Archives par mot-clé : ville

Restriction de la consommation d’eau en Californie

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Voilà plusieurs années que la Californie manque d’eau : en cause, la baisse des précipitations de neige sur les reliefs et la hausse de la demande en eau pour les cultures, les piscines et les pelouses.

Ce nouvel épisode de sécheresse a entrainé des mesures de réduction de consommation d’eau. Le gouverneur de Californie, Jerry Brown, a annoncé des mesures d’urgence pour réduire de 25% la consommation d’eau dans les neuf prochains mois.

Les agriculteurs devront déclarer plus souvent les quantités d’eau utilisées, les citadins devront pratiquer l’arrosage alterné des pelouses, ou  utiliser des végétaux peu consommateurs d’eau, certaines fontaines ont été coupées à Los Angeles.

Le reportage photo publié par le journal Libération est éloquent : il montre que le modèle de gestion de l’eau actuel a fait son temps. Le partage de l’eau entre les besoins des citadins et les besoins des ruraux doit être repensé sous peine de priver des millions d’habitants d’un accès à l’eau potable, en plein cœur des États-Unis.

Le reportage de Libération : http://www.liberation.fr/monde/2015/04/07/la-californie-assechee_1236259?photo_id=729775

Pour faire état de la même sécheresse, le Nouvel Obs publie de son côté 18 images des principaux réservoirs d’eau de la Californie, avant / après : Lac Oroville, Lac Folsom, Lac Mead (Nevada).

Les images publiées par le Nouvel Obs : http://rue89.nouvelobs.com/zapnet/2015/04/05/secheresse-californie-avant-apres-258527

Le gentrification des quartiers par le vert

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L’article de Terraeco pointe à travers l’exemple de New York comment l’aménagement d’espaces verts provoque une augmentation des loyers et de fait, la gentrification d’un quartier. La High Line, ancienne voie ferrée qui parcourait l’Est de Manhattan, a été aménagée en promenade plantée, générant une augmentation des loyers de 103 % entre 2003 et 2011, d’après le New York Times. Faut-il renoncer à verdir les quartiers pour ne pas entraver la mixité sociale ? Personne ne conteste pourtant le bienfait de ces poches de nature en ville.

A Paris, ville où les parcs occupent 20% de l’espace au sol, le phénomène a été étudié par un groupe de chercheurs. Un découpage de la ville en lots de 2000 habitants, les IRIS, a permis de mettre  à jour que « ce sont plutôt les ménages aisés qui vivent dans les IRIS les plus végétalisés. » Pourtant, du fait de l’histoire de la vile, le phénomène apparait moins nettement.  Les catégories pointées comme les « gentrifieurs » (professions de l’information, des arts et des spectacles) « vivent aussi dans des quartiers très bétonnés – peut-être parce qu’ils privilégient la position centrale de leur logement pour mieux exercer leurs activités ».

Lire l’article : http://www.terraeco.net/Gentrification-verte-quand-la,57152.html

 

Politique de la ville : quarante ans d’échecs

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Depuis la mise en place de la politique de la ville en 1970,  et après des milliards d’euros dépensés,  les inégalités subsistent toujours. Comment expliquer cet échec ?

En quarante ans, la politique de la ville s’est institutionnalisée. Entre collectivités territoriales, associations, ministères,  il y a de quoi s’y perdre.  Et ces institutions ont un coût. Si l’on prend uniquement en compte le budget consacré à la politique de la ville décrit dans le projet de loi de finances, il s’élèvera en 2015 à 450 millions d’euros. Mais cette politique urbaine regroupe tellement de thèmes qu’il est très complexe de suivre son budget. Ce dernier évolue également en fonction de l’actualité. En effet, suite aux émeutes de 2005, les crédits du programme « politique de la ville » ont augmenté de façon significative.

Le maillage des territoires visé par ces politiques est également flou :  jusqu’en 2014, près de 2500 quartiers bénéficiaient de contrats de cohésions sociales. Depuis 1300 quartiers ont été ciblé en fonction du revenu par habitant. Cette baisse significative est justifiée par une simplification des relations entre l’État et les collectivités chargées d’appliquer les politiques de la ville.

Depuis la loi Borloo en 2003, pour la rénovation urbaine, les écarts se sont considérablement accrus en terme de développement entre les quartiers sensibles et le reste du territoire. En moins de 10 ans, le taux de chômage a augmenté de 17 à 21 % avec près d’un tiers des habitants vivant avec moins de 954 euros par mois en 2009.

Lien vers l’article :

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/02/05/politique-de-la-ville-quarante-ans-d-echecs_4569855_4355770.html

L’éco-quartier Vauban, un exemple européen qui se discute

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L’éco-quartier allemand est depuis 1995 un exemple positif pour toute l’Europe.  Tout fonctionne parfaitement et les voitures ont laissé place aux enfants dans les rues. Les logement produisent leur propre énergie qu’ils consomment et certains sont même devenus positifs et produisent plus qu’ils ne consomment. Le quartier idéal ! Crée en  concertation avec des habitants de la ville, ce quartier avait tout pour réussir et pourtant il n’y règne aucune mixité sociale.

Mais une ville peut-elle être durable sans mixité sociale? La mixité sociale ne serait-elle un idéal irréalisable ?
Lien vers l’article :
http://www.bastamag.net/Vauban-l-ecoquartier-du-futur

 

 

La suède veut combiner écologie et croissance !

La Suède un exemple à suivre :  depuis 2005 grâce à ses politiques volontaristes en matière d’écologie, la Suède devient une experte concernant l’écologie. Elle annonce pour 2020 que la part des énergies renouvelables sera à 50% de l’énergie consommée sans parler de sa totale neutralité carbone prévu pour 2050.

Cela peut paraître difficile à croire pour nous, mais détrompez-vous car il ne s’agit pas d’une ambition inatteignable. Aujourd’hui, 30% de l’énergie consommée par les Suédois est d’origine durable. Elle provient aussi bien des éoliennes que des déchets ou encore de la géothermie. Comparé à la France qui se trouve elle à seulement à 13%.

Mais l’ambition de ce pays est grande et la Suède souhaite encore aller plus loin notamment en voulant diminuer sa consommation en énergie fossile, avec une avance impressionnante concernant une augmentation massive d’écoquartiers.

En voyant de telles prouesses, on peut alors se demander « Et pourquoi pas nous ? »

Malgré les efforts effectués par les citoyens et la politique française, les gestes écologiques sont encore à travailler car ceux-ci restent encore insuffisants.

Si la Suède est aujourd’hui proclamée comme le pays le plus écologique d’Europe, c’est que ce pays n’a pas connu « de trente glorieuses à la française », c’est à dire un changement radical des comportements concernant l’utilisation des produits chimiques, l’agriculture intensive ou encore la consommation de masse.

De plus, l’IDH n’est pas révélateur de cet exploit car si l’on compare l’Australie à la Suède. Ces deux pays possèdent un niveau de bien être similaire, on ne retrouve pas de similitude concernant le respect de l’environnement. Et pour poursuivre avec les contre-exemples, il en va de même concernant la densité de population au kilomètre carré car le Québec prend moins à cœur le respect de la nature alors que ce pays compte moins d’habitants au kilomètre carré..

La politique en vigueur et la conscience de la population jouent beaucoup. Il y a eu en Suède ces dernières années de grands changements de mentalité concernant le respect et la préservation de la nature, ce qui n’est pas le cas dans les autres pays. Mais il n’est pas trop tard pour se mettre au vert et avec un esprit collectif, nous y arriverons peut être aussi.

Les déchets, point important dans l’écologie, représentent pour une multitude de pays un inconvénient voir un calvaire. La Suède a su palier ce handicap et les déchets sont devenus pour elle une importante richesse. Chez les Suédois seuls 4 % des déchets finissent en décharge et tout le reste est recyclé. Ainsi les précieux incinérateurs qui fournissent de l’électricité à plus 205 000 foyers sont sous utilisés. Mais la Suède a trouvé la parade en faisant importer des déchets qui sont au passage facturés au prix fort.

Lien vers l’article :

http://www.tantmieux.fr/la-suede-un-paradis-ecologie/

L’équité sociale encore trop absente des plans d’aménagement urbain

Au fil des années, les villes ont commencé à se préoccuper davantage des problématiques environnementales concernant leurs plans d’aménagement urbain. La ville s’est donc efforcée de mettre en place des plans de développement durable en s’appuyant sur trois piliers fondamentaux : l’économie, l’environnement et l’égalité.

Néanmoins le développement durable ne repose pas seulement sur des questions d’environnement. Il n’est pas négligeable de prendre en compte les termes « d’égalité sociale » et « d’équité ». On parle aussi de «justice sociale» caractérisée par une volonté de répartir équitablement les investissements en matière de transport urbain.

Promouvoir un meilleur aménagement urbain dans les villes n’est donc pas aisé. Certaines mesures sont indispensables comme évaluer les différences de durée de trajet vers le travail et les écarts de budget consacré au transport pour l’ensemble des foyers. L’objectif étant de mieux comprendre les inégalités face au transport.

Finalement, l’aménagement des villes plus intelligent et durable (Smart City) dépend de problématiques sociétales (considérer les utilisateurs touchés).

Lien vers l’article : http://www.atelier.net/trends/articles/equite-sociale-absente-plans-amenagement-urbain_433269

VILLES DU FUTUR, COMMENT VIVRONS-NOUS DEMAIN ?

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Le texte que nous avons sous les yeux, issu des Echos.fr met en relation la nécessite d’un partage entre densification urbanistique et développement durable grâce aux TIC. L’article s’organise autour de trois parties bien distinctes. La première souligne les nouvelles exigences urbanistiques. Ici l’accent est mis sur la fonctionnalité des ‘villes d’avant’ et ce qu’il en résulte aujourd’hui. Elle met aussi en évidence certains objectifs à atteindre en terme d’aménagement et d’écologie.

La deuxième partie est essentiellement écologique. Elle met en valeur la nécessité d’intégrer au mieux les différents modes de déplacements (que l’on soit cycliste, piéton…) aux structures des villes. Pour finir, la dernière partie nous donne des exemples concrets de différentes innovations écologiques actuellement utilisées dans le monde. Elle met en valeur la relation entre TIC et technologies écologiques. Cependant elle stipule bien que sans réelle volonté politique, cela restera impossible.

Aujourd’hui, avec une personne sur deux vivant en ville et d’ici à 2035, 75 voir 80% vivant dans des zones urbaines, les modes de vie et de consommation sont en changement radical. Cependant les structures et architectures des villes ne permettent pas encore un plein épanouissement. En effet, à l’heure actuelle, la réelle question à se poser est : ‘Pourrons-nous fonctionner de la sorte encore longtemps ?’ La réponse est clairement : non. Nos systèmes de production ne sont plus adaptés à nos modes de consommation. Il faut à présent innover dans les technologies liées au développement durable, favorisant les énergie propres. Les villes vont donc devoir s’adapter sous peine de voir leur chemin de la réussite se dérober sous leurs pieds. L’heure n’est donc plus à la réflexion mais à l’action. Les nouvelles villes prospères et durables sont pour moi celles qui sauront ‘écouter et observer’ avant d’agir, s’inspirant d’idées nouvelles venant des ‘quatre coins du monde’. Les relations entre les pays devront s’améliorer afin d’envisager des évolutions et des progressions collectives concrètes. Ils devront mettre en commun une partie de leurs savoirs scientifiques afin de favoriser l’émergence de nouvelles voies de développement. Mais tout ceci ne sera possible que par une réelle volonté politique, comme expliqué dans le texte.

Lien vers l’article :

http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-117778-la-ville-de-demain-cest-maintenant-1060724.php

Villes informelles : le monde des camps

Jordanie camp de réfugés syriens à Azraq

Nous avons évoqué lors de la dernière séance pluri la question des villes informelles. Autour de la guerre en Syrie, les reportages fleurissent sur cette forme urbaine non étatisée qu’est le camp de réfugiés, soutenue parfois par des organisations humanitaires internationales.

Vous pouvez retrouver un très beau reportage photo dans Le Monde sur le camp d’Azrak construit au Nord-est de la Jordanie, à 90 km de la frontière et financé par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) avec une capacité de 50 000 places, extensible à 130 000.

Ouvert en 2012, le camp de Zaatari  est devenue une ville de 84 000 réfugiés : « sur les « Champs-Elysées », nommés ainsi du temps où la rue abritait encore l’hôpital militaire français, restaurants et boutiques se succèdent sur des centaines de mètres. L’on y trouve tout, de la réparation de machine à laver aux robes de mariées.  « C’est une initiative des réfugiés qu’on ne peut que saluer. 80 000 personnes ne peuvent pas vivre que de l’aide humanitaire. Au début, les réfugiés ne s’investissaient pas, pensant qu’ils repartiraient le lendemain. Ils se rendent compte malheureusement qu’ils ne partiront pas bientôt « , commente Hovig Etyemezian, chef de camp du HCR. « 
Dans un ouvrage paru en novembre dernier « Un monde de camps », Michel Augier rappelait que « douze millions de personnes vivent ainsi dans ces camps, des millions d’autres dans des campements de fortune, au creux des forêts, dans les interstices des villes, le long des frontières ; d’autres encore sont piégées dans des centres de rétention, des zones d’attente ou de transit. » Pour lui, « les camps font durablement partie des espaces et des sociétés qui composent le monde aujourd’hui. « 
Pour voir le reportage sur les camps de Jordanie :

 

Les cités utopiques des géants de l’informatique

L'un des bâtiments de la "Ville Google"

A la Une de Challenges cette semaine, un tour des projets urbains imaginés par Google, Apple ou Facebook qui se plaisent à imaginer le lieu de travail idéal pour les salariés de leur entreprise.

Depuis quelques mois, Apple a mis en chantier un gigantesque vaisseau – 500 mètres de diamètre et quatre étages – conçu par Norman Foster.

Google travaille sur un nouveau siège social réparti sur quatre sites, véritable ensemble urbain mobile réalisé sur le principe de blocs déplaçables au gré des projets et des équipes : « au lieu de construire des bâtiments en béton immobiles, nous allons créer des structures de blocs légers qui pourront être déplacés facilement au fur et à mesure de nos investissements dans de nouvelles familles de produits. Ainsi, actuellement, notre équipe qui travaille sur la Google Car, par exemple, a des besoins très différents de ceux de nos ingénieurs de recherche quand il s’agit de l’espace de bureau. Les grandes verrières translucides couvriront chaque site, le contrôle du climat à l’intérieur permettra de laisser passer l’air et la lumière. Avec des arbres, l’aménagement paysager, des cafés, et des pistes cyclables de tissage traversant ces structures, nous visons à brouiller la distinction entre nos bâtiments et la nature. »

L’article revient sur l’histoire des entrepreneurs utopistes et urbanistes, évoquant  le phalanstère de Fourrier, la métropole industrielle imaginée aux États-Unis par King Gillette (le fondateur de l’entreprise de lames de rasoir) et la ville EPCOT de Walt Disney, dont Celebration a été une des réalisations.

Ville utopique ou projet mégalomaniaque ? Urbanité et organisation du travail sont depuis l’origine intimement liées.

Lien vers l’article : http://www.challenges.fr/entreprise/20150313.CHA3855/les-folles-villes-de-google-apple-facebook-et-autres-utopistes.html

Les villes des années à venir

Depuis quelque temps, de nouvelles réflexions de partage sont apparues entre la densification urbanistique et le développement durable aux vues des nouvelles technologies qui sont apparues.

Dans les années 40, l’architecte Le Corbusier avait affirmé que « les villes ne répondaient plus à leur destinée qui était de satisfaire aux besoins primordiaux biologiques et psychologiques de leur population« . Aujourd’hui, cette affirmation qui avait été constatée il y a 60 ans n’est plus un objectif primaire, car à notre époque, les villes doivent être capables de répondre aux défis urbanistiques en étant une ville qui soit labellisée écologiquement ainsi qu’en intégrant les technologies.

Les villes de demain, devront répondre à de nouvelles exigences urbanistiques afin de réorganiser la conception globale de l’urbanisme des villes, indispensable dans les années à venir.

Une aspiration écologique pour les Parisiens leur permettra de lutter contre la pollution urbaine, pour atteindre d’ici 2025 à l’objectif « carbon-free« . Cet objectif permettra à la ville de Paris de « préserver et encourager la végétalisation des espaces libres« .

Plusieurs villes du monde comme Luxembourg,  Dubaï et bien d’autres, ont intégré l’énergie solaire, les toitures végétalisées ainsi que des innovations technologiques afin de créer de nouveaux espaces urbains adaptés.

Lien vers l’article : http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-117778-la-ville-de-demain-cest-maintenant-1060724.php#

 

Effacer l’apartheid, 30 ans d’une politique de ghetto à défaire

« Un apartheid territorial, social, ethnique qui s’est imposé en France », c’est selon les mots de Manuel Valls, le résultat des quarante dernières année de politique de la Ville. Lors de ses vœux à la presse, le 20 janvier dernier, le Premier ministre a également évoqué la « misère sociale » à laquelle s’ajoutent les « discriminations quotidiennes » en fustigeant «la relégation périurbaine, les ghettos» qui caractériseraient ces quartiers populaires.

Les mots sont forts, pour rappel, l’apartheid signifie : Politique dite de « développement séparé » affectant des populations selon des critères raciaux ou ethniques dans des zones géographiques déterminées. (Encyclopédie Larousse)

Mais adapté puisque on compte 2/3 d’étrangers (d’origine étrangers ou immigrés) vivant dans les quartiers dit populaires, en difficultés, en périphéries, prioritaires : les termes sont nombreux, voir l’art du politiquement correcte.

Il y a un sentiment très fort d’abandon dans ces quartiers, alors qu’il y a de vraies politiques publiques qui sont menées. Mais il faut passer d’une politique décidée en haut, à une politique de co-construction commune des politiques publiques. La secrétaire d’État à la Ville, Myriam El Khomri se retrouve donc au front, avec son ministre de tutelle Patrick Kanner, face aux multiples problèmes liés aux politiques de la ville menées et à mener.

Le problème est profond et la responsabilité est collective : elle émane de l’État, des élus et de toute la communauté éducative. La bonne nouvelle c’est que, du coup, nous devons tous avoir un bout de la solution.

Le débat resurgit suite aux événements récents, en France, mais aussi à l’étranger. On se rends compte qu’avoir « délaisser » ces populations a eu pour effet la montée du communautarisme dans ces quartiers, le sentiments de non appartenance à la République Française. Or j’ai le sentiments que les politiques, qui avaient depuis longtemps tournés le dos à ces quartiers, avec une politique de la ville inefficace, se penchent à nouveaux sur le sujet, voyant qu’il en va de la sécurité intérieurse du pays.

Alors est-ce vraiment une volonté du gouvernement actuel ou juste une façon d’apaiser les tensions en menant une politique purement politicienne ?

> Lien vers l’article : Myriam El Khomri : Apartheid ? «C’est ainsi qu’ils perçoivent leur quotidien»

http://www.liberation.fr/societe/2015/01/23/apartheid-c-est-ainsi-qu-ils-percoivent-leur-quotidien_1187478

> En lien aussi avec le travail de la secrétaire d’état « Myriam El Khomri contre l’apartheid » avec une partie sur le terrain et une autre partie débat.

http://www.canalplus.fr/c-divertissement/c-le-supplement/pid6586-l-emission.html?vid=1212226

Les tramway comme mesure de la mutation des villes

Nouveau tramway à Tours

Les villes sont en constante évolution, naturellement, par les individus qui la composent, mais également par ceux qui la fabriquent : élus, urbanistes, architectes, paysagistes, habitants… Mais dorénavant artistes et designers en tout genre sont appelés pour esthétiser les aménagements et les rendre attractifs, nous dirigeons-nous vers une nouvelle manière de penser nos villes ?

Un article du site http://www.metropolitiques.eu/ interroge sur nos nouvelles façons d’urbaniser la ville à travers l’analyse de l’insertion des tramways dans les villes françaises.

Entre communication abusive des projets et volonté d’intégrer au mieux l’habitant dans sa ville, création d’histoires urbaines et aménagements réels.

Le tramway, nouvel objet vedette du développement durable est un moyen d’analyser, d’essayer de comprendre et de se faire un avis sur nos façons de construire la ville.

Voici pour vous, futurs aménageurs que la question intéresse, le lien vers l’article : http://www.metropolitiques.eu/Des-tramways-nommes-desirs.html

Une forêt sur mon balcon

A Milan, deux tours, une de 110m et l’autre de 71m de haut ont leurs façades complètement végétalisées. Cela représente 1 hectare de végétation au milieu du béton.  Pour réaliser ce projet, 20 000 arbres, arbustes et plantes ont été nécessaires. Chaque façade d’immeuble possède son propre biotope suivant son orientation.

Cette prouesse technique permet de réduire l’amplitude thermique de 2°C entre l’intérieur et l’extérieur, ce qui permet des économies de 30% par an sur la facture énergétique.

Si ce projet se transformait à grande échelle, cela pourrait devenir très intéressant pour l’équilibre sanitaire des villes. Un arbre adulte absorbe 100 kg de poussière par jour, 2 kg de gaz carbonique par heure et produit plus d’1 kg d’oxygène à l’heure; et en tout 1 hectare de végétation comme ici rejette 6 à 20 tonnes d’oxygène par an, donc une avancée comme celle-ci pourrait permettre aux villes de dépolluer en partie l’air. De plus, cela peut être adapté à tous les budgets et réalisé dans tous les climats, c’est donc très avantageux aussi bien au niveau écologique, qu’au niveau économique pour les villes en développement. Elles pourront s’agrandir en réalisant de nouvelles tours sans se soucier de l’excès de pollution engendré, surtout que la population mondiale sera d’environ 10 milliards en 2050 alors qu’aujourd’hui, en 2015, elle est de 7 milliards.

http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/video-un-hectare-de-foret-dans-un-immeuble_356362.html

Les algues : une biomasse maîtrisée pour le bien-être de tous

Cet article montre une technologie de demain, la culture d’algues pour créer de l’électricité, du carburant et épurer l’air. Cette technologie est encore en phase de test mais en bonne voie puisqu’elle a obtenu des aides du gouvernement, de la région Pays-de-la-Loire mais aussi Ile-de-France, signe d’une volonté politique.tour-nanterre-icade-microalgue

Dans notre société, le bâtiment est l’un des plus gros consommateurs d’énergie. Ce secteur est très règlementé et normalisé d’un point de vue esthétique. Les façades sont peu utilisée pour produire de l’énergie. Les micro-algues répondent à plusieurs objectifs des plus intéressants. En effet, en servant de “deuxième peau”, cette technologie permettrait d’économiser jusqu’à 50% d’énergie pour le chauffage et le refroidissement du bâtiment. Cela permet de créer un revêtement de face multi-fonctions. Outre l’aspect décoratif, il joue plusieurs rôles fonctionnels.

C’est un des atouts qui peut rendre cette innovation indispensable car elle permettrait d’allier l’utile au décoratif.

Un autre atout de cette innovation concerne la création de matière, de la biomasse. Grâce à cette culture d’algues, nous pourrons créer du carburant (grâce à l’huile extraite) ou encore de l’électricité (grâce à la combustion de la matière sèche). Nous pouvons déjà nous imaginer des façades servant uniquement à la production de micro-algues. Il y a tant de façade qui s’y prêteraient, par exemple toutes celles des bâtiments industriels. Au lieu d’avoir un aspect de “boîte”, ces façades permettraient d’être perçues comme productrices d’énergie et donc utile. De véritables serres verticales multi-fonctions.

En plus de protéger l’intérieur du bâtiment contre le réchauffement et de produire de la matière, les chercheurs pensent pouvoirs traiter certaines eaux grâces aux algues. Alors si on récapitule, les micro-algues pourraient apporter un confort thermique, épurer l’air et l’eau et produire de la matière servant à la création d’énergie. Une façade ne pourrait certainement pas remplir toutes ces fonctions mais on peut voir dans cette innovation une porte supplémentaire vers la transition énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique.

http://projets-architecte-urbanisme.fr/symbio-2-x-tu-facade-ecologique-micro-algue/

La course à la ville verte

La green attitude est devenue aujourd’hui une préoccupation essentielle pour toutes les grandes villes du monde. Elles redoublent d’efforts et ne cessent de mettre en place des mesures pour devenir des villes durables où il fait bon y vivre.

Les pays nordiques sont connus pour leur éco-responsabilité ainsi nous retrouvons Reykjavik, capitale de l’Islande à la première place. L’Islande, en règle générale, est le pays le plus vert du monde. En effet, le gouvernement fait beaucoup d’efforts et consacre une grosse partie de son budget pour conserver cette première place. Il compte aller jusqu’à devenir la ville la plus propre d’Europe. Aujourd’hui, la géothermie et l’hydroélectricité suffisent à produire la totalité de l’énergie utilisée par la capitale. Les vélos sont largement encouragés en tant que moyen de transport.

De plus en plus de grandes métropoles s’engagent dans cette course à l’écologie. Beaucoup d’initiatives voient le jour et suscitent l’engouement des habitants : the Earth Hour, par exemple, est une manifestation organisée une fois par an à Sydney. Elle consiste à couper les lumières et débrancher les appareils électriques pendant une heure afin de promouvoir l’économie d’électricité. Autre exemple à Curitiba au Brésil, où 70% de la population utilise les transports en commun. Ces initiatives prouvent que même les plus grandes villes sont capables de devenir éco-responsables et de participer efficacement à la réduction des émissions de CO2.

http://lifestyle.boursorama.com/article/top-10-des-villes-les-plus-vertes-du-monde

Végétal en ville : une nouvelle priorité

 L’UNEP (Union nationale des entreprises du paysage) a réalisé son classement des villes les plus vertes de France. Angers se classe première, devant Nantes et Limoges. Pour faire ce classement, l’UNEP se sert de divers critères, comme la surface couverte par les espaces verts, ou la part du budget dédiée à ceux-ci, pour chaque ville de plus de 85 000 habitants. Il en ressort que chaque ville à ses spécificités (par exemple Bordeaux sur la protection de la biodiversité, Angers pour l’importance du patrimoine vert).

Chaque ville à ses spécificités

Il apparaît que chaque ville a différentes manières d’implanter le végétal dans l’urbain, et donc différents projets. C’est ce qu’explique l’article. Tout d’abord, on apprend que les villes les plus ambitieuses en matière de végétal sont Caen, Paris, Dijon, Grenoble et Menton. On remarque également que dans le sud-ouest de la France, aucune ville n’est impliquée. De plus, la volonté de multiplier les espaces verts et de les diversifier répond à des objectifs spécifiques à chaque ville, comme créer du lien social ou encore attirer les touristes.

Enfin, l’article parle de la mise en place d’un cercle vertueux, la filière paysage évoluant positivement (limitation des pesticides, gestion différenciée). En effet selon Catherine Muller -présidente de l’UNEP- « même lorsque les budgets se resserrent, le vert reste une priorité. »

-> Lien de l’article : « Smart gardens » et potagers urbains dans les villes les plus vertes de France – Le Monde

-> Pour en savoir plus : Palmarès Fichtre, Angers est une ville plus verte que Nantes – Presse Océan

La smart city : la ville intelligente de demain

D’ ici 2050, les villes accueilleront 70 % de la population mondiale et seront à l’origine de 80 % de la production de CO2. Face à cette démographie croissante, les villes se voient confrontées à des problèmes de ressources de  plus en plus nombreux ( espace de vie, mobilité, financements… ) . Elle devront être en mesure de les palier, de façon à rester attractive aux yeux de leurs éventuels futurs habitants.

Or, un nouveau concept émerge progressivement depuis quelques temps : les  » smart cities  » ou les villes dites  » intelligentes  »

Ces villes du futur seront capables de proposer des infrastructures améliorant le confort de leurs citoyens, tout en prenant en compte et valorisant le respect du développement durable. Le documentaire suivant nous permet de constater que certaines villes, comme le Grand Angoulême, commencent déjà à appliquer cette mentalité.

BRU Valentin

Vivre sous la mer, une possibilité ?

Alors que certains cherchent une place sur terre, d’autres imaginent des espaces sous la mer. C’est le pari que c’est fixé l’architecte malaisien Sarly Adre Bin Sarkum :  créer « un gratte mer » comme il y a des grattes ciels.

maquette du projet

Un projet futuriste de 400 m de haut sur 125 m de large, sur lequel on trouverait tout pour vivre, habitation, travail, nourriture… Aujourd’hui beaucoup d’habitations se construisent, et pourtant les logements manquent. A travers cet article, le projet de construire des grattes mers (ou en anglais waterscraper) montrera si oui ou non il peut être réalisable, et si l’on peut y vivre.

Reportage de Emilie Cler le 7 octobre 2010

lien vers l’article: http://www.quebecscience.qc.ca/Des-cites-sous-la-mer

 

Des fermes verticales, projets fous ou concrets?

La ville ne cesse de grandir au détriment de la campagne, qui elle tend à disparaître du territoire.  Ces parasites mondiaux devront relever un défi alimentaire important car avec 7 millions de personnes à nourrir, l’agriculture n’aura d’autre choix que de s’implanter en ville.

En démarrant d’un jardin sur les toits pour arriver à une culture sous LED, en passant par des légumes produits hors-sol, ce documentaire donne une vision de l’évolution de la pensée agricole au sein de la ville.

Documentaire appartenant au thème Les villes du futur, diffusé le 20 janvier 2015.

http://future.arte.tv/fr/les-villes-du-futur#article-anchor-23486

 

 

Le Skytran, le transport du futur ?

Le Skytran serait-il le futur mode de transport tendance pour l’avenir?capsule du futur

Si vous voulez être à l’heure au travail et ne pas être dans les bouchons le matin comme le soir, il faudra utiliser ce nouveau mode de transport appelé le Skytran. C’est quoi ? C’est une capsule magnétique suspendue à un monorail de 10 m qui lévite magnétiquement dans les airs. C’est étrange n’est-ce pas? Cependant, cette capsule pourra vous faire gagner un temps énorme dans les transports en commun. En effet, elle pourra atteindre une vitesse de 100 km/h, cette capsule imaginée par le centre de recherche de la NASA pourrait voir le jour en 2015 à Tel-Aviv.

Je pense que ce nouveau type de tramway serait une révolution pour faciliter le déplacement en ville. De plus, il paraîtrait que ce mode de transport serait presque 10 fois moins cher qu’un tramway d’aujourd’hui. Les villes de Bordeaux et Toulouse envisageraient déjà cette possibilité !

lien vers l’article: http://www.citazine.fr/article/quels-transports-pour-ville-de-demain