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La société forestière : mythe ou réalité?

« L’arbre du silence porte les fruits de la paix », ce proverbe Arabe veut démontrer qu’une société, où les préjugés et les guerres sont bannis et où la solidarité et la paix sont prescrit, est une société type qu’il faudrait suivre à tout prix. La question qui se pose aujourd’hui est : La forêt pourrait-elle devenir un exemple de société solidaire? Nous montrerons que la forêt, sous son apparence de société idéale, nous cache une anarchie dévastatrice.

Un havre de paix pour les hêtres vivants

Une société heureuse, c’est une société stable. En effet, la forêt est la dernière phase de la transformation du paysage. Elle a dû passer par une phase de développement intense afin de trouver un équilibre. Elle est donc stable et ce depuis plusieurs décennies ou siècle si cette forêt est vieille. Elle ne se développe plus. Ses échanges continus suffisent au bon fonctionnement de l’écosystème. Par exemple le cycle de l’eau n’a pas évolué depuis des milliers d’années. L’eau va, en effet, alimenter la forêt par des précipitations, qui vice versa, va la rejeter via l’évapotranspiration, dans le but de recevoir à nouveau de l’eau. Cette technique satisfait les besoins de la forêt et contribue à sa stabilité. Par conséquent, on pourrait imaginer que l’équilibre des échanges et de l’écosystème, au détriment du développement et du progrès, pourrait être un exemple type de société solidaire.

On s’y sent si saule…

La forêt, milieu de faune et de flore, créée une forme de multiples échanges qui pourrait donner une attribution de « société solidaire verte ». Le fait que des végétaux s’accumulent dans un ensemble dit : la forêt n’est pas due à des communications internes mais à un environnement propice à l’accès en lumière, en sels minéraux et en eau. Les végétaux seraient donc peut-être plus égoïste qu’on ne le pense. L’indépendance des végétaux influe aussi sur la possibilité d’espèces qui prolifèrent à l’insu d’autres. Prenons l’exemple d’une plante invasive qui fera tout son possible pour s’étendre et prendre un maximum d’espace au préjudice d’autres espèces. Peut-on vraiment appeler cela de la solidarité?
De même pour la faune. On observe une absence de mixité entre espèces. En d’autres termes, tous les types d’animaux ne vivent qu’entre-eux et essayent d’éviter les individus étrangers, faute de connaissance d’autrui. Cette faune se regroupe et forme des clans inséparables, symbole de solidarité. C’est ce qui peut s’apparenter aujourd’hui, dans notre société, aux préjugés qui empêche la mixité sociale pouvant aller jusqu’à la guerre de clans. Une nouvelle fois, zst-ce vraiment ce qu’une société voudrait pour se baser sur la solidarité?

On a encore du bouleau…

Le biomimétisme consiste a copier la nature dans ses processus ou matériaux. Ici, si la société actuelle était un calque de l’écosystème qu’est la forêt, la loi du plus fort s’appliquerait. Le plus fort n’impose sa domination au plus faible qu’aussi longtemps qu’il est le plus fort. C’est un jeu de force qui obéit à une loi naturelle. Ainsi la force ne peut s’exercer que dans l’actualité de sa puissance. Nul relâchement ne lui est permis car celui qui la subit reprendrait le dessus. Le rapport de force est donc menacé de renversement permanent. Il n’a pas la stabilité du rapport politique, ce qui va à l’encontre de l’équilibre de la forêt. Faire une copie conforme de cette société solidaire serait donc impossible à réaliser. Cependant, de nombreux points dans cet écosystème devraient inspirer notre société actuelle. En effet, la solidarité est tout de même présente entre les différents végétaux. Prenons l’exemple de la symbiose qui permet à 2 plantes de s’entraider tout en subvenant aux besoins de chacun, ou tout simplement de la nourriture que peut donner les végétaux à la faune. Cela d’apparente à une solidarité gratuite, sans rien attendu en retour. Le souhait d’une société stable.

La forêt, cette fausse société.

La forêt, cette fausse société

C’est en voyant la destruction de nos paysages, des différents écosystèmes et de la nature que l’Homme s’intéresse enfin a l’importance de cette dernière dans nos sociétés. Sociétés que certains auront tendance à comparer à celle de la forêt en ce demandant si elle ne serait pas un modèle de société solidaire. Mais alors, peut-on réellement comparer l’Homme à un arbre ? La forêt est-elle vraiment solidaire ou n’est-elle pas seulement juste dépendante pour survivre ? Vous, étudiant, vous êtes humain, vous n’êtes pas un arbre.

 

La forêt peut être qualifiée de société solidaire…

          Par définition, une société est un ensemble d’individus entretenant des rapports d’interdépendance réglés exprimables sous la forme de règles naturelles ou conventionnelles. Le mot solidarité provient quand à lui du latin solidum signifiant « un tout » et représentant des liens d’assistance mutuelle entre différents individus.

Mais alors que comprend ces « différents individus » ? En écologie, lorsque l’on parle de forêt, on parle en réalité d’écosystème. Un écosystème est définit par un endroit où s’échange des espèces, des habitats et des gènes. Ainsi, contrairement à ce que l’on pourrait croire, la forêt n’est pas seulement définit par les arbres mais également par l’ensemble des êtres vivant qui y agissent. Par exemple n’importe quelle espèces d’herbacées ou des mousses, mais également la faune y vivant. Dans ce lieu, chaque individus procèdent à des échanges profitables et utile avec d’autres  du même lieu, c’est ce qu’on appelle la symbiose.

Si l’on prend l’exemple d’une famille des plantes, les epiphytes. C’est une catégorie de plantes qui se servent d’autres plantes comme supports pour se développer.
De même, à l’interieur du sol, même si les arbres sont nombreux, le puisement des sels minéraux sont équitablement puiser par les différentes plantes. Enfin, les arbres servent d’abris à la faune, faune pouvant de temps en temps faire preuve d’entraide pour évoluer.

Si l’on se repenche sur les arbres, P. Wohlleden a édité son livre « la vie secrète des arbres » traitant des relations et sentiments que ces derniers peuvent avoir. Thèse absurde lorsque l’on sait qu’un arbre n’est qu’un être fixe, non doté de conscience.

… mais elle n’est pas doté de conscience …

En effet, peut-on réellement parler de modèle lorsque l’on compare une forêt à la complexité du genre humain ? Peut-on seulement même parler de société étant donné que les individus ne sont même pas conscient de leur existence.

Parler de modèle, de société revient à faire une comparaison envers notre société humaine. Cependant, la définition de la société évoque aussi le fait d’avoir des liens organisés par des institutions mais également des liens sociaux, propre à l’Homme. Alors peut-on parler de société quand il s’agit d’espèces n’étant pas capable de s’exprimer, certaines même inerte et qui ne sont pas doté de conscience ? En effet, en ce qui concerne les végétaux, il n’ont pas de conscience, comment peuvent donc t’il être solidaire ? Les epiphytes ou même les mousses ne vont pas demander l’avis à leurs hôtes pour s’y fixer afin de se développer. Elles vont s’y attacher car elles dépendent de ces espèces. Les arbres, végétaux, ne sont pas solidaire entre eux ils interdependent juste les uns des autres.

La question qui nous est ici posée est ainsi paradoxale puisqu’elle réside en la personnification de la forêt.

… et reste un modèle privé de liberté…

Peut-on être un modèle si le propre de ce modèle réside en l’abolition de mes liberté ?

Si l’on reconnaît la forêt comme modèle d’une société solidaire, chaque sociétés doit par définition l’imiter. Mais comme on l’a vu précédemment, de part leur manque de conscience, les individus qui composent la forêt ne sont pas libre de leur identité. En France, notre devise est pourtant basé sur trois grands points: l’egalite, la fraternité (solidarité) et la liberté. La liberté de conscience, liberté d’opinion, liberté de mouvement, liberté de culte.

Ainsi, si on suit le type de solidarité mis en place par la forêt, cela sous entend de laisser d’autres personnes s’agripper à nous comme une algues à son rochers ? De laisser nos libertés au profit du développement d’autrui, sans avoir de liberté de mouvement… De partager tout avec autrui comme si rien ne nous appartenait, alors que l’Homme agit déjà par solidarité uniquement dans un but individuel.

Et toi, étudiant, es tu prêt à sacrifier toutes tes libertés afin de suivre le modèle social, si nous pouvons encore utiliser ce terme, de vulgaires arbres.

… ou les plus faibles n’ont pas leur place.

Enfin, il est évident que tu as déjà entendu parler de la loi du plus fort, ou autrement dit la loi de la jungle. La jungle est tout simplement une veste forêt tropicale. Cette signification signifiant « chacun pour soi » ou alors « tuer ou etre tué », montre que dans une forêt, les plus fort s’en sorte, survivre, et les plus faible, meurt. Cette expression est principalement désigné pour parler de la faune, constituant la forêt.
Alors oui, établissons, pour l’Homme, un état sans lois ou tout est permis. Mais, vas tu survivre dans cette diversité individuelle ?

De même, si l’on prend l’exemple d’arbres; une espèce qui sera en nombre inférieur, ou moins acclimatée à son milieu disparaîtra au profit de la colonisation des espèces existantes. Dans certaines forêts, on peut même voir que rien ne pousse sous des grands arbres puisqu’ils cachent l’arrivé du soleil empêchant les éventuelles petites plantes de faire la photosynthèse.

La solidarité est inexistante dans un lieu comme celui ci où la diversité et l’aide au plus faible n’est pas optimal.

Pour conclure, c’est à nous d’être solidaire envers la nature.

Comme vous l’a montré notre argumentaire, la forêt n’est en rien un modèle de société solidaire. L’Homme vit dans sa propre société solidaire bien que s’individualisant de plus en plus. L’Homme à la chance de posséder une conscience lui permettant liberté et réflexion. Alors ce n’est pas grave si la forêt, ou même la nature n’est pas un modèle de société solidaire, car un modèle universel n’existe pas non plus. Mais alors prouvons à cette nature notre solidarité et notre dépendance à son égard en favorisant la biodiversité et sa protection, car l’Homme, différemment de la forêt est conscient, libre et égalitaire.

La Forêt, une solidarité naturelle.

     La notion de solidarité est ancré dans notre société seulement depuis 1821, c’est à travers elle qu’est assuré la stabilité et l’équité. Aujourd’hui notre modèle de société semblerait résidé dans le modèle de la forêt pourquoi ? Tout d’abord au-delà de son extrême complexité dans son mode de fonctionnement, la forêt existe depuis des dizaines de milliers d’années et sera sûrement encore la bien après nous. Nous prenons aussi même exemple sur elle pour cultiver et bien d’autre dont nous traiterons dans cette article.

Si l’on prend la forêt dans ça globalité elle se trouve composée d’une part, d’une flore très importante mais aussi d’autre part d’une faune tout aussi importante.

 

Une flore solidaire entre elle mais aussi envers la faune:

     Au cours des siècles et des évolutions les différentes espèces et essences ont développées de multiples techniques afin de leurs permettre de mieux survivre dans ce milieu. Certaines de ces techniques vont soit venir aider seulement l’arbre concerné ou bien aider tout un groupe d’individus.

     Par exemple on peut qualifier la relation entre un champignon et une algue, comme une symbiose car l’association des deux va permettre au champignon d’avoir à sa disposition plus d’eau et sels minéraux. Tandis que l’algue elle va pouvoir puiser dans les réserves de glucose du champignon pour se développer. Ce type de rapport nous pouvons le retrouver dans nôtre société par exemple quand une personne se retrouve bloquées à cause de la neige sur la route, et que d’autres automobilistes viennent le pousser pour débloquer la voie et faire repartir tout le monde. Cette action va profiter à tout le monde.

     Il en est de même quand nous sommes en pleine hiver qui est ce moment assez triste de l’année, ou la plupart des arbres perdent leurs feuilles, ce phénomène bien que naturel permet aux espèces les plus petites d’être recouvert pour passer l’hiver « au chaud ». En effet en ce formant ce couvert végétal vient en quelque sorte protéger les plus faible et démuni, un peu à la façon de toutes ces personnes venant en aides aux sans abris en leurs offrant une couverture ou un toit.

     Enfin pour ce qui est de la faune, elle aussi va pouvoir profiter également de la forêt pour y trouver un refuge (comme pour la faune chassée par l’homme, elle va pouvoir passer par des endroits pas accessible pour son prédateur et lui échapper), une cache (comme les ronciers qui permet par exemple au lapin de protéger et dissimuler son terrier) ou encore de quoi se nourrir (avec les arbres portants des fruits).

 

Nous pouvons nous apercevoir de certaines similitudes entre notre modèle de société et celui de la forêt. Pour autant la forêt est-elle vraiment profitable à tous ? Encore plus pour les petits êtres et spécimens ? La loi du plus fort n’existerait elle pas aussi au sein de la forêt ?

 

Un manque d’équité malgré tout présent:

     Malgré beaucoup d’entraide présent en forêt ce lieux n’échappe pas à la loi du plus fort. En effet les plus faible ne survivent pas toujours et finissent aussi par se faire manger ou mourir. Comme par exemple quand il s’agit aux arbres de grandir celui qui ne réussira pas à suivre la cadence imposée par les autres arbres se retrouvera privé de lumière et finira par dépérir puis mourir.

  C’est le même cas pour les champignons et les arbres les champignons ne sont pas toujours favorable aux arbres et dans des cas extrême vont finir par tuer l’arbre.

    De même pour le côté nourricier de la forêt elle peut nourrir la faune et même l’Homme mais aussi tuer avec ces cadeaux empoisonner. Il existe beaucoup de fruits, champignons comestibles pour l’homme mais toxique pour certaines espèces et inversement.

 

   Pour autant tout ces défauts nous les retrouvons dans nôtre société actuelle, certaines personnes meurent de faim, ne trouve pas à manger ou n’ont pas les moyens. D’autre vont s’enrichir et en tirer tout les profits dans certaines situations. Et malgré tout beaucoup de personnes de nôtre monde meurent tandis que d’autre naissent. Un peu comme au rythme des saisons.

 

Il existe aucun modèle de société parfait :

     Pour conclure nous trouverons dans ce monde aucun modèle de société parfait pour autant il semblerait bien que celui de la forêt pourrait s’en approcher. Car même si il comporte quelques défauts, il possède malgré tout la plus grande équité. Et dans ce modèle de société chacun peut trouver sa place et avoir sa chance de survivre.

 

        Laissons le mot de la fin à Pindare : « De la nature nous vient tout ce qui est parfait ».

Une société verte, libre et connectée : La forêt

Il existe une société où vivent des êtres vivants solidaires tous les uns envers les autres. C’est une société très connectée, certes pas visible à l’œil nu, ou encore en surface, mais plutôt d’un point de vue souterrain. C’est à travers cette connexion, ce réseau, que ces êtres vivants communiquent, s’entraident ou encore développent leur société tout en restant solidaire: la forêt.

Premièrement, nous vivons dans un monde en pleine croissance. Un monde qui ne cesse d’évoluer. Un monde qui, de jour en jour, continu de s’agrandir. Le monde dans lequel nous vivons, existe des différents groupes de personnes qui partagent des normes, des comportements et une culture, et qui interagissent  en coopération pour former un groupe social ou une communauté. C’est ce qu’on appel : une société. Toutes les sociétés sont-elles solidaires? Qu’est-ce qu’une société solidaire? Peut-on être solidaire sans avoir de parole?                                                                                                         En effet, dans cette société, ne règne pas toujours l’entente entre tous; c’est-à-dire, la plus part des personnes ne pensent qu’à elles même, préfèrent avancer en fonction de leur intérêt, plutôt que d’aider son prochain. Pour ce groupe de personne, la loi du plus fort est au dessus de tout. D’autres personnes se servent du mot solidarité pour imposer ou encore accroître leur pouvoir. En outre, existent toujours dans cette même société, d’autres personnes agissant contrairement à ces comportements et qui pour eux, vivre en coopération, aider son prochain, unir nos forces, contribuera à la naissance d’une société meilleur ; c’est-à-dire une société plus soudée, plus forte ou encore plus résistante ; donc une société solidaire.                                                  Mais, Existe-t-il, quelque part dans le monde une société ou les individus s’entraident de façon instinctive ? Une société où aider son prochain ne signifie pas attendre quelque chose en retour ? Certaines personnes comparent notre société actuelle et le fonctionnement de la forêt en général car les espèces qui y vivent, vivent en harmonie.        Pourrait-on qualifier la forêt comme étant un excellent modèle de solidarité ?

Une solidarité pas totalement visuelle, mais existante : libre et connectée

Pour commencer, la forêt est un endroit où vivent des espèces en symbiose ; c’est-à-dire que plusieurs organismes de même espèces ou espèces différentes partagent une association durable et profitable à chacun d’eux. Prenons le cas des arbres. L’arbre fait parti des espèces les plus anciennes que la forêt abrite. On nous a toujours appris que les arbres vivent de compétitions entre eux ; c’est-à-dire  qu’ils poussent de telle sorte à capter le maximum de rayons de solaire qui pénètrent la forêt et aussi qu’ils ont besoin d’espace pour se développer. Mais ce que peu de gens savent, c’est que les arbres sont en réalité des espèces très solidaires entre eux. Partons du haut de l’arbre. Des scientifiques ont découvert que les arbres captaient du CO2 et se l’échangeaient entre eux. Mais pourquoi font-ils cela ? Tout simplement pour aider son voisin. Il peut arriver qu’un arbre ait du mal à se développer contrairement aux autres, donc une croissance ralentie. Les autres l’aiderons à se développer d’avantage afin qu’il puisse survivre. Deux arbres de la même espèce qui poussent cote à cote auront tendance à respecter l’espace de l’autre. Ils développeront leurs racines de telle sorte à ce qu’elles n’iront pas s’entremêler entre elles. Par ailleurs, nous avons le système racinaire des arbres, appelé le cerveau de la forêt par certains scientifiques. On a découvert que les racines des arbres s’entremêlent et connectent entre elles. Certaines souches qui vivent encore sont la preuve que leurs racines sont connectées aux autres arbres. Aussi, les arbres sont des êtres sociaux. Les arbres mère veillent sur leur progéniture. Elles les nourrissent par voie racinaires. Toujours au niveau souterrain, des scientifiques ont découvert qu’une association symbiotique entre champignons et les racines des arbres, formait l’internet de la forêt appelé : Mycorhize. C’est donc grâce à ce mycorhize que les arbres communiquent entre eux.

La forêt peut-être pris comme exemple, un modèle de société solidaire de part son côté instinctif à aider son prochain.

Une société non solidaire et déconnectée

De plus, nous avons les hommes et leur société. Contrairement à la vie forestière, les hommes ne cessent de se faire la guerre. L’homme en générale est assoiffé de pouvoir. Pour lui, aider son prochain n’est pas obligatoire. C’est un sujet qui est abordé dès notre plus jeune âge. Un proverbe Africain dit : « seul on va plus vite, mais à deux on va plus loin ». Mais dans notre société, l’homme en général ne retient qu’une seule partie de se proverbe : « Seul on va plus vite ». Ainsi est formaté le cerveau de l’homme. Il existe donc une sorte de compétitivité instinctive encrer au fond de chaque personne. C’est à ce moment que naît la loi du plus fort ou les plus faible rabaisser, ignorer et voir détruit. C’est le cas de certains pays ou seules les personnes possédant un important pouvoir économique règnent sur la population. Il y a alors un déséquilibre dans la société. On parle alors de différence entre les classes sociales que Karl Marx défendra : Luttes des classes.

 

Enfin, nous pouvons dire que contrairement à la société humaine, la forêt un endroit ou des espèces vivent en symbiose, elles s’entraident entre elles s’en rien attendre en retour. C’est un lieu où chaque espèce peut compter sur l’autre. Il existe alors une forme de solidarité elles. Nous pouvons alors dire que la forêt peut être un modèle de vie solidaire dont nous pouvons inspirer afin de renouer les liens dans notre société comme la vie racinaire.

Les peuples aborigène de l’île de Vancouver disent : tout n’est qu’un.

 

 

Aux arbres citoyens !

Nous vivons dans un monde chaque jour un peu plus en danger. Sous des menaces gigantesques qui nous feraient regretter que la terre ne compte pas plus de David. La Solidarité humaine semble être notre dernier recours et seule porte de sortie. Pas seulement pour nous, mais aussi pour l’ensemble de la vie sur terre. Mais le générations actuelles sont elle vraiment un modèle à suivre que ça ?

Un système vivant séculaire …

Il y a 3,5 milliards d’années, la vie est apparue sur terre. Depuis elle s’est développée, organisée. Le cycle de la vie est apparu. Ce cycle a pris place avant nous, continue avec nous. La protection des espaces naturels sensibles peut telle être considérée comme une solidarité avec la nature ou la simple volonté de survivre ? Les fermes à oxygène n’existant pas encore cette question est condamnée a rester sans réponse. Mais la nature possède déjà un système d’entraide mutuelle et différentes symbioses. Certains arbres ont la capacité de signaler un prédateur à leurs voisins. D’autres ont développé des cohabitations et d’entraide avec d’autres espèces, des champignons, des fourmis; où chacun tire une contrepartie de la symbiose. Dans un de ses essais*, Ralph Waldo Emerson décrit la nature comme le lieu privilégié où la conscience de chaque individu entre en communication avec les  »grandes lois universelles ». Il ajoute que cela est rendu possible par la vie au milieu de la nature et en harmonie avec elle. Il décrit ensuite l’homme comme Goliath profitant de cet état et non pas comme un membre de ce milieu harmonieux. Plus de David se reposant leur fonctionnement sur l’intelligence face a la force et à la domination brute nous permettrais d’imiter notre environnement.

… Dont nous ferions mieux de nous inspirer

Ce cycle a pris place avant nous, continue avec nous, et se perpétuera après nous. Les systèmes d’entraides des arbres est admirable. on peut citer en exemple les symbioses existantes dans la nature. Les arbres et la nature sont bien plus solidaires entre que nous ne pourrions jamais l’être. Leur capacité à s’adapter aux bouleversements se pose en exemple. On peut retrouver après un feu de forêt, une flore spécifique (les pyrophytes). Viendrons par la suite, le retour des mousses, herbes, bosquet puis les arbres ferons leur grand retour donnant eux même abris à d’autres plantes. Certes ces  »séries évolutives » sonnent parfois lez glas de certaines plantes, mais ces dernières étaient appelées à disparaître, leur rôle étant rempli. De ce point de vue il parait évident que si les plantes étaient un jour aptes à construire une société, elle nous serait supérieure en bien des points. Si nous, les générations a venir, réussissons à nous inspirer de la nature pour bâtir un modèle de société, un grand pas aura déjà été fait dans la bonne direction.

*Nature parue en 1836

Chris. T

La solidarité forestière, un modèle impossible pour notre société

Le terme de solidarité, (du latin « solidus » qui signifie : entier, consistant, lien unissant entre eux les débiteurs d’une somme) est souvent utilisée pour décrire une société modèle, en effet pour beaucoup d’hommes une société parfaite serait une société dans laquelle tous les individus ne feraient qu’un et où chacun serait uni afin de promouvoir l’entraide. Dans les forêts, il existe surement une certaine forme de solidarité mais laquelle ? Et est-elle compatible avec notre société, afin de s’en servir comme un modèle ? 

 

La symbiose :

Dans les forêts, il existe une forme de solidarité notamment entre les différents végétaux c’est ce qu’on appelle une symbiose. Cette symbiose permet à différentes espèces de vivre ensemble.

Dans les forêts, il existe par exemple des symbioses mycorhiziennes, c’est-à-dire une symbiose entre des plantes et des champignons. En effet, les plantes coopèrent avec les champignons en s’échangeant des éléments nutritifs nécessaires pour leurs croissances. La plante propose des sucres aux champignons en échange de nutriments comme le phosphore ou l’azote de la part de ce dernier. Ce type de coopération est donc bénéfique à chacun.

La symbiose est donc un type de solidarité car elle permet d’aider d’autres êtres vivants cependant, elle a lieu seulement car chacun en tire un profit. Dans notre société, il est évidemment souhaitable que ce type d’entraide est lieu car il n’y a aucun perdant. Mais c’est malheureusement presque impossible, en effet il y a aura toujours des personnes plus favorisés que d’autres.

 

 Des relations parfois égoïstes entre végétaux :

Cependant, il faut nuancer en effet certain végétaux ne fonctionnent pas en symbiose mais au contraire en compétition. En effet, dans une forêt chaque arbre va chercher à être plus haut que les autres afin de capter un maximum de lumière ce qui est totalement contraire à une idée de solidarité.

Un autre exemple contraire à la solidarité est par exemple le lierre grimpant. Très présent en forêt, il s’agrippe et grimpe aux arbres ce qui au bout d’un certain temps les étouffe et va donc les condamner.

Attention tout de même, il faut nuancer cette notion d’égoïsme chez les végétaux. En effet contrairement à l’homme, les végétaux agissent de telle manière afin de survivre contrairement aux hommes qui sont généralement égoïste par mépris des autres.

 

Pour conclure…

Il existe donc bien une forme de solidarité dans les forêts avec les symbioses existantes entre différentes espèces, cependant c’est une sorte de solidarité particulière et différente de la solidarité humaine. Les 2 partis sont gagnants et donc cela peut être comparé à une solidarité hypocrite comme dans notre société. De plus il y a également des relations très égoïstes entre les végétaux et notamment entre les grands arbres. Pour ces différentes raisons, la société forestière n’est pas compatible avec notre société, l’homme est en effet trop différent du végétal.

Solidaires dans la fin

Nous connaissons tous la forêt, mais chacun de nous en à une vision différentes. Nous pouvons la comparer à l’humanité, en effet, elle est composée d’êtres vivants, qui, comme les êtres humains, ont tous leurs particularités (couleurs, formes, type de feuillages, etc.). Pour beaucoup la forêt est un lieu paisible qui permet de se ressourcer et d’évacuer les problèmes du quotidien. Cependant, cette possible harmonie que nous voyons, nous permet-elle de dire que cet écosystème est semblable à une société solidaire? En y regardant de plus près, les interactions de certains êtres vivants dans un tel milieu ne sont pas si innocentes. Leurs façons de vivre pouvant s’apparenter à nos propres actions et mentalités, il est aisé d’imaginer qu’il puisse y avoir des actes et des liens entre les végétaux qui correspondent aux mêmes actions de solidarités visibles chez les humains. Toutefois de tels actions restent trop rares pour affirmer qu’un lieu aussi cruel puisse être considéré comme une société solidaire

La loi du plus fort

Beaucoup d’entre nous pensons que l’humanité est d’ores et déjà dans un tel schéma individualiste, semblable à la forêt, lieu de conflits, depuis des millénaires. Dans cet environnement, beaucoup d’espèces se plient à la loi de la survie, autrement dit la loi du plus fort. Pour comprendre, il faut connaître leur raison de vivre : perpétuer l’espèce. Pour cela il faut subsister. Avec un tel objectif, se crée une forte concurrence entre les espèces, les moins résistantes ne pourrons alors que périr. On peut considérer que le type de société qui compose les forêts correspond à un modèle dit archaïque. Celui-ci permettant de régler les conflits par le combat, aboutissant le plus souvent au trépas de l’un des protagonistes. Un voisin, dans ce monde végétal peut devenir soit un obstacle soit un repas. C’est ainsi que les arbres, en monopolisant la lumière du soleil, condamnent les autres êtres vivants poussant à leurs pieds, à rester rachitiques. D’autres tels que les champignons, se nourrissent en se greffant à d’autres végétaux, drainant à leur insus les substances nécessaires à leur survie. Où est donc la solidarité ?

A deux nous sommes plus fort

Face à une telle description il est logique de croire que dans la forêt tous luttent afin survivre. Mais les « miracles de la natures » font que tout est possible. On peut voir alors ce miracle de la solidarité naître entre certains êtres vivants. Deux espèces, qui peuvent ne rien avoir en commun, vont parfois s’entraider pour mieux résister aux éléments extérieurs. Chacun va alors apporter une chose indispensable que l’autre n’a pas, se complétant pour assurer leur survie. Une longue solidarité se met en place entre les deux protagonistes. Elle peut apparaître pour de nombreuses raisons telles que: la résistance aux conditions climatique, l’apport de nutriment, la protection contre une autre espèce. C’est ainsi que se crée le lichen, mutualisme entre un champignon et une algue. L’un ne peut vivre sans l’autre, parfait exemple de solidarité. 

L’Homme et l’incompréhension

‘’Ce qui reste éternellement incompréhensible dans la nature, c’est qu’on puisse la comprendre’’ Albert Einstein 

Si l’on reprend les propos d’Albert Einstein, il est donc peu logique que l’homme cherche à expliquer les phénomènes liés à la nature. Une question se pose, l’homme ne tente t-il pas d’expliquer ce qu’il ne peut comprendre en cherchant une réponse dans la société qu’il a lui même créée? Pourquoi essayons-nous d’appliquer ces notions sur quelque chose que nous n’avons pas inventé ? 

La nature, une entité qui nous dépasse dans bien des domaines, n’a certainement aucune notion concernant ces idées humaine que sont la solidarité, et la société. 

Même si la forêt est vaste et que de nombreuses choses y sont possibles, la majeure partie des êtres vivants n’en sont pas moins des prédateurs. Peu nombreuses sont les espèces qui se tournent vers cette idée de solidarité. La forêt s’apparente plus à une champs de bataille, ou seule les espèces les plus fortes peuvent survivre. Nous sommes bien loin de cette idée de société solidaire.  

 

 

 

Comme une feuille bercée par le vent, chaque arbre ne trouve pas sa place

«  Seuls, nous pouvons faire si peu ; ensemble, nous pouvons faire beaucoup », écrivait Helen Keller. Vous élèves de BTS, nous vivons dans une société ou l’homme a besoin de la solidarité. Plus qu’un besoin, Plus qu’une condition, plus qu’une exigence, elle est indispensable, sans celle-ci, nous serions dans une société dictée par la loi du plus fort, ou les plus faibles seraient en bas de l’échelle. Nombreux sont les exemples de solidarité qui existent à travers notre société, ils apportent un équilibre, de la stabilité dans un monde où tout pourrait changer rapidement. La solidarité est aussi la base de la vie d’un groupe et un fondamental d’une société qui souhaite vivre sereinement et en paix. Nonobstant, notre société moderne n’est absolument pas solidaire, certaines personnes ou groupe de personnes brident celle-ci pour leurs simples intérêts personnels, par malveillance ou par inconscience. Demeure-t-il pas une société harmonieuse et respectueuse où tous les individus sont solidaires entre eux ?  Que pensez-vous de la forêt ? On affirme fréquemment qu’elle est calme, harmonieuse, du fait de ces arbres qui sont là depuis longtemps et qui ont l’air de vivre paisiblement, sans encombre. De même, pour les animaux qui ont l’air de l’épanouir et de vivre leur vie dans un lieu unique en son genre. Peut-on calquer la forêt comme un idéal modèle réduit d’une société solidaire ? Nous allons montrer que la forêt solidaire peut être une maquette de notre société malgré qu’il ne faut pas entièrement l’imiter

La forêt  « solidaire » a son charme,…

Tout d’abord, la forêt est un lieu important, où des milliers d’espèces  vivent. Elles sont les rescapés de plusieurs milliers d’années parfois, tout ça grâce à la solidarité. Le saviez-vous ? Un arbre a besoin de place pour se développer et capter le maximum de lumière, sauf que cette règle immuable est maquillée. En réalité les arbres ont besoin d’être bien entourés. Grâce à  leurs racines, les arbres ne captent pas uniquement l’eau du sol, ils communiquent de quoi se nourrir, s’échangent des informations les uns entre les autres. Ensemble, ils savent qu’ils seront plus forts pour faire face aux intempéries par exemple. D’autre part, contre les attaques d’insecte, les arbres émettent des gaz pour les faire fuir, si les arbres voisins ont le même problème, ils vont l’imiter pour se défendre de la même façon. C’est une belle preuve de solidarité, ils ne sont pas les seuls végétaux forestiers à faire ceci : les champignons jouent aussi un grand rôle dans cette transmission, c’est un peu la fibre internet de la forêt.  De sorte, la communication est essentielle ; c’est faire connaître quelques choses ou faire passer d’une personne à une autre. Dans les forêts, les végétaux ne sont pas les seuls à prospérer et à vivre ensemble.  Les animaux sont moins représentés mais, font vivre une forêt. De la même façon que les végétaux, les animaux sont solidaires entre eux. Ayant une communication différente que les arbres, ils arrivent à correspondre, à s’aider, à survivre. Notamment, les écureuils vivent la plupart du temps seul la journée, mais lorsqu’il faut surmonter un obstacle comme l’hiver : un prédateur comme les martes, où des carences comme des stocks de noisettes, ils se regroupent et font face à leurs problèmes. De cela naissent des idées d’harmonies, de vie paisible, de solidarité… Mais ces idées ne cachent-elles pas le vrai visage de la forêt ?

…ne pas la pousser,…

A priori, la forêt semble être l’exemple parfait d’un regroupement d’individus jouant de la solidarité pour vivre. Malheureusement, tous les êtres vivants n’ont pas la même mentalité et si on s’avance d’un peu plus près, c’est la loi du plus fort et chacun pour soi. Une société solidaire ne peut pas être créée avec ses caractéristiques pourtant, il y a des oppositions, des guerres puis des morts… Évoquons, les plantes envahissantes qui empêchent les autres de pousser, un lapin attrapé par un renard ou encore un chêne attaqué par un champignon qui provoque la mort d’un d’entre eux. Assurément, c’est cette image que l’on devrait avoir de la forêt, et où est la solidarité la dedans ? « La solidarité, c’est aidé chacun à porter le poids de la vie et à la rendre plus facile » écrivait Henri- Frederick Amiel. C’est-à-dire, que chaque être vivant devrait être respectueux envers l’autre et vivre en symbiose. Symbiose signifiant une association durable et réciproque entre deux individus. En somme,  si cela devait définir la solidarité, on ne pourrait pas qualifier la forêt de solidaire : si les individus s’opposent on ne rend pas la vie facile à son opposant. Tout comme pour le poids de la vie, pour les animaux, les végétaux connaissent-ils la réponse ? Sommes-nous les mêmes, alors pourquoi les copier ?

…à devenir ce que l’on doit hêtre

Certes, la forêt est un endroit avec plein d’enseignements à tirer et peu ne pourront dire le contraire, mais s’il fallait imiter la forêt pour avoir une société solidaire, nous reviendrions à un état beaucoup plus primaire. En outre, il ne faut pas douter de la force et l’intelligence de la faune et de la flore, or nous ne vivons pas dans le même monde, ils sont différents dans plein de domaines. Nous sommes plus développés qu’eux, même si parfois nous revenons à la base. Si nous venons à changer les règles, la société sera différente et peut-être pas « meilleure » qu’elle n’était avant. Il faut pour cela trouver un point d’équilibre entre les personnes : une vraie société solidaire pourrait se dessiner. On peut copier, imiter, reproduire quelqu’un ou quelques choses : rien ne l’interdit, il faut absolument que ce choix soit logique et raisonné en contrepartie. Seules ces options feront avancer notre société vers une solidarité encore plus forte, pensez-vous que chaque individu pourrait le faire ? Etes-vous le premier ?

Pour conclure, la forêt est jonchée de nombreux exemples de solidarité, même si comme nous, des éléments perturbent celle-ci. La vie est différente dans les deux cas et n’est pas comparable, copier ceci doit être superficiel. Il ne faudrait pas avoir une base commune, mais seulement avoir chacun un exemple de solidarité qui soit pensé et réfléchi pour faire avancer notre société. Les plus petits sont la plupart du temps, l’exemple des plus grands…

 

L’éco de la forêt: cette société solidaire

La forêt est aussi étrange que sublime par son modèle de vie et la diversité des individus qui s’y trouvent. C’est elle a qui vu naître la vie, et qui nous permet de la poursuivre en tant que première source mondiale de dioxygène. Elle propose un modèle de société stable, dont les éléments collaborent entre eux plutôt que de se détruire mutuellement. La forêt a également développé la capacité de s’auto-protéger grâce, par exemple, à un phénomène naturel : le mulching forestier. A la lumière de ces éléments, nous pouvons alors nous demander s’il existe une forme de solidarité au sein des fôrets. Nous montrerons donc dans quelle mesure la fôret peut être considérée comme un modèle de société solidaire .

La forêt :  un modèle à suivre …. 

La forêt, grâce à différents systèmes ( comme par exemple la régénération naturelle ou encore en laissant tomber ses graines ), peut s’auto-préserver. En effet, la forêt a su se développer bien avant nous comme par exemple avec les prêles qui ont évolué afin de pouvoir résister au mieux aux intempéries et à leur environnement. De plus, les arbres entre eux peuvent se protéger grâce au mulching forestier qui se fait naturellement avec les feuilles et débris qui tombent des arbres formant un couvre-sol. Cela permet aux arbres d’être nourris et protégés constamment. Ils sont également capables de s’entraider puisque les arbres les plus vieux et les plus grand nourrissent les plus jeunes grâce à une collaboration symbiotique avec des mycorhizes se trouvant au niveau de leurs racines.  Les grands arbres ont donc un rôle maternel puisque ce sont le plus souvent leurs graines qui se développent à leurs pieds. Enfin, la faune et la flore d’une forêt lui permettent de vivre en autarcie et apportent à tous les êtres qui s’y trouvent les ressources nécessaires à leur bon développement et leur survie.

…Mis en danger par l’être humain

De nos jours, la protection des forêts devient un sujet prédominant dans la société. Des décennies d’exploitation humaine ont ravagé un nombre considérable d’hectares de forêts, sans prendre en compte les conséquences dramatiques sur l’environnement. Dès la préhistoire,  les premiers hommes utilisaient le bois comme combustible, outil, ou encore pour se protéger. Avec l’arrivée des progrès et des machines, la puissance destructrice humaine s’est amplifiée, laissant peu de chances aux végétaux. A présent, l’Homme prend peu à peu conscience des dégâts qu’il a pu engendrer à des fins de développement et d’économie et cherche des solutions durables afin de limiter son impact. Des protections de certaines espèces et lieux ont été mises en place et plusieurs associations ont élaboré des projets de reforestation.

Un retour à une société solidaire 

De plus en plus de personnes envisagent un retour à la nature et choisissent de modifier entièrement leur mode de vie pour vivre en autarcie en forêt. Par exemple, Emma Orbach, une femme âgée de 62 ans, vivant depuis 17 ans en forêt, mais ce phénomène touche aussi de plus jeunes générations, comme Alicia, 26 ans. La capacité de la forêt à subvenir aux besoins de ses habitants montre une fois de plus la solidarité dont elle peut faire preuve et est une source d’inspiration pour les générations futures.

Pour conclure , on peut dire que la fôret est un modèle solidaire grâce à ses moyens de protection et de prolifération, mais également grâce à cette solidarité qu’elle met en place pour survire aux différentes épreuves qu’elle doit affronter .

 

 

 

 

 

La solidarité du bois… c’est béton !

La notion de la solidarité est pour l’homme, au sein de la société, très importante. Cette valeur est même souvent à l’origine de toute vie en société. La solidarité y est comme un pilier qui lui apporte équilibre et sérénité.

On savait que d’autres espèces animales vivaient aussi de la solidarité mais de récentes découvertes nous interrogent aussi sur la solidarité vécue par des espèces végétales. Ainsi, les arbres seraient-ils capables de solidarité ? et d’une solidarité moins « égoïste » que la nôtre ?

Nous verrons ici que les relations entre l’homme et les arbres sont plutôt complexes mais aussi les raisons pour lesquelles nous affirmons que ce sont des êtres solidaires.

La relation entre ces deux êtres

Depuis des millénaires, l’homme et les arbres partagent une longue histoire commune.

Les arbres sont des êtres vivants remarquables. Présents sur Terre depuis au moins 370 millions d’années, l’Archaeopteris, premier arbre connu, date du Dévonien (de -418 à -359 million d’années). Aujourd’hui, on compte environ 3 000 milliards d’arbres sur Terre appartenant à 60 000 espèces différentes.

Outre cette grande diversité, ils jouent aussi un rôle très important dans l’équilibre écologique de la planète. Ils stockent le carbone et rejette de l’oxygène, nécessaire à la vie. Ils ont aussi un rôle dans le cycle de l’eau et constitue les écosystèmes des forêts, refuges de biodiversité.

L’homme est lui aussi un être vivant mais sa présence sur Terre date seulement d’environ 2 millions d’années et la population mondiale n’est que de 7,7 milliards (soit une personne pour 400 arbres).

Pour l’homme, les arbres ont toujours représenté une ressource essentielle, lui permettant à la fois de construire son habitat, de se chauffer et de se nourrir (grâce à leurs fruits). Toutefois, se considérant comme « supérieur », il a donc exploité cette ressource jusqu’à l’excès. On pourrait citer notamment l’exploitation « sauvage » qui se fait actuellement en Amazonie et qui va jusqu’à détruire son environnement.

La relation entre l’homme et l’arbre n’a pourtant pas été toujours aussi tendu. A une époque, les arbres ont même été divinisés par des religions antiques et à l’origine de nombreux cultes. On en retrouve aussi trace plus récemment avec le culte des « arbres de la Liberté » plantés lors de la Révolution française et tout au long du XIXe siècle. Nos pièces françaises de 1 et 2 euros en sont encore les témoins.

La forêt : une communauté solidaire

« La forêt est une communauté solidaire » : voilà ce qui a été prouvé grâce à des études faites par des botanistes de l’université de Bâle, des recherches scientifiques de Nouvelle-Zélande ainsi que l’ingénieur forestier Peter Wollheben.

Ainsi, les études menées par les botanistes de l’université de Bâle, nous apprennent que les arbres s’échangent du carbone. En effet, l’arbre va prélever du dioxyde de carbone dans l’atmosphère grâce à la photosynthèse. Ce carbone va d’abord lui servir pour sa consommation personnelle, mais l’étude a montré qu’il va aussi le partager avec les arbres voisins. Pour cela, il utilise des réseaux de champignons souterrains et son système racinaire. Les réseaux relit chaque individus, les uns avec les autres. Ce qui nous conforme dans l’idée de la solidarité puisqu’ils sont unis par ce lien. Pour les hommes c’est « main dans la main », pour les arbres c’est « racines dans racines ».

Une étude scientifique, menée en Nouvelle Zélande, sur de très vieilles souches d’arbre Kauri a aussi montré une certaine forme de solidarité entre les arbres : quand un arbre a été coupé et qu’il n’en reste qu’une souche, ses voisins le maintiennent en vie par leurs racines en lui envoyant des nutriments. Avant cette étude, on pensait plutôt que les arbres voisins auraient profité des éléments laissés par la décomposition de l’arbre mort.

De même, lorsqu’un arbre est malade, ces voisins lui envoient des nutriments par leurs racines pour l’aider à retrouver de l’énergie. Il s’agit d’un système de redistribution des ressources, un peu comparable à nos systèmes d’aide sociale, qui permet aux individus moins favorisés, de se développer. De la même façon, dans une forêt, alors qu’ils ne reçoivent pas tous la même quantité de lumière, il existe un système de rééquilibrage souterrain par le biais des racines.

Dans son livre « La vie secrète des arbres », l’ingénieur forestier Peter Wollheben a aussi montré qu’en cas de danger, les arbres communiquent entre eux et s’envoient des messages d’alerte afin de pouvoir se défendre face à des prédateurs. Face à un prédateur qui mange ses feuilles, on savait que l’arbre allait modifier sa composition chimique pour repousser l’animal en vaporisant des tanins amers et toxiques ou en émettant des substances odorantes afin d’attirer des auxiliaires. Mais les études ont aussi montré qu’il est aussi capable d’envoyer un signal en utilisant ses racines, via des réseaux de champignons, afin d’alerter ses proches d’un danger. Cela leur permet ainsi de mieux se défendre lors de l’attaque.

C’est une sorte de langage chimique. Les végétaux échangent ainsi de nombreuses informations toute la journée. Cette communication peut aussi se faire par le canal des airs via les feuilles.

La forêt, modèle de société solidaire ?

D’autres études nous confirment que les arbres sont des êtres sensibles à la douleur, qu’ils sont dotés d’une mémoire et peuvent communiquer entre eux et s’entraider.

Ainsi, grâce à ces études, l’homme a une meilleure compréhension des arbres et de leurs « relations sociales » au sein d’une forêt : l’arbre « s’humanise » devenant plus qu’un simple bout de bois. L’homme fait en sorte de ne plus maltraiter les arbres inutilement. Par exemple, la pratique de retirer les écorces des arbres pour les supprimer prend une autre dimension : cette action pourrait être comparer à un acte de torture, comme si l’on écorchait à vif un être-humain.

En se basant uniquement sur les études présentées ci-dessus, on pourrait être tenté de conclure que les arbres sont des êtres solidaires et que cette solidarité est gratuite et sans retour. Les arbres seraient-ils plus généreux que nous ?

Le fait de prendre soin de la santé de ses voisins est-il un acte gratuit, ou est-ce dans l’unique but d’améliorer ses chances de survie ? On comprend facilement que si des arbres meurent, cela provoquera des brèches dans la forêt et exposera ainsi l’ensemble du groupe aux vents violents. Il s’agit donc peut-être d’une simple stratégie de survie collective…

Peut-on considérer la forêt comme « société parfaite », comme définie par la métaphore du corps mystique de Blaise Pascal ? Dans ce modèle, la forêt représenterait le corps et les arbres en seraient les membres. En effet, dans la forêt, lorsqu’un membre souffre, c’est l’ensemble du corps qui souffre avec lui et chacun est nécessaire pour la vie de l’ensemble. C’est bien l’entraide entre les arbres, même de différentes espèces qui fait vivre cette « société sylvestre » tout comme dans notre « société humaine ».

Il est donc clairement établi que les arbres communiquent entre eux, s’entraident face aux prédateurs et s’échangent de l’énergie sous différentes formes. La forêt se comporte donc comme une véritable société solidaire. Dans la société humaine, certains membres sont solidaires par nécessité, d’autres le sont par altruisme. Les études sur les forêts sont encore trop récentes. Nous ne pouvons pas savoir à quelle catégorie de solidarité associer les arbres : altruisme ou nécessité ?

Le chant de la forêt : une chanson solidaire ?

« Un peuple qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines. » Cette citation de Marcus Garvey résume bien le fait qu’une société se doit d’être soudée pour fonctionner. La société actuelle est elle solidaire ? Malgré toutes les associations qui viennent en aide aux personnes en difficulté et l’entraide dont la population fait preuve, nous pouvons dire que la société aujourd’hui est solidaire. Cependant, elle a encore des progrès à faire, notamment du point de vu de la compétition entre les individus. Mais qu’en est-il de la forêt ? On dit souvent que les arbres communiquent entre eux et s’entraident. Est ce le même cas pour une société humaine?  Nous montrerons que la forêt n’est pas le modèle parfait pour une société solidaire .

Tout d’abord, pouvons nous confirmer qu’une forêt et les individus qui la composent s’apparentent à une société ? A partir du moment où les animaux et les végétaux d’une forêt communiquent entre eux de différentes manières, nous pouvons approuver le fait qu’une forêt peut être comparée à une société humaine. Maintenant, il nous reste à étudier le caractère solidaire d’une société de la forêt.

Une faune individualiste

Nous pouvons affirmer que la faune est solidaire, seulement elle l’est uniquement envers les membres de son espèce. Prenons l’exemple d’un animal comme le renard. Les renards feront tout pour subvenir aux besoins de leurs petits renardeaux.  C’est en cela que l’on peut dire que la faune forestière est solidaire.  Cependant lorsque l’on parle d’entraide entre les différentes espèces, on se rend compte que celle ci  n’existe pas. Elles s’entre-tuent afin de pouvoir survivre et font donc preuve d’individualisme.  Elles sont solidaires exclusivement envers leurs semblables.

Mais la faune n’est pas l’élément central de la forêt…..

Une flore solidaire

Tout d’abord, il faut savoir que les arbres communiquent entre eux, grâce à leur racines, et plus particulièrement grâce à un champignon, sous forme de millions de petits filaments blancs, qui relient tout les arbres entres eux. Il faut savoir que la communication consiste en l’échange d’informations entre différents individus.

On parle d’un véritable réseau à travers lequel les arbres reçoivent différentes informations. Mais de quelles informations s’agit il ? La plupart du temps, il est question de message d’alerte. Les arbres sont capables d’établir une réelle stratégie pour pallier à un danger. Par exemple, lorsqu’un animal vient grignoter les feuilles d’un arbres, l’arbre va directement envoyé un message d’alerte aux arbres environnants, ce qui va les permettre de se protéger. En effet, les arbres vont grâce à ce message fabriquer des anticorps, qui rend leur propres feuilles immangeables pour les animaux.

 

De plus, quand un arbre est malade, en situation de détresse, voir proche de la mort, les autres arbres vont alors se mobiliser et donner les nutriments nécessaires à l’arbre malade grâce à leurs racines.

Nous pouvons donc confirmer par ses deux points que les arbres d’une forêt sont solidaires entre eux.

Pour conclure, nous pouvons donc dire que la forêt constitue une société solidaire. Néanmoins, il y a une limite à affirmer que la forêt soit un modèle à suivre pour la société humaine. En effet, une entraide à lieu, mais uniquement entre les individus d’une seule et même espèce. Dans le cadre d’une société humaine, aucune différenciation ne devrait avoir lieu.

Entre la loi de la nature et la vie en société humaine, un écart se creuse ….

La forêt : entre harmonie et individualisme

« Quand un arbre tombe, on l’entend; quand la forêt pousse, pas un bruit ». Ce proverbe africain défini ce que l’on recherche au sein d’une forêt : la tranquillité, le répit, la paix. Nous avons à l’esprit que la forêt abrite de nombreux être vivants et qu’ils parviennent à cohabiter dans une atmosphère d’harmonie. Cependant, cela ne serait-il pas qu’une illusion? Une image pour rendre la forêt plus attractive, plus envieuse? Vous cher citoyens de ce monde, pensez-vous que la forêt peut être le modèle d’une société solidaire? Nous montrerons l’égoïsme de la forêt, qui peut, néanmoins, entrainer l’esprit de solidarité, mais cependant chaque être vivant est seul.

La loi du plus fort …

          La forêt est un endroit paisible de loin, mais dès que l’on s’en rapproche nous nous apercevons qu’il n’y a qu’une seule loi : la force et le chacun pour soi. Il existe une hiérarchie, les plus forts sont rois et les plus faibles s’abaissent. Cela est l’inverse même de la solidarité. La forêt est un endroit vaste, elle n’abrite pas seulement des arbres mais, de multiples espèces d’êtres vivants. La présence de nombreux individus amplifie la difficulté à la réalisation d’une société solidaire. Nous savons qu’il y a dans le monde, de plus en plus, de différents conflits, guerres entre les individus. Prenons comme exemple un loup et une biche, ou encore, un arbre et un champignon dévastateur. Il y a un conflit qui finit par la mort, seul, d’un individu. Où est la solidarité dans tout cela? La biche n’a-t-elle pas l’aide de ses congénères? Ne voyons-nous ,donc pas, un ralliement entre les plus faibles? Une idée d’entraide ne se développerait-elle pas dans l’esprit des martyrs? Comme on dit, ensemble on est plus fort, beaucoup d’espèces devraient alors être solidaire entre eux, se soutenir pour faire face aux plus forts? Donc, la forêt n’aurait-elle pas un modèle de solidarité bien présent?

… entraîne un esprit de solidarité …

          En effet, la forêt est un endroit de symbiose, dans les deux sens. D’une part, l’association biologique, durable et réciproquement profitable, entre deux organismes vivants, et d’autre part, l’étroite union entre les individus. L’entraide est présente entre petits animaux ou encore entre plantes. Nous pouvons ressentir cette communion lorsque l’on est en forêt. Ce calme, cette tranquillité et cette confiance en soi. Les arbres sont souvent rois dans une forêt. Ils sont impressionnants, grandioses et majestueux. Dans une forêt, nous pensons, principalement, qu’elle est composé d’arbres. Cette pensée amplifie l’idée des arbres souverains. Cependant, nous pouvons voir l’union qu’ils ont avec les autres espèces. D’autres diront, qu’un arbre, c’est solitaire, mais lorsqu’il héberge en son tronc de nombreux animaux comme des oiseaux, des insectes. Peut-on dire que c’est un arbre sans aucune solidarité? Prenons d’autres exemples, comme la solidarité au sein des espèces. Les sangliers, les chevreuils, ne se déplacent rarement tout seul, ou juste pour chasser. Nous pouvons donc, voir cette cohésion entre les espèces. La forêt est assez grande pour pouvoir accueillir tout le monde, créer un univers de prospérité et d’entraide. Donc certes, il y a sûrement un modèle de société solidaire. Mais est-il pour autant exemplaire? Devrons-nous imiter ce type de modèle? N’a-t-il pas une part d’égoïsme, comme tout ce qui nous entoure?

… mais la solitude l’emporte

          Malgré les liens entre êtres vivants, chacun reste seul dans une forêt. L’arbre est imposant et ne laisse aucune place aux autres plantes pour se développer. Les insectes, même s’ils habitent dans l’arbre vont manger ses feuilles, le détruire petit à petit. Nous pouvons donc, nous apercevoir que chaque individu à une part d’égoïsme au fond de soi. Une forêt ne peut pas être le modèle de solidarité à suivre. Quand on se retrouve dans une forêt il n’y a souvent aucun bruit. Vous, lecteurs et citoyens de demain, sentez-vous solidaires face à cette solitude? Une union devrait se voir à l’instant même où nous rentrons dans une forêt. Mais le seul aspect que l’on perçoit est l’abandon. Peut-on être solidaire, uni, lorsqu’on ne ressent aucun lien dans un endroit?

Pour conclure, la forêt peut être un lieu de solidarité, de symbiose entre individus. Cependant, ce n’est pas un modèle de société solidaire. La solidarité est l’entraide et le fait de pouvoir compter sur les autres. Or si on se sent seul, comment pourrions-nous construire une société solidaire exemplaire? La forêt a des liens forts mais seulement dans l’intérêt d’un individu. Nous faisons donc face à une forêt individualisme, égocentriste.

Société : Écosystème de demain !

Beaucoup le disent et pensent, nous vivons dans un monde individualiste où les liens sociaux et les liens liés aux solidarités de classes et d’appartenance religieuse et sociale semblent disparaître. Alors pourquoi ne pas prendre exemple sur des sujets tels que les arbres ainsi que les organismes formant une forêt car, nous le savons tous, ils communiquent entre eux, mais sont aussi solidaires les uns envers les autres en s’entraidant.  Alors la question serait, la forêt peut-elle être le modèle d’une société solidaire ?

Je vais tenter d’y répondre en expliquant, les similitudes de la société et du système forestier en passant par la théorie de Darwin et de ses controverses. Mais  avant toutes choses, par quel facteur et comment les organismes se maintiennent en vie ensemble .

 

Du vivant grâce aux coopérations !

La forêt est un écosystème complexe mais qui fonctionne avec le principe de la symbiose. C’est-à-dire qu’il existe un lien qui réunit tous les organismes entre eux et qui leur permet de vivre indépendamment des autres mais avec leurs aides. Chaque organisme va survivre en puisant la faiblesse d’un autre organisme pour un faire une force. À travers ce principe symbiotique, d’autres interactions prennent place en parallèle, telles que le mutualisme dans laquelle les deux organismes retirent un avantage à l’association ; le commensalisme, dans lequel un des deux organismes retire un avantage l’autre organisme n’a aucun avantage ni désavantage.

Toutes ces relations montrent que la forêt n’est pas juste une succession d’individus, mais un seul et immense organisme, en effet le système forestier implique une entraide des organismes entre eux et la survie de chacun dépend indépendamment des autres organismes qui l’entourent en utilisant la faiblesse de chacun pour l’optimiser en force.

 

Société : Calque du système forestier ?

La société actuelle tend à nous rendre solidaires les uns envers les autres avec de nouveaux principes de partage bilatéral tel que le covoiturage qui permet à plusieurs personnes tierces de voyager ensemble le temps d’un trajet afin de contrer le prix des transports conventionnels comme le train par exemple ; ou encore les mutuelles de santé, basé sur la solidarité des cotisations, le financement de la couverture sociale complémentaire.

Ce sont des exemples parmi tant d’autres qui laissent penser que la société veut créer des liens entre les Hommes semblables à ceux qui existent entre les organismes du système forestier où chacun va utiliser la faiblesse d’un autre pour en faire une force afin de former un seul groupe et d’avancer ensemble, thèse qui se rapproche de l’idée défendue dans l’ouvrage « du contrat social» de ROUSSEAU ou il met en avant que les individus se rapprochent pour s’assurer une vie pérenne. Les individus s’arrangent entre eux pour vivre en toute sécurité et c’est ce rapprochement qui permet de former une société.

 

Illusion face aux relations ?

Malgré le fait qu’on aurait tendance à croire que la société ait toujours fonctionné avec le principe de solidarité entre individus, que ce sont ces relations qui ont permis l’existence de l’espèce humaine, la théorie du darwinisme vient corrompre cette idée ; la survie de l’espèce humaine serait dû à la compétition entre les individus. Selon la théorie de Darwin la survie des Hommes est principalement liée à la « loi du plus fort ».   En effet Lamarque et Darwin défendent l’idée que la lutte pour la vie entre les Hommes représente la sélection naturelle et qu’elle serait la source fondamentale du progrès et de l’amélioration de l’espèce humaine qui a permis d’aboutir à l’élimination des moins aptes à la survie des plus aptes.

 

Théorie démentie !

La théorie du darwinisme social, bien que fondée, est source de nombreuses contestations. Plusieurs philosophes viennent réfuter l’idée selon laquelle la survie de l’espèce humaine serait due à la compétition entre les individus. André-Comte Sponville est l’un d’eux, et il met en avant dans sa chronique égoïsme et altruisme dans les médias Le Monde, le fait que ce sont les relations d’entraide solidaire qui sont nécessaires à la survie de l’espèce humaine et non, des relations conflictuelles ; « dans la lutte pour la vie, une certaine proportion d’altruisme, de la part des individus, est un avantage sélectif, pour l’espèce : au sein d’un groupe capable de solidarité, d’entraide, de compassion, chaque individu a davantage des chances de survivre, donc de transmettre ses gènes, que dans une horde qui ne connaîtrait que l’égoïsme, la violence et la rivalité. »

 

La forêt peut être considérée comme un modèle de société solidaire, et la société actuelle s’aligne sur certains grands principes du système forestier, cependant malgré le fait qu’il peut servir de modèle, il ne peut être calqué. Les relations entre les organismes de la forêt sont à l’échelle du système forestier et que s’il venait à être reproduit à échelle humaine, c’est tout le système politique qu’il faudrait revoir et changer.

La forêt : preuve d’une solidarité innée.

La forêt représente une surface très importante de la Terre, c’est un milieu naturel où cohabitent beaucoup d’espèces animales et végétales.  Elle incarne les poumons du globe terrestre. Fâcheusement, beaucoup d’incidents font que celle-ci disparaît peu à peu. Certains pensent qu’elle est indispensable seulement pour notre survie alors qu’elle est également nécessaire pour nous montrer le droit chemin. C’est une sorte d’indicatrice qui nous fait part de la santé de notre planète. C’est donc pour cela qui nous devons en prendre soin voir la prendre comme modèle. Mais peut-elle être le modèle d’une société solidaire ?

La forêt est basée sur l'(entr)aide 

Une forêt peut se caractériser par plusieurs termes qui témoignent d’une solidarité. Tout d’abords, le concept d’habitats est très présent dans les forêts. Certaines espèces vivent sous terre, en haut des arbres, ou même dans les arbres. Tous ces habitats montrent une entraide car c’est un lieu de vie qui a pour fonction la protection contre les intempéries de la nature. Donc le fait qu’un arbre accueille dans son écorce une espèce montre une entraide, une solidarité entre l’arbre et la population vivant dans celui-ci. Dans ce cas, l’arbre n’attend pas forcément un retour de la population vivant à l’intérieur de lui. Premièrement, une société devrait donc prendre modèle sur la forêt pour comprendre le terme solidarité. En effet, tous les humains doivent savoir qu’il ne faut pas forcément attendre un retour lorsqu’une personne est dite gentille avec une autre. Tant qu’ils n’auront pas compris cela, des dysfonctionnements seront toujours visibles dans une société. De plus, pour qu’une forêt soit en bonne santé, il existe la symbiose. C’est une association entre deux organismes qui a pour but d’améliorer leur condition de vie. C’est donc pour cela qu’une société devrait utiliser la symbiose : pour améliorer le cadre, les conditions de vie au sein d’une population et le bien-être.

La forêt : une société utopique

Avez-vous déjà vu un dysfonctionnement dans une forêt ? Et bien malheureusement oui, mais tous ces problèmes naissent à cause de l’homme. Si l’homme n’intervenait pas, la végétation s’étendrait dans toutes les zones ou elle n’est pas présente car elle se sentirait encore mieux. Dans une forêt, chaque arbres ou arbustes sont à leur place et respectent celle des autres. La cohabitation est donc agréable et  évite des problèmes entre la végétation. C’est donc pour cela que les humains devraient prendre exemple sur la forêt pour dynamiser une société et donc la rendre solidaire. De plus, le fait de calquer le système de la forêt permettrais de diminuer fortement les conflits et donc améliorer la sérénité de chacun.

Personne n’est parfait… 

Certains ont trouvé une limite à cette société utopique : la compétitivité. En effet, tous les végétaux ne peuvent cohabiter ensemble : par exemple, quelques-uns nécessitent plus d’espace que d’autres pour développer leur système racinaire. D’autres ont besoins d’une luminosité importante contrairement à certains qui se plaisent plus en zone ombragée. En raison de tous ces facteurs, les végétaux ont donc mis au point des stratagèmes pour surpasser la nuisance des autres. Regrettablement, cette compétition joue sur l’état de santé des forêts. C’est donc pourquoi, pour une minorité de la population humaine, il est préférable de ne pas prendre exemple sur ce modèle car cela pourrait engendrer des mésententes dans la société.

Pour conclure, l’homme a créé des sociétés en s’inspirant des forêts mais en exagérant des aspects ce qui entraîne des dysfonctionnements. Ces derniers sont dus aux prises d’initiatives humaines. Mais comme le dis Blazac : « Inventer en toute chose, c’est vouloir mourir à petit feu ; copier, c’est vivre ». La forêt est donc un modèle pour les humains. La société humaine devrait prendre exemple sur les forêts pour améliorer les conditions de vie.  La société humaine devrait mieux s’informer sur les forêts pour mieux calquer. La société humaine devrait changer de méthode de fonctionnement, créer une société basée sur l’entraide et la solidarité.

Et si l’homme avait des racines ?

Qui dit symbiose, dit « vivre ensemble » ; mais visiblement, cette harmonie n’est évidente que pour le cosmos floristique. Le terme de symbiose traduit une association biologique durable et réciproquement profitable entre des organismes. Cependant, quand on évoque le sujet de la société humaine, il est difficile d’en extraire que du positif quand on distingue sans difficulté les deux faces de l’homme : l’altruisme, mais aussi l’égoïsme. Aujourd’hui, ce dernier en ressort davantage, d’autant plus qu’il fait l’objet d’une problématique existentielle. De la sorte, au vu du manque de cohésion chez les hommes, devrions-nous conformer notre attitude à celle des arbres afin d’apaiser les tensions ? Nous allons démontrer ici que les exceptions subsistent malgré tout et que cette solidarité verdoyante devrait être plus considérée. 

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Ici, la société humaine…

Avant toute chose, parlons de la compétition. Cette dernière nous est instaurée sans le vouloir dès notre plus jeune âge. L’envie de réussir, telle que scolairement, professionnellement, financièrement ou encore socialement, semble finalement nuisible, au vu des conséquences de nos actes ( scélératesse, autolâtrie ). On peut comparer cela à un combat entre les plus forts contre les plus faibles. Thomas Hobbes l’a dit : « Nous trouvons dans la nature humaine, les principales causes de discorde : tout d’abord la Compétition, en second lieu, la Défiance, et en troisième lieu, la Gloire« . Ici, la compétition force les hommes à se faire la guerre en vue du gain. Elle fait de l’homme quelqu’un de violent, pour se montrer plus fort que les autres. Quant à la défiance, celle-ci se fait pour la sécurité, pour se défendre. Tandis que la gloire se fait pour la réputation. Elle est là pour se donner bonne conscience, pour un sourire.

Cette compétition nous est tant ancrée, qu’elle va même jusqu’à être associée à l’économie, en provoquant ainsi des guerres économiques. Cette compétition économique cherche à produire pour avoir ou vendre plus que les autres. La guerre, quant à elle, sert à dominer, tant les gens que les territoires en vue d’une autorité durable. La guerre se fait pour avoir la paix, mais comment l’avoir vraiment puisqu’il faudra constamment se développer, faire des profits et gagner des marchés ? Cependant, la compétition a malgré tout, des aspects positifs, car sans elle, pourrait-on imaginer une société évoluée et progressive ? Néanmoins, c’est cette société compétitrice qui a suscité l’égoïsme.

On traite souvent d’égoïste celui qui n’a pas pensé à nous, et donc celui qui n’a pensé qu’à lui. « L’égoïste est celui qui n’emploie pas toutes les minutes de sa vie à assurer le bonheur de tous les autres égoïstes », d’après Lucien Guitry. En effet, il, veut dire que tous les hommes sont égoïstes, et qu’ils ne perdent pas leur temps pour aider les autres, qui, eux aussi, sont égoïstes. Cela serait source de conflits. Cet état d’esprit hyperindividualiste, est très majoritaire dans notre société actuelle. Bien sûr, ce trait de caractère ne concerne pas tout le monde. Seulement, quand on parle d’égoïsme, ce n’est qu’une globalité.  Mais derrière ces actes égoïstes, n’y aurait-il pas un soupçon de générosité ?   

Individuellement, l’homme n’est pas forcément égoïste, il y a toujours du bon et du mauvais. Précédemment, nous parlions d’exception, plus particulièrement de la société en elle-même qui pose problème. Par exemple, les conflits d’intérêts ne découlent pas que de l’attitude des personnes. Ils résultent également des circonstances : la faim n’est source de conflits que s’il n’y a pas assez de nourriture pour tout le monde. L’homme est capable d’amour, d’amitié et de bienveillance. Contrairement à ce que tout le monde pense, l’homme ne serait pas fondamentalement égoïste, ne pouvant être rendu sociable que par la culture et les institutions.  L’homme est pourvu de générosité. Comme par exemple : garder les animaux de notre famille ou de nos amis lorsqu’ils partent en vacances, rendre service à un ami, aider à rentrer le bois pour l’hiver, accompagner une personne perdue jusqu’à tel endroit, ou encore pardonner à l’autre pour une phrase maladroite…Toutes ces choses futiles qui font l’objet de services rendus, résument cette solidarité.

Mais pourtant, si nous parlons de nos ancêtres préhistoriques, il y avait cette notion d’équipe, d’entraide. En effet, ils n’avaient pas cette notion d’existence humaine à l’échelle planétaire. Alors que nous, nous l’avons, et ce qui en résulte, est notre destruction mutuelle. Dès lors, si l’homme avait des racines aujourd’hui, on le saurait…

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…alors que la société forestière…

D’un autre côté, il y a les forêts, une société pleine de solidarité encore aujourd’hui trop méconnue. Même si les arbres peuvent s’avérer compétiteurs entre eux, pour capter les rayons lumineux par exemple, ils sont surtout partageurs. Des botanistes de l’université de Bâle, ont découvert que les arbres s’échangent du carbone, y compris entre différentes espèces. C’est ce que l’on appelle la symbiose du type mutualiste.  Les arbres prélèvent le CO2 non pas seulement pour eux, mais aussi pour les arbres voisins. Jusqu’à 40 % du carbone qui se trouve dans les racines d’un arbre peut provenir de la photosynthèse d’un voisin. Ce sont les réseaux de champignons souterrains qui permettent cet échange de carbone.

En outre, les arbres se parlent, s’entraident, s’adaptent. Leur mode de vie est presque une ignorance totale. Ils font preuve de relation intime, de solidarité, et même d’intelligence. Les liens entre les arbres sont si surprenants, qu’on pourrait parler de personnes. Par exemple, deux arbres côte à côte prennent soin l’un de l’autre, ils poussent de façon à ne pas se gêner. Les branches les plus imposantes ne vont pas pousser vers le voisin, mais à l’opposé, comme s’il respectait l’espace vital de l’autre. À l’inverse, au niveau des racines, ils sont complètement entrelacés, comme s’ils ne formaient qu’un. Et si l’un des arbres venait à tomber, l’autre mourra à son tour. Les arbres forment un ensemble vivant, une petite société, avec ses couples, ses amis et ses familles. Nous savons depuis vingt ans environ qu’il y a des arbres « mères » et que ces derniers nourrissent carrément les plus jeunes, grâce à leurs racines qui leur donnent du sucre. Par ailleurs, les arbres « mères » ne nourrissent pas n’importe quels arbres, ils reconnaissent leurs petits grâce à leurs racines. De plus, les arbres communiquent également sur de grandes distances grâce à un vaste réseau. Ce réseau est constitué de champignons qui permettent de relier les arbres entre eux et grâce à cela, ils s’échangent des informations qui leur permettent de se préparer en cas d’attaque, et encore bien d’autres choses. « La forêt est plus que la somme de ses arbres ». De par sa citation, Christien Körner l’a dit : jusqu’à 40 % du carbone qui se trouve dans les fines racines d’un arbre peut provenir de la photosynthèse d’un voisin. Donc la somme des arbres importe peu, c’est l’ensemble des arbres qui constitue une forêt pleine de coopération !

Les arbres ne se font pas la guerre, ils s’entraident. 

Pourquoi ne pas y prendre exemple ?

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…devrait être une leçon

Pour conclure, si ce n’est qu’elle fait tout en silence, cette société ressemble étrangement à la nôtre, mais seulement sur quelques points : les hommes peuvent s’entraider; ils éduquent et nourrissent leurs enfants, ils protègent leur famille, leurs amis, et font preuve de bien d’autres actes solidaires. Tout comme les arbres.

Mais les arbres, eux, ne se font pas la guerre pour différentes choses comme le fait constamment la population humaine. Ils ne se détruisent pas entre eux. Au contraire, ils s’entraident, même entre différentes espèces, alors que chez nous, persiste le racisme, l’insensibilité aux conséquences de nos actes (comme le réchauffement climatique), ou encore notre esprit compétitif.

Chaque maillon des chaînes alimentaires est nécessaire au bon fonctionnement de tous les écosystèmes. Si un maillon disparaît, tout est perturbé. Mais si l’homme disparaît, la nature ne pourra que renaître de ses cendres.

 

S’opposer à l’évolutionnisme Darwinien par la compétition tout en s’appuyant sur la nature… une impasse ?

 

En plein dans l’extinction massive de la biodiversité le plus rapide depuis le crash de l’astéroïde ayant causé la disparition des dinosaures, Pablo Servigne, avec L’entraide, l’autre lois de la jungle nous enjoint à nous pencher sur la nature comme système solidaire. Dans cette société basée sur l’économie fossile, là où la concurrence des marchés fait rage, là ou la loi de la jungle est la plus forte, quel modèle voulons nous suivre ? Des recherches récentes nous ont fait découvrir une société résiliente, inter-dépendante et inspirante; La forêt. Nous verrons qu’en effet, les individus qui l’a compose nous ressemble plus que nous le croyons ainsi que leurs interactions, bien qu’elles déconstruisent en grande parti l’image que l’on s’en ai faite. Cependant, les politiques se basant sur une nature prescriptive ayant été souvent sinistre, serait-ce une bonne idée de continuer à s’appuyer sur la nature pour faire une société ?

La nature et l’Homme, une dichotomie ?

L’exploitation de la nature est souvent justifiée par une soi-disantes supériorité de l’Homme par rapport au reste du règne animal, ou encore par une conception, que l’on sait maintenant erroné, de la nature qui serait inerte. Peter Wollheben explique dans La vie secrète des arbres, que ces derniers perçoivent, communiquent et sont capables de se défendre. Lorsque un arbre est agressé, l’auteur prend comme exemple une chenille plantant ses mandibules dans une feuilles ; un signal électrique se propage dans le tissu végétal, de la même manière que le ferait un corps humain, en réaction à une blessure. L’arbre va synthétiser des anticorps, une substance adaptée à l’attaque en cours, qu’il est capable de reconnaître grâce à la salive spécifique à chaque espèces d’insectes. Les chênes envoient des tanins amers et toxiques dans leurs écorces et leurs feuilles. Les ormes et les pins peuvent émettre des substances attirantes pour de petites guêpes qui pondent leurs œufs dans le corps des chenilles qui les envahissent. S’il ne faut pas oublier que nous faisons parti du règne animal, nous devrions aussi éviter de déconsidérer le restes du vivants qui ne diffère pas tant que ça de nous.

Une entraide cachée

Suite aux nombreuses théories du darwinisme social, que ce soit celle de Galton, Spencer, Lipman ou encore Dewey, nous en sommes venue à considérer dans la doxa, la nature comme le vivier de comportements compétitifs, agressifs, où les individus sont hiérarchisé en fonction de leurs capacité à s’adapter à un milieux. Darwin lui même pourtant avait rapporté des comportements solidaires, entre individu et même inter- espèce. Les capacités d’observations de l’époque ont peut-être cependant participé à minorer cette découverte. En effet elle se passe souvent à une échelle microscopique, comme les bactéries du genre rhizobium qui ont la capacité d’entrer en symbiose avec les plantes de la familles des Fabacées (qui les attirent grâce à des substances chimiques). Ces bactéries s’installent dans des nodosités, qu’elles vont former au niveau des racines. En échanges d’un substrats carboné (un support en sommes) fournis par les plantes, elles vont fixer l’azote atmosphérique qui sera ensuite directement assimilable par leurs hôtes. De quoi nous amener a repensé la théorie de la jungle, ce qui était d’ailleurs un argument du prince anarchiste russe Pierre Alexeievitch Kropotkine: de ses observations en tant que zoologue lors de ses explorations, il contredira les théories darwinistes sociales et s’appuiera sur celle-ci pour ses théories communistes et libertaires.

Une ville, avec ses propres immeubles, routes, lieux d’échanges et… la fibre !

Cependant, la forêts n’est pas juste une addition d’arbres. C’est un  une collectivité, un système, on parle d’ailleurs d’écosystème. Ce qui est vrai pour tous les écosystèmes est vrai pour la forêts, le maintien de leurs « santé » passe par les nombreuses interactions des individus multiples le composant. On ne pourra pas faire une liste exhaustive de celle-ci mais prenons l’exemple des mycorhizes, qui sera sans doute le plus parlant. Depuis des millions d’années, les arbres se sont associés aux champignons. Ces derniers sont de curieux organismes qui échappent à notre division usuelle du monde vivant. Ainsi, les végétaux sont autotrophes, c’est à dire qu’ils génèrent leurs propres nourritures à partir de matière inerte grâce à l’énergie de la photosynthèse, ce qui induit une certaine autonomie par rapport aux hétérotrophes qui se nourrissent d’organismes vivants (comme les animaux). Le champignons ne sont ni l’un ni l’autre. Ils peuvent s’associer aux arbres et étendre la surface de leurs racines (les arbres observés peuvent donc pomper plus d’eau et de nutriments) en échanges de rétributions sous formes de sucre et glucides. Dans une forêts, on a donc un vaste réseaux de racines et de mycélium interconnecté, formant un organe symbiotique mixte ; servant de messager quant aux potentielles attaques des racines ainsi que de transport répartissant des nutriments d’un arbres à l’autre. Pourquoi y-aurait ils des échanges de nutriment d’arbres en arbres puisqu’ils sont tous autotrophes ? Parce qu’il vivent en communauté et si des individus faibles disparaissent, les autres sont alors plus exposés aux brûlures du soleil, ou aux vents violents. On est donc plus dans une vision collectiviste de la société que d’une vision de lutte permanente contre les autres et pour l’intégration à l’environnement.

 

Cette vision réfute totalement le darwinisme social, qu’il soit la vision collective que l’on a aujourd’hui sous forme d’injonction: La société n’a pas à s’adapter aux minorités, c’est à elles de s’y intégrer, qu’il soit celui autoritaire dans laquelle compétition oppose les races, les classe et les nations, validant ainsi la colonisation, l’impérialisme et l’eugénisme, qu’il soit néolibéral dans laquelle on adapte les concepts d’adaptation, de concurrence à l’économie et au marché et justifiant l’exploitation à outrances des ressources. L’importation de la biologie dans le politique peut elle donc être productrice de sens et pas seulement produire des effets dangereux ? Le risque à rendre la nature prescriptive est de la moralisé selon nos codes moraux. Hors si la nature peut nous fournir des arguments moralement juste, elle peut certainement en fournir d’autres qui ne le sont pas. D’une nature que l’on nomme accueillante et généreuse, d’une nature que l’on attend autonome puis résiliente, d’une nature que l’on craint, froide et compétitive, ou bien d’une nature que l’on symbolise féminine voir maternelle… peut-être serait-il temps que l’on coupe le cordon ombilicale et qu’on assume nos théories politiques ainsi que leurs conséquences!

 

 

La forêt, les racines de la solidarité

« La solidité maximale d’une chaîne est celle de son maillon le plus faible », voilà un vieil adage qui s’applique bien au cas de la forêt, et c’est ce que nous allons étudier dans cet article. Dans une société ou le chacun pour soi est devenu le leitmotiv de notre quotidien, ne serait-il pas préférable de revenir aux fondamentaux de ce qui fait l’essence de la société : la solidarité ? Quelle solidarité me direz-vous ? Celle qui nous entoure, celle que tout le monde voit sans même la connaître : la solidarité de la forêt. Oui, les arbres communiquent entre eux et s’entraident. Alors, qu’attendez-vous, vous lycéens, étudiants, apprentis  pour prendre exemple sur ces êtres incroyables, pour enfin créer une véritable société solidaire?

La loi du plus fort, remise en cause ?

« Seuls les plus forts survivent », c’est ce que défend Darwin dans sa théorie de l’évolution. Selon lui, les individus faibles sont éliminés naturellement, car ils sont plus vulnérables face aux dangers et menaces. Ils se reproduisent donc moins entre eux, et les individus forts persistent dans le temps. Ceci permet alors aux espèces de se perfectionner de générations en générations. Ne serait-il pas dépassé de raisonner encore ainsi ?

En effet, il semblerait bien que la forêt remette en cause cette théorie désormais approuvée par l’ensemble de la communauté scientifique.  Dans le livre La vie secrète de arbres, Peter Wolleben nous apprend comment s’organise la société des arbres : comment ils communiquent, ce qu’ils ressentent, mais aussi la façon dont ils s’entraident en cas de danger. On découvre alors que la forêt est une véritable organisation basée sur la solidarité entre individus.

« Un arbre n’est pas une forêt, il ne peut à lui seul créer des conditions climatiques équilibrées, […]. A plusieurs, en revanche, les arbres forment un écosystème qui modère les températures extrêmes, […]. Dans un tel environnement, les arbres peuvent vivre en sécurité et connaître une grande longévité. » 

Chaque arbre a donc besoin des autres, y compris des plus faibles, pour se protéger des conditions climatiques et affronter les dangers. Pour cela, les arbres ont mis en place divers systèmes de communication et d’échange afin de s’entraider. Il a notamment été prouvé qu’il existe des échanges de nutriments entre les les individus via les racines, ce qui permet une répartition équitable des ressources, et augmente ainsi leurs chances de survie.

La forêt : des arbres, une force

La société des arbres est donc plus proche d’une organisation ou chaque individu a un rôle a jouer dans la survie de l’ensemble de la forêt, que d’une organisation ou règne la loi du plus fort. Chaque arbre pourrait être le membre d’un corps mystique, comme le disait Pascal dans Pensées : chacun indispensable et indissosiable des autres. Les plus forts aident les plus faibles en leur apportant des ressources nutritives, et les plus faibles les protègent des intempéries.

 

Quand entraide rime avec survie

La solidarité permettrai donc à l’ensemble des individus de la communauté d’assurer sa propre survie. C’est d’ailleurs ce qu’avait observé Kropotkine chez certains insectes sociaux comme les abeilles ou les fourmis.

Alors pourquoi ce type d’organisation, qui fonctionne aussi bien pour les arbres que chez certaines espèces animales, ne pourrait-il pas s’appliquer à notre société humaine ? Ne vivrait-on pas mieux en étant plus solidaires ? Si on observe nos mode de vie, on peut avoir une réelle impression de chacun pour soi : chacun est en quête de son propre bonheur, assouvi ses propres désirs en ignorant ceux des personnes qui l’entourent.

On en est tout de même arrivés à un point où l’on ne connaît plus ces voisins, ce qui montre le peu d’empathie et de considération que l’on a pour les autres. Il faut donc recréer les liens et les échanges entre individus. Il ne faut pas se contenter de pseudo-actes de solidarité qui nous donnent soit disant bonne conscience. Ceux-ci mettent plus en évidence notre hypocrisie que notre altruisme. Il faut revenir aux racines de la solidarité : des actes qui aident, qui sauvent et qui nous rendent tous plus forts les uns, les autres.