’Homme par rapport au reste du règne animal, ou encore par une conception, que l’on sait maintenant erroné, de la nature qui serait inerte. Peter Wollheben explique dans La vie secrète des arbres, que ces derniers perçoivent, communiquent et sont capables de se défendre. Lorsque un arbre est agressé, l’auteur prend comme exemple une chenille plantant ses mandibules dans une feuilles ; un signal électrique se propage dans le tissu végétal, de la même manière que le ferait un corps humain, en réaction à une blessure. L’arbre va synthétiser des anticorps, une substance adaptée à l’attaque en cours, qu’il est capable de reconnaître grâce à la salive spécifique à chaque espèces d’insectes. Les chênes envoient des tanins amers et toxiques dans leurs écorces et leurs feuilles. Les ormes et les pins peuvent émettre des substances attirantes pour de petites guêpes qui pondent leurs œufs dans le corps des chenilles qui les envahissent. S’il ne faut pas oublier que nous faisons parti du règne animal, nous devrions aussi éviter de déconsidérer le restes du vivants qui ne diffère pas tant que ça de nous.

Une entraide cachée

Suite aux nombreuses théories du darwinisme social, que ce soit celle de Galton, Spencer, Lipman ou encore Dewey, nous en sommes venue à considérer dans la doxa, la nature comme le vivier de comportements compétitifs, agressifs, où les individus sont hiérarchisé en fonction de leurs capacité à s’adapter à un milieux. Darwin lui même pourtant avait rapporté des comportements solidaires, entre individu et même inter- espèce. Les capacités d’observations de l’époque ont peut-être cependant participé à minorer cette découverte. En effet elle se passe souvent à une échelle microscopique, comme les bactéries du genre rhizobium qui ont la capacité d’entrer en symbiose avec les plantes de la familles des Fabacées (qui les attirent grâce à des substances chimiques). Ces bactéries s’installent dans des nodosités, qu’elles vont former au niveau des racines. En échanges d’un substrats carboné (un support en sommes) fournis par les plantes, elles vont fixer l’azote atmosphérique qui sera ensuite directement assimilable par leurs hôtes. De quoi nous amener a repensé la théorie de la jungle, ce qui était d’ailleurs un argument du prince anarchiste russe Pierre Alexeievitch Kropotkine: de ses observations en tant que zoologue lors de ses explorations, il contredira les théories darwinistes sociales et s’appuiera sur celle-ci pour ses théories communistes et libertaires.

Une ville, avec ses propres immeubles, routes, lieux d’échanges et… la fibre !

Cependant, la forêts n’est pas juste une addition d’arbres. C’est un  une collectivité, un système, on parle d’ailleurs d’écosystème. Ce qui est vrai pour tous les écosystèmes est vrai pour la forêts, le maintien de leurs « santé » passe par les nombreuses interactions des individus multiples le composant. On ne pourra pas faire une liste exhaustive de celle-ci mais prenons l’exemple des mycorhizes, qui sera sans doute le plus parlant. Depuis des millions d’années, les arbres se sont associés aux champignons. Ces derniers sont de curieux organismes qui échappent à notre division usuelle du monde vivant. Ainsi, les végétaux sont autotrophes, c’est à dire qu’ils génèrent leurs propres nourritures à partir de matière inerte grâce à l’énergie de la photosynthèse, ce qui induit une certaine autonomie par rapport aux hétérotrophes qui se nourrissent d’organismes vivants (comme les animaux). Le champignons ne sont ni l’un ni l’autre. Ils peuvent s’associer aux arbres et étendre la surface de leurs racines (les arbres observés peuvent donc pomper plus d’eau et de nutriments) en échanges de rétributions sous formes de sucre et glucides. Dans une forêts, on a donc un vaste réseaux de racines et de mycélium interconnecté, formant un organe symbiotique mixte ; servant de messager quant aux potentielles attaques des racines ainsi que de transport répartissant des nutriments d’un arbres à l’autre. Pourquoi y-aurait ils des échanges de nutriment d’arbres en arbres puisqu’ils sont tous autotrophes ? Parce qu’il vivent en communauté et si des individus faibles disparaissent, les autres sont alors plus exposés aux brûlures du soleil, ou aux vents violents. On est donc plus dans une vision collectiviste de la société que d’une vision de lutte permanente contre les autres et pour l’intégration à l’environnement.

 

Cette vision réfute totalement le darwinisme social, qu’il soit la vision collective que l’on a aujourd’hui sous forme d’injonction: La société n’a pas à s’adapter aux minorités, c’est à elles de s’y intégrer, qu’il soit celui autoritaire dans laquelle compétition oppose les races, les classe et les nations, validant ainsi la colonisation, l’impérialisme et l’eugénisme, qu’il soit néolibéral dans laquelle on adapte les concepts d’adaptation, de concurrence à l’économie et au marché et justifiant l’exploitation à outrances des ressources. L’importation de la biologie dans le politique peut elle donc être productrice de sens et pas seulement produire des effets dangereux ? Le risque à rendre la nature prescriptive est de la moralisé selon nos codes moraux. Hors si la nature peut nous fournir des arguments moralement juste, elle peut certainement en fournir d’autres qui ne le sont pas. D’une nature que l’on nomme accueillante et généreuse, d’une nature que l’on attend autonome puis résiliente, d’une nature que l’on craint, froide et compétitive, ou bien d’une nature que l’on symbolise féminine voir maternelle… peut-être serait-il temps que l’on coupe le cordon ombilicale et qu’on assume nos théories politiques ainsi que leurs conséquences!

 

 

La forêt, les racines de la solidarité

« La solidité maximale d’une chaîne est celle de son maillon le plus faible », voilà un vieil adage qui s’applique bien au cas de la forêt, et c’est ce que nous allons étudier dans cet article. Dans une société ou le chacun pour soi est devenu le leitmotiv de notre quotidien, ne serait-il pas préférable de revenir aux fondamentaux de ce qui fait l’essence de la société : la solidarité ? Quelle solidarité me direz-vous ? Celle qui nous entoure, celle que tout le monde voit sans même la connaître : la solidarité de la forêt. Oui, les arbres communiquent entre eux et s’entraident. Alors, qu’attendez-vous, vous lycéens, étudiants, apprentis  pour prendre exemple sur ces êtres incroyables, pour enfin créer une véritable société solidaire?

La loi du plus fort, remise en cause ?

« Seuls les plus forts survivent », c’est ce que défend Darwin dans sa théorie de l’évolution. Selon lui, les individus faibles sont éliminés naturellement, car ils sont plus vulnérables face aux dangers et menaces. Ils se reproduisent donc moins entre eux, et les individus forts persistent dans le temps. Ceci permet alors aux espèces de se perfectionner de générations en générations. Ne serait-il pas dépassé de raisonner encore ainsi ?

En effet, il semblerait bien que la forêt remette en cause cette théorie désormais approuvée par l’ensemble de la communauté scientifique.  Dans le livre La vie secrète de arbres, Peter Wolleben nous apprend comment s’organise la société des arbres : comment ils communiquent, ce qu’ils ressentent, mais aussi la façon dont ils s’entraident en cas de danger. On découvre alors que la forêt est une véritable organisation basée sur la solidarité entre individus.

« Un arbre n’est pas une forêt, il ne peut à lui seul créer des conditions climatiques équilibrées, […]. A plusieurs, en revanche, les arbres forment un écosystème qui modère les températures extrêmes, […]. Dans un tel environnement, les arbres peuvent vivre en sécurité et connaître une grande longévité. » 

Chaque arbre a donc besoin des autres, y compris des plus faibles, pour se protéger des conditions climatiques et affronter les dangers. Pour cela, les arbres ont mis en place divers systèmes de communication et d’échange afin de s’entraider. Il a notamment été prouvé qu’il existe des échanges de nutriments entre les les individus via les racines, ce qui permet une répartition équitable des ressources, et augmente ainsi leurs chances de survie.

La forêt : des arbres, une force

La société des arbres est donc plus proche d’une organisation ou chaque individu a un rôle a jouer dans la survie de l’ensemble de la forêt, que d’une organisation ou règne la loi du plus fort. Chaque arbre pourrait être le membre d’un corps mystique, comme le disait Pascal dans Pensées : chacun indispensable et indissosiable des autres. Les plus forts aident les plus faibles en leur apportant des ressources nutritives, et les plus faibles les protègent des intempéries.

 

Quand entraide rime avec survie

La solidarité permettrai donc à l’ensemble des individus de la communauté d’assurer sa propre survie. C’est d’ailleurs ce qu’avait observé Kropotkine chez certains insectes sociaux comme les abeilles ou les fourmis.

Alors pourquoi ce type d’organisation, qui fonctionne aussi bien pour les arbres que chez certaines espèces animales, ne pourrait-il pas s’appliquer à notre société humaine ? Ne vivrait-on pas mieux en étant plus solidaires ? Si on observe nos mode de vie, on peut avoir une réelle impression de chacun pour soi : chacun est en quête de son propre bonheur, assouvi ses propres désirs en ignorant ceux des personnes qui l’entourent.

On en est tout de même arrivés à un point où l’on ne connaît plus ces voisins, ce qui montre le peu d’empathie et de considération que l’on a pour les autres. Il faut donc recréer les liens et les échanges entre individus. Il ne faut pas se contenter de pseudo-actes de solidarité qui nous donnent soit disant bonne conscience. Ceux-ci mettent plus en évidence notre hypocrisie que notre altruisme. Il faut revenir aux racines de la solidarité : des actes qui aident, qui sauvent et qui nous rendent tous plus forts les uns, les autres.

 

Nouvelle série d’articles d’opinion AP2

C’est parti pour les articles d’opinion 2019-2020 !

Sujet pour les AP2 : La forêt peut-elle être le modèle d’une société solidaire ?

Appuyez-vous sur les fiches méthodes : méthode de l’article d’opinion (distribuée l’an dernier), méthode de l’argumentation, types d’arguments, etc.

Défi : caser Pascal en argument d’autorité (pensez à mon chocolat 😉

Rappel : vous faites une première publication de votre argumentaire, j’en fais une lecture et vous donne des conseils d’amélioration (par ordre d’arrivée des publications). Vous pouvez ensuite corriger votre post jusqu’à la fin du semestre : allez vers le 20/20 !

Bon travail à tous…

Planter des arbres pour sauver le monde…

Bon, Ecosia vous connaissez. Je ne sais pas si cela fait mieux respirer la planète, je ne connais pas le modèle économique de ce moteur de recherche. Par contre je me suis demandé un matin: « Mais qui plante les arbres…? »

Et j’ai trouvé ça:

https://www.geo.fr/environnement/canada-qui-sont-les-tree-planters-ces-heros-qui-plantent-jusqua-6000-arbres-par-jour-195371

Alors comme vous êtes jeunes, aventurier, devenez tree planter… Continuer la lecture de Planter des arbres pour sauver le monde…

Du pain, et des jeux?

Le théâtre du latin theatrium: regarder. Considéré comme le sixième art il se caractérise par la prestation d’un ou de plusieurs comédiens devant des spectateurs, il s’agit d’un travail corporel, d’un exercice vocal et gestuel, le plus souvent dans un lieu particulier et dans un décor particulier, peut -on dire que cet art est en mesure de rassembler, d’unir un peuple?

Le théâtre occidental puise ses origines dans l’Antiquité lors de célébrations religieuses, il est ensuite devenu plus populaire, il était accessible à tout les citoyens car il était gratuit, de plus le fait d’y participer permettait de se défausser de ses impôts. Il était donc à ses origines un instrument politique pour réunir le peuple et l’investir dans la vie de la cité. Nous allons voir si le théâtre de nos jours rempli toujours son devoir originel.

De nos jours on a pu constater une baisse de la fréquentation des théâtres, en 2017, 85 % des gens ne vont pas au théâtre en effet, ce sont principalement les cadres et les personnes habitant la capitale qui sont les plus friands de ce genre de divertissement. Les problèmes rencontrés qui pourraient justifier ce manque d’intérêt sont la difficulté d’accès aux théâtres pour les personnes habitant les communes rurales, ainsi que le prix qui est souvent plus élevé comparé à un film au cinéma. Le théâtre n’est donc pas considéré comme une activité populaire il est jugé plutôt élitiste.

Cependant, une pièce de théâtre permet la rencontre avec le metteur en scène et les comédiens, mais également de passer un moment avec ses proches, en effet, 96% des gens qui vont au théâtre sont accompagnés il permet de rassembler les personnes. De plus au-delà de la pièce le théâtre comme activité scolaire ou périscolaire est un bon moyen de rassembler les élèves autour d’une activité qu’ils peuvent regarder mais également auquelle ils peuvent participer. Le théâtre se diversifie de plus en plus pour attirer un public plus jeune et est présent sur de nouveaux médias avec la télévision et internet qui permettre de rendre le théâtre plus accessible. On note la récente apparition du théâtre à domicile qui permet de l’inviter chez soi pour en faire profiter ses proches.

En conclusion le théâtre a beaucoup évolué depuis l’Antiquité, on remarque qu’il manque d’hétérogénéité et sa fréquentation est en baisse cependant il n’est pas en passe de disparaître pour autant et il est en pleine mutation pour attirer un nouveau public plus varié et même être diffusé au-delà des salles de théâtre. Le théâtre même s’il a perdu de sa grandeur, concurrencé par de nouvelles formes de diversement, rassemble toujours que l’on soit acteur ou spectateur, à sa manière.

Sources : ministère de la culture et de la communication (2017)

Le théâtre ou La voix d’un peuple à travers le temps

Tout d’abord, avant de commencer, redéfinissons le terme de théâtre. Il est un genre littéraire comprenant des œuvres écrites, joués par des comédiens sur une scène ouverte, ou fermée. Mais le théâtre, est à la base un art datant de l’antiquité.

La question que l’on se posera est la suivante : est ce que le théâtre permet de réunir les différents peuples ? nous tenterons d’y répondre en évoquant tout d’abord le message que peut faire passer le théâtre, comment évolue-t-il avec le temps.

 

Le théâtre, un message fort

 

Même si le théâtre est d’abord un divertissement, ce dernier avait pour but, à certaines époques, de faire passer direct voir indirect, un message. Qu’il soit politique ou social, il ne fut pas placer seulement dans l’histoire qui était joué ou dans les phrases dites par les acteurs. Il fut aussi présent dans le théâtre lui-même. A une époque, les différentes classes sociale ne se mélangeaient pas ensemble dans la vie de tous les jours. Sauf dans un seul cas : les théâtre. Il permettait de réunir toutes les classes sociales dans un seul et même but soit le fait de divertir tout le monde sans différence.

 

Comment le théâtre a t-il évolué dans le temps ?   

 

Malgré l’arrivée de nouveaux divertissement tel que le cinéma ou même la télévision, le théâtre est resté un art incontournable et toujours en vue aux yeux des gens. Nombreux sont ceux qui continues à aller au théâtre pour le plaisir ou même ceux qui pratiquent cet art qui, rappelons-le, remonte a l’Antiquité. Mais aujourd’hui, ce dernier a évolué sous différents style, et en fonction ces styles, les pièces se sont adaptés a leur temps et a ce qui pouvait y avoir autour au niveau politique comme social. Prenons l’exemple de “La cage aux folles“, une pièce de Jean Poiret joué pour a première fois en 1973. Cette dernière fait en grande partie une caricature de l’homosexualité . mais à cette époque, les gens vivaient dans une monde homophobe. Il était inconcevable que l’homosexualité soit quelque chose de normal. Mais aujourd’hui, cette pièce est contesté par de nombreuses personnes qui trouvent que cette pièce est choquante même si elle ne fait pas partie de notre époque. Car pour elles, cette pièce n’a rien a faire dans notre monde actuel car celui-ci est enfin en train d’accepter l’homosexualité. Cet exemple en est un parmi tant d’autres mais montre quand même que au final le théâtre a pu se frayé un chemin à travers les époques et fonctionne toujours aujourd’hui.

 

En conclusion, je dirais que le théâtre est un art qui dure, qui réunit quand  les peuples car même aujourd’hui malgré des contestations sur certaines pièce qui ne peuvent pas rester a travers les âges, d’autres elles ont traversé le temps afin de nous divertir, de continuer à nous rassembler qu’importe nos différences et surtout de garder un lien important avec cet art qui traverses le temps et emporte avec lui une partie de notre histoire.

 

Une illusion, une hypocrisie scénique

Une illusion, une hypocrisie scénique

Aujourd’hui, et différemment d’autrefois, le théâtre est omniprésent. Autant en ville qu’en province, il est accessible à tous et peut permettre un véritable épanouissement. Un épanouissement oui, mais à quel niveau ? Personnel ou collectif ? N’allons nous pas voir une pièce de théâtre pour notre propre intérêt ? Ne jouons nous pas la comédie par envie personnelle ? Est-on réellement là pour former un peuple ? Le théâtre le permet-il ? Le peuple n’existe pas, il est juste une illusion, un prétexte humain pour se promouvoir solidaire, et le théâtre ne déroge pas à cette règle. Certains diront que celui-ci est un moyen d’union, de partage et de sensibilisation, alors que le théâtre n’est qu’un endroit bercé d’hypocrisie et de faux semblants.

Le théâtre reste un lieu de jeu…

Par définition, le théâtre est « un art visant à représenter devant un public, une suite d’événements où on joue un rôle ». Jouer un rôle. Lorsqu’une personne joue du théâtre, il interprète un rôle, des sensations, un caractère qui ne lui sont pas propres. Le théâtre n’est qu’une représentation. Il représente un monde, souvent dans celui que nous connaissons, mais modifié par son écriture. Alors comment peut-on unir des gens, un peuple, via un monde, une représentation qui n’est qu’illusoire ? Les spectateurs ne sont que public, ils observent la pièce. On ne peut pas se forger sur quelque chose qui n’est qu’illusion, un mensonge ou une pièce de théâtre qui ne durera que quelques heures.

…avec des comédiens…

De même, la pièce de théâtre n’est jouée que par des comédiens. Certes, il faut avouer que le théâtre peut avoir des bons côtés. En effet, il permettra de s’ouvrir, mais aussi d’accroître sa spontanéité et l’art de parler. Par ses acquis, l’individu concerné pourra très bien user de ses atouts dans un but pervers et intéressé. Il sera capable de jouer un rôle même dans la vie de tous les jours afin d’arriver à ses fins. Voulez vous créer des liens avec une personne fausse qui joue tout le temps un rôle ? Le pouvez-vous ? Comme le dit la célèbre citation de Sartre, « l’enfer c’est les autres ». Chacun est enfermé dans sa propre conscience et on ne peut savoir ce que l’autre désir réellement. Est-il gentil et à l’écoute avec moi par simple altruisme ou ne veut juste t-il pas quelque chose de plus sombre afin de l’enrichir ou l’élever ? Les acteurs ont cette facilité de jouer un rôle, ainsi, ils pourraient avoir cette facilité à adapter son comportement selon leurs envies, leurs intérêts.

Comme le disait Hobbes, « l’homme est un loup pour l’homme ». Les hommes ne peuvent pas s’entendre car  il sont trop méfiants. Ils jouent des rôles. Par conséquent, il est impossible de créer des liens honnêtes avec des individus qui se méfient et pourront user de leurs atouts théâtraux pour vivre.

…qui peuvent nous manipuler.

Si l’on revient sur le temps de la pièce, ces atouts peuvent également servir à faire passer un message. Mais la sensibilisation via une pièce de théâtre n’est-elle pas une forme de propagande ? Il est vrai qu’une pièce peut servir à sensibiliser et unir le public sur différents sujets d’actualités importants. Dans ce cas, sensibilisons le public afin de s’unir pour un parti politique totalitaire, pour dénigrer une population ou une orientation sexuelle comme l’a fait « la cage aux folles », une comédie de 1978.

Par le jeu, le déroulement de la pièce, les acteurs peuvent décider de mettre en valeur, ou non ce qui leur tient à cœur. Or, n’importe quelle troupe de théâtre peut le faire. Cela ne concerne pas seulement les cas de totalitarisme tel que lors de l’occupation des nazis en 1947.

D’autant plus que de nos jours, les pièces sont de plus en plus ouvertes aux plus jeunes, qui plus est, sont les plus influençables.

De même, il permet de fuir la réalité…

D’autre part, le théâtre est aussi un moyen lâche d’échapper à la vie. Même si certains supporteront Diderot et diront que le théâtre est un moyen de divertissement, d’évasion, ou de plaisir, est- ce qu’ils prolongeront leur raisonnement afin de se demander pourquoi ? Certes, le théâtre est un moyen d’évasion. Lorsqu’on regarde une pièce, nous sommes à l’écoute de son déroulement, son histoire. Ainsi on en oublie nos problèmes. Aujourd’hui nous avons le cinéma qui remplit également cette fonction, mais avant , il n’y avait que le théâtre. Par exemple, lorsqu’on regarde une pièce comique, on rigole, et ainsi, on oublie ses éventuels problèmes, aléas de la vie, au profit des jeux de mots et quiproquos. Le rire est une arme très puissante contre la déprime, et le changement d’idées aussi.

Par conséquent, pour les comédiens, comme pour les spectateurs, le théâtre est un moyen lâche pour éviter d’affronter la vraie vie. Rappelons le, le théâtre n’est qu’une représentation, une illusion.

…même si d’autres auront tendance à dire qu’il rapproche.

Parmi tous ces arguments prouvant que l’homme est malsain et que le théâtre ne permet absolument pas de former un peuple, il faut tout de même reconnaître une chose.

Le théâtre peut former des liens, par l’apprentissage de la pièce pour les comédiens. D’autant plus pour les troupes amateurs où les individus déploieront leurs ressources pour une pièce et créeront une vraie équipe. Ceci mettant bien sûr en avant, entraide et cohésion.

Mais également pour les spectateurs qui, par le biais de la présence de nombreux individus dans une même salle, créeront des liens entre eux. Mais des liens éphémères car comme déjà dit, chaque individu est maître de sa propre conscience.

Ainsi, même si les individus pourront créer quelques liens, le théâtre n’est qu’un lieu illusoire où les individus ne sont qu’hypocrites. Il est donc impossible, par ce biais, de former un peuple.

Impôt et solidarité – le site qui vous explique…

Voila, je viens de faire ma déclaration en ligne… et je trouve en bas de page le lien suivant: https://www.aquoiserventmesimpots.gouv.fr/

4 items:

  • Ressources publiques : d’où vient l’argent ?
  • Dépenses publiques : où va l’argent ?
  • La redistribution : comment ça marche ?
  • Services publics : combien ça coûte ?

Sinon, vous pouvez lire cette thèse ;)))

 

Grille d’évaluation, rappel

Vous avez jusqu’au 19 mai 23h59 pour corriger votre article d’opinion. Je publie à nouveau la grille d’évaluation. C’est la même que pour l’article de l’affaire Heinz, sauf que j’ai ajouté les 5 points qui, à l’époque, avaient été mis sur un autre exercice. Je monte la barre aussi, en mettant des points sur l’usage de figures de style de l’argumentatif (questions rhétoriques, gradations, anaphores, énumérations, anadiploses, parallélisme, etc), avec prise à partie du lectorat (apostrophes, questions rhétoriques…).

GRILLE D’Évaluation : 

Titre percutant, annonçant la thèse, avec figure de style : /1

Chapeau (amorce, situation, problématique, thèse) : /3

Arguments et contre-arguments : /6

Structure du raisonnement (connecteurs logiques, 3 intertitres) : /5

Présentation et respect des codes en expression écrite : /3

Présence de figures de style et d’une prise à partie du lectorat, clairement désigné : /2

Victor HUGO

Sûrement parce que vous écoutez l’actualité (et qui vous en blâmerait ?), mais Les Misérables de Victor Hugo reviennent trop souvent sous une forme qui n’est pas la leur. A moins de faire directement référence à la comédie musicale (qui est une adaptation du roman de Hugo), ce n’est pas du théâtre.

Hugo est pourtant un fervent défenseur du théâtre à visée politique. Il est donc dans le camp de Diderot. Voici une jolie vidéo de lycéenne présentant son oeuvre théâtrale la plus connue, Hernani :

Sens du terme « divertissement »

Voici un texte de Pascal (Pensées, 1658-1662) sur la notion de divertissement, notion dont il faut montrer l’ambivalence au cours de votre raisonnement. D’un côté, le divertissement nous permet de nous détendre ; de l’autre, il est superficiel et absurde :

Divertissement.

 

Quand je m’y suis mis quelquefois à considérer les diverses agitations des hommes et les périls et les peines où ils s’exposent dans la Cour, dans la guerre, d’où naissent tant de querelles, de passions, d’entreprises hardies et souvent mauvaises, etc., j’ai dit souvent que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre. Un homme qui a assez de bien pour vivre, s’il savait demeurer chez soi avec plaisir, n’en sortirait pas pour aller sur la mer ou au siège d’une place. On n’achète une charge à l’armée si cher, que parce qu’on trouverait insupportable de ne bouger de la ville. Et on ne recherche les conversations et les divertissements des jeux que parce qu’on ne peut demeurer chez soi avec plaisir. Etc.

Mais quand j’ai pensé de plus près et qu’après avoir trouvé la cause de tous nos malheurs j’ai voulu en découvrir la raison, j’ai trouvé qu’il y en a une bien effective et qui consiste dans le malheur naturel de notre condition faible et mortelle, et si misérable que rien ne peut nous consoler lorsque nous y pensons de près.

Quelque condition qu’on se figure, où l’on assemble tous les biens qui peuvent nous appartenir, la royauté est le plus beau poste du monde. Et cependant, qu’on s’en imagine accompagné de toutes les satisfactions qui peuvent le toucher. S’il est sans divertissement et qu’on le laisse considérer et faire réflexion sur ce qu’il est, cette félicité languissante ne le soutiendra point. Il tombera par nécessité dans les vues qui le menacent des révoltes qui peuvent arriver et enfin de la mort et des maladies, qui sont inévitables. De sorte que s’il est sans ce qu’on appelle divertissement, le voilà malheureux, et plus malheureux que le moindre de ses sujets qui joue et qui se divertit.

De là vient que le jeu et la conversation des femmes, la guerre, les grands emplois sont si recherchés. Ce n’est pas qu’il y ait en effet du bonheur, ni qu’on s’imagine que la vraie béatitude soit d’avoir l’argent qu’on peut gagner au jeu ou dans le lièvre qu’on court, on n’en voudrait pas s’il était offert. Ce n’est pas cet usage mol et paisible et qui nous laisse penser à notre malheureuse condition qu’on recherche ni les dangers de la guerre ni la peine des emplois, mais c’est le tracas qui nous détourne d’y penser et nous divertit.

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Raison pourquoi on aime mieux la chasse que la prise.

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De là vient que les hommes aiment tant le bruit et le remuement. De là vient que la prison est un supplice si horrible. De là vient que le plaisir de la solitude est une chose incompréhensible. Et c’est enfin le plus grand sujet de félicité de la condition des rois de ce qu’on essaie sans cesse à les divertir et à leur procurer toutes sortes de plaisirs.

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Le roi est environné de gens qui ne pensent qu’à divertir le roi et à l’empêcher de penser à lui. Car il est malheureux, tout roi qu’il est, s’il y pense.

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Voilà tout ce que les hommes ont pu inventer pour se rendre heureux.