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Le théâtre, l’art de prêcher un convaincu

« Le théâtre a-t-il, aujourd’hui comme par le passé, réussi à convaincre son spectateur, ce spectateur qui lui appartient, a-t-il réussi à convaincre ce peuple déjà convaincu ? »

Le théâtre. Fausse propagande :

Comme l’a dit Edward Bernays dans Propaganda, unir un peuple, ou manipuler l’opinion de celui-ci consiste en un principe : « Des personnes « invisibles » qui créent le savoir ordinaire, le sens commun, au moyen de la propagande, dominent les masses avec le pouvoir de façonner les pensées. » En effet, le théâtre peut être un moyen de propagande mais ne peut dominer la masse, en particulier de nos jours. Aujourd’hui, ceux qui vont au théâtre appartiennent généralement déjà à un groupe « uni » socialement et économiquement. Le théâtre ne peut donc pas unir un peuple déjà uni. Le théâtre ne servirait donc là qu’à conforter l’opinion d’un peuple déjà uni, à prêcher un convaincu.

Le sens du mot théâtre :

Il est aussi important de savoir que « theasthai » signifiant « voir », « être témoin » et que le suffixe « tron » dénotant un lieu, un endroit, étymologie du mot théâtre, peut être un argument qui démontre que le spectateur regarde une pièce de théâtre, en est témoin, mais n’est pas soumis à une réflexion imposée par la pièce. Ceci viendra du spectateur lui-même. Il serait donc, selon cet argument, absurde de parler du théâtre comme un moyen d’unir le peuple. 

Ces auteurs qui nous montre la voie…

Cependant, certaines troupes et certains auteurs réussiront, non pas à unir, mais à renforcer l’union d’un peuple. Le renforcement de cette union a généralement lieu à travers une opinion politique transmise dans l’écriture ou dans la mise en scène. Par exemple, le peuple révolutionnaire ne peut qu’être que plus motivé après un discours frappant, appelant à la révolution par les actes et les mots. Nous pouvons aussi imaginer l’évènement extrême qui serait de voir le théâtre politiser un grand penseur apolitique convaincu.

Le mot de la fin.

Bien que la question soit à débattre, le théâtre à plus souvent tendance à dénoncer des évènements ou des actes à des gens qui les connaissent déjà ou à informer des gens déjà informés.

L’échange change la charité de l’être humain

Tout d’abord le théâtre est un lieu physique où se réunit tout type de personne pour partager la même scène au même moment. Autrement dit, c’est un lieu public (à tout type de personne) pour que chacun vive un moment identique (vécu par tout le monde). Cela crée la création d’un lien social. Ainsi nous pouvons dire que le théâtre créé un peuple, cependant Diderot pense de même mais son frère ennemis lui dit que ça ne permet pas d’unir un peuple.

Dans cet article visent tous les fans de théâtre, nous répondrons à la problématique suivante : le théâtre peut-il permettre d’unir les différents individus afin de former un peuple ?

Intérêt d’une pièce de théâtre

Le théâtre est à la fois l’art de la représentation d’un drame ou d’une comédie, c’est un moyen de propagande. C’est-à-dire un moyen de propager un message, une opinion, une idéologie ou encore une doctrine tout en stimulant l’adoption de comportement au sein d’un public ciblé. En effet, au théâtre les acteurs cherchent à influencer et convaincre par le biais de l’action jouée sur scène. Par exemple la propagande Staffal dirigée par les autorités allemandes durant la seconde guerre mondiale.

En vue des pièces de théâtre que j’ai regardé dans tout type de pièce de théâtre que ce soit comique ou tragique, il y a toujours un but de sensibilisation. C’est-à-dire pour faire passer une idéologie de façon à ce que les spectateurs soient sensibilisés à la fin de la scène de théâtre toc toc écrite par Laurent Baffie, qui montre par une chute dans sa pièce de théâtre que tout type de personne de différents handicaps peut se soigner entre eux.

L’effet psychologique d’une pièce de théâtre.

Dans chaque pièce de théâtre les spectateurs sont passifs. Autrement dit, les spectateurs sont immobiles les yeux fixés sur scène. En effet, au théâtre chaque pièce de théâtre est jouée de façon à ce que le spectateur soit hypnotisé. Nous avons l’exemple de Joris Lacoste un auteur et metteur en scène français qui hypnose tout un public avec sa pièce de théâtre appelle « le vrai spectacle »

En un mot, tout peuple détient des principes et des valeurs différents et le théâtre est l’un principaux acteurs.

Mythe ou Réalité ?

Rassembler une population pour unir un peuple afin qu’il puisse s’élever dans tous les domaines, reste extrêmement compliqué. Mais le théâtre permettrait-il d’y accéder ?

Le changement n’appartient qu’aux Hommes

Le théâtre a pour objectif de mettre en situation un contexte, une histoire, ou encore une morale. Tout cela évoluant en même temps que l’humanité. Alors, le théâtre peut-il réellement permettre aux différentes personnes de ce monde de s’unir, afin de former un peuple ? Nous pouvons sous entendre par là, que les différences sociales, morales, physiques, etc.. seraient totalement acceptées par les autres, grâce au théâtre. Pour faire avancer un peuple uni, tolérant, il faut par là tenir ces gens grâce à une idée commune, et partagée. Car en effet, les Hommes ne se rassemblent que par des idées, des goûts qu’ils partagent entre eux.

Ainsi, le théâtre a souvent eu ce rôle de « transmetteur de message » grâce à ces morales que les auteurs des pièces se sont efforcés de divulguer. Beaucoup de dramaturges ont eu un rôle prédominant dans l’histoire du théâtre. Mais cela a-t-il pour autant changer la mentalité de certaines personnes ? Diderot pensait que le théâtre pouvait rassembler les spectateurs dans le monde réel, et que cela pouvait leur apporter une culture différente de la leur, afin qu’il puissent s’élever en connaissances, et en culture.

Le théâtre reste un moyen de division

Si nous revenons dans le contexte historique, à l’époque de Diderot et de Jean Jacques Rousseau, le théâtre ne possédait pas les mêmes spectateurs. Cela dépendait de l’endroit où la pièce se déroulait, mais aussi du public visé. À l’époque, les bourgeois et autres personnes qui possédait de l’argent se trouvaient dans des salles, assis. Alors qu’à côté, la classe populaire assistait à du théâtre de rue, qui était adapté au niveau culturel des spectateurs. Car à l’époque tout le monde n’avait pas accès à l’école, et à l’éducation, beaucoup d’entre eux étaient illettrés. Aussi les pièces étaient adaptées au public. Il y a là, bien un problème qui saute aux yeux. Le théâtre est un art qui est accessible pour tout le monde, mais l’Homme est tel qu’il ne le partage pas de la bonne manière. Pour rassembler les personnes autour du théâtre afin de former un peuple, il faut les séduire par une idée qui se rapproche de leurs opinions. Or tout le monde ne possède pas les mêmes avis, et même si ils arrivaient à comprendre et à ressentir réellement quelque chose, ça ne durerait que le temps de la représentation théâtrale. Le théâtre est un art, un moyen de propagande, mais il reste difficile aujourd’hui de rassembler les personnes autour, de cet art, afin de former un peuple, car beaucoup trop d’entre eux revendiquent des idées totalement différentes.

Ceci pourrait être une réalité, mais il se trouve que l’être humain n’a pas autant de qualités pour se lier aux autres, sans problèmes, même par le biais du théâtre.

Acteurs et spectateurs, une connexion entre tous

Les premières pièces de théâtre furent jouées pendant l’antiquité, en Grèce au Vème siècle avant J-.C, lors des fêtes de Dionysos. Se sont alors des sortes de divertissement ayant un enjeu religieux, social et éducatif.  Le Théâtre est une forme littéraire bien précise : il est ce que l’on appelle un genre et se distingue des deux autres grands genres, le roman et la poésie. Le théâtre est aussi un art. Mais comparé aux autres arts qui existent, il est un art vivant et se différencie ainsi d’autres disciplines artistiques telle que : la littérature, la musique, la danse, l’architecture, la peinture… De nos jours, la majorité des pièces de théâtre sont jouées dans de grande salle, pouvant ainsi rassembler un grand nombre de personne. C’est le théâtre moderne. Est-il alors possible d’unir différents individus afin de créer un peuple ?

 

Le divertissement, la clé de la connaissance

 

Effectivement, Le théâtre a toujours été perçu comme ne forme de divertissement. En effet cette vision du théâtre est dû à ses nombreuses représentations servant à faire rire principalement le public. Rousseau, disait que le théâtre n’est pas un endroit pour unir les peuples, mais plutôt pour le divertir. Pour appuyer la thèse de Rousseau, plusieurs pièces de théâtre prouvent que c’est un lieu de divertissement et non un lieu servant à unir un peuple. Nous avons les précieuses ridicules (1664) écrites par Molière de sont vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, qui est un auteur de comédies françaises qui sont la peinture de son époque. Dans cette pièce de théâtre comique, Molière met bien avant le ridicule ; ce que dénonce Rousseau. Mais il n’existe pas que des pièces comiques. Nous avons aussi des pièces éprouvant de la tristesse dans la lesquelles certains spectateurs se retrouvent en ce mettant dans la peau des personnages. On parle de Drame, qui est genre théâtral comportant des pièces dont l’action généralement tragique, pathétique, s’accompagne d’éléments réalistes : Les Misérables, de Victor Hugo (1862). Mais pour Diderot, le fait de divertir le public permet de captiver au mieux leur intention. Le théâtre pour lui est un très bon moyen de transmettre un message à travers plusieurs situations. En effet, plus la pièce est intéressante, plus est elle est captivante. Pour Diderot alors, le divertissement attire l’attention du public et peut-être instructif.

 

Un lieu d’union

 

Cependant, on constate que les pièces de théâtres ressemblent de plus en plus à la réalité. En d’autre therme, elles reflètent la société d’aujourd’hui. Ainsi, le fait de reproduire certaines pièces à travers société actuelle et le fait de se reconnaître dans la peau d’un personnage jouant une pièce ne crée-t-elle pas une sorte de complicité entre le public et les acteurs ? Soulignant que les lieux où se déroulent ces pièces de théâtre sont des lieux pouvant accueillir un grand nombre de personne. Les gens ne viennent-ils pas regarder les pièces de théâtre ensemble ? Ne s’apprécient-ils pas tous ensemble en se divertissant ? Ne découvrent-ils pas de nouvelles personnes en ces lieux ? Le fait de rassembler un grand nombre de personne en un seul lieu, cela ne forme-t-il pas un seul et même public et solidaire ? Et dans cette vision, ne sont-ils pas tous unie ?

 

Enfin, le théâtre est donc un lieu de partage, de connexion, de divertissement, où l’on peut s’instruire : c’est un donc un lieu d’union. Il permet d’unir les différents individus afin de former un seul et même peuple ?

un publique moins passif que suggérer

 

Le débat oppose deux visions , mais pour moi nul doutes les deux  peuvent avoir des arguments interférents  .  Car le théâtre aborde de nombreuse formes et variances entre pays et dramaturges .

Une l’évolution des pensées  à travers les siècle ?

Dans le débat qui oppose Diderot à Rousseau, Il faut comprendre que les mœurs ont évolué de façon non négligeable entre le XVIII et le XXI siècle, passant d’une France chrétienne et monarchique à une France républicaine accueillant plusieurs religions. Avec ce changement, la France va intégrer en son sein de multiples peuples et cultures. Par conséquent, le peuple Français est divisé en de nombreuses communautés, c’est-à-dire que les individus ne sont pas unis.

Personnage si loin du publique ?

Malgré cela, les spectateurs peuvent être liés de différentes manières. Si le dramaturge écrit une pièce qui prend pour exemple des personnages réels ayant des convictions, un passé, il est possible que les spectateurs voient en eux une facette d’eux même.  Il est alors envisageable de les unir en leur montrant que même si tout les opposent, ils peuvent se rapprocher.

La culture dans notre vie nous formate 

Pourtant, chaque spectateur vient avec sa propre culture, sa propre éducation, sa propre expérience. De ce fait, certains vont se restreindre inconsciemment dans leur choix de la pièce de théâtre qu’ils souhaitent voir. C’est pourquoi, elles ne peuvent pas attirer tous les publics puisqu’elles ne permettent pas le mélange de différents types d’individus.  Comment est-il possible que le théâtre forme un peuple avec des individus aussi opposés.

Distant mais si proche 

Mais le théâtre peut-il unir un peuple alors que le spectateur n’est pas acteur de la pièce. Si le dramaturge souhaite intégrer des valeurs ou une morale, il n’est pas concevable que tous adhèrent. La culture des habitants ayant augmenté depuis le XVIIIème il est plus compliqué de nos jours d’attirer des partisans.

Un plaisir pas pour tous au XVIII

De plus, le théâtre du XVIIIème doit plaire à une catégorie sociable aisée. Le peuple étant constitué de paysans, de nobles et d’ecclésiastiques sous la gouverne d’un roi qui possède tous les pouvoirs. A savoir que le roi est la représentation de Dieu sur terre et que la France est encore à cette époque très croyante. En somme, les pièces sont là pour plaire à la noblesse qui finance les dramaturges pour faire leurs éloges. De ce fait, il divise la population plus qui les unis.

Un pouvoir capable d’influencer les foules 

Mais il est possible de faire passer des idées dans une pièce .La propagande peut être instructive mais aussi idéologique  . Des pensée politique peuvent être inséré dans les textes et dans le jeu des acteurs . Le théâtre devient pervers dans le sens  ou même un passe temps devient un endroit politique . Ou les acteurs ce transforme en loup qui chasse , est le publique devient l’agneau .

Une union non sans coût 

Si le théâtre d’après Diderot peut unir la population, alors pourquoi le rendre si coûteux. Effectivement, se rendre au théâtre n’est pas facile pour plusieurs raisons. Peu de petites villes, ou villages disposent d’une salle appropriée manquent de moyens pour financer les représentations et rémunérer les comédiens.  Cet art n’est donc pas accessible au plus grand nombre et ne facilite pas l’union de tous les citoyens.

 

Même si le théâtre est un espace de loisir ,il est impossible d’après tout les éléments si dessus qu’il est impossible que le théâtre nous unissent. Pour Diderot son idéal reste et restera un rêve impossible.

Les rideaux rouges se ferment… les individus s’ouvrent

Le théâtre est un art de représentation où des acteurs se produisent lors d’un spectacle devant un public. A l’origine le théâtre apparu au Vème siècle avant Jésus-Christ (le théâtre antique) sous forme de cérémonies religieuses. C’est alors que dès sa création, le théâtre était un moment de divertissement, permettant de réunir différents individus.

Ainsi, peut-on considérer que le théâtre peut permettre l’union entre différents individus, jusqu’à former un peuple ? Nous verrons ici que le théâtre est certes un moyen pour unir un peuple, mais que ce n’est pas pour autant qu’il nous unit même après la pièce de théâtre car il reste éphémère.

Un moment de partage

Tout d’abord, le théâtre est le résultat de la cohésion d’un groupe d’acteurs. Autrement dit, c’est un ensemble d’individus qui se réunit et réalise une pièce de théâtre avec les compétences et différences des uns et des autres. Cela permet de souder les individus et créer des moments de partage. En effet, les acteurs vivent une expérience semblable en partageant ensemble du temps, des situations et ont la même volonté de faire une belle représentation théâtrale.

Parallèlement, les spectateurs sont réunis avec la volonté de profiter d’un bon moment, de s’évader. Ils partagent des émotions, des idées… ensemble et au même moment.

Le partage peut aussi se réaliser entre les acteurs et le public lors de pièces où il n’y a pas la présence de ce 4ème mur invisible (selon la théorie de Diderot) séparant les deux, ce qui permet aux acteurs d’interagir et s’adresser aux publics.

Cependant, dans le cas où il y a la présence de ce 4ème mur, le public reste passif et non actif. En effet, lors de ces pièces le public va seulement intervenir pour applaudir ou réagir face à la pièce (rire, pleurer, être surpris…).

Un mélanges d’individus

De plus, le théâtre étant ouvert à tous, personne ne choisit qui sera les autres spectateurs. De nos jours, c’est aussi l’occasion d’un mélange entre différentes classes sociales, origines, cultures… Cela permet de faire se rencontrer des personnes qui n’auraient pas forcément été en contact autrement et de créer une union entre tous les individus.

Un divertissement

De plus, le public et les acteurs (lorsqu’ils sont amateurs) sont au théâtre dans le même but, qui est de se divertir. C’est à dire détourner quelqu’un de quelque chose, faire que ses pensées disparaissent pendant un moment grâce à une nouvelle occupation ou en l’amusant. Autrement dit, lui procurer un passe-temps agréable.

Pour les acteurs c’est en jouant qu’ils se divertissent, car ils ne s’ennuient pas et ne voit pas le temps passer, il est hors du temps. Par ailleurs sur scène, l’acteur va se sentir libre, libre du regard, des préjugés car il joue un rôle et le public sait que ce rôle est artificiel : ce n’est pas lui mais il est dans la peau du personnage. Le théâtre permet aussi une grande liberté à l’acteur car en jouant un personnage il peut en profiter pour se libérer et exprimer les sentiments qui l’habite. Louis Jouvet résume bien cela lorsqu’il dit : « Le théâtre : c’est un domaine où les êtres et les choses touchent la liberté […] On fait du théâtre parce qu’on a l’impression de n’avoir jamais été soi-même et qu’enfin on va pouvoir l’être. ». (Le Petit dictionnaire du théâtre)

Pour les spectateurs, c’est au contraire en regardant et écoutant la pièce qu’ils se divertissent. Il s’agit d’une évasion. Ils ne pensent à rien d’autre, ils profitent juste du moment. Ils peuvent oublier leur vie, leurs soucis le temps de la pièce.

En définitive, spectateurs comme acteurs se divertissent au théâtre à travers une explosion d’émotions : de joie, de rire, de pleurs, d’angoisse…

Un théâtre éphémère

Toutes les bonnes choses ont une fin…

Ainsi la pièce de théâtre n’est pas éternelle : une fois finie, c’est fini ! Ce temps d’évasion, riche en émotions et en partages est alors fini. Chacun retourne à la réalité une fois que les rideaux rouges se ferment…

Certes la pièce de théâtre n’a duré qu’un court instant, mais cela ne veut pas dire que les individus ne peuvent pas continuer. Il ne tient qu’à chacun de prolonger tout ce qui s’est vécu lors de ce temps de divertissement. C’est alors que peut se former un peuple. Car un peuple c’est un ensemble d’individus différents, mélangés et unis par des liens, dans le cas du théâtre, des liens culturels.

LE THÉÂTRE : UNIFIER POUR MIEUX REGNER

Le genre théâtral compose une grande partie de la Littérature depuis l’antiquité jusqu’à aujourd’hui. Le théâtre, qu’il soit lu ou représenté présente une spécificité : il peut être argumentatif ou polémique. Le théâtre est une forme vivante de littérature, qui se prête à défendre des idées, de par ses dialogues qui peuvent adopter une forme argumentative, et par sa double énonciation. Est-il alors possible d’unir différents individus afin de créer un peuple? Nous allons donc démontrer que par le divertissement, le théâtre peux réussir à communiquer un message afin de rallier plusieurs personnes autour d’une idée.

 

DIVERTIR POUR MIEUX INSTRUIRE

La première chose qui nous vient à l’esprit lorsqu’on parle de théâtre est le plus souvent divertissement ; autrement dit c’est un loisir qui est agréable à regarder. Le théâtre est effet considéré comme un art, et l’art est synonyme de divertissement. Tartuffe de Molière reprend les bases de l’humour : l’ironie ou l’absurde, ce qui permet au dramaturge d’amuser le public. De ce fait, lorsque le spectateur est divertit, il est bien plus captivé par la pièce. Cela facilite le dramaturge à transmettre son idéologie. Le but est alors d’unir des individus divergents au travers de la célèbre devise « Plaire et Instruire ».  La pièce Molière, Dom Juan, critique plusieurs aspects de la société (médecine, censure, religion) dans un but de rassembler un maximum d’individus autour de l’idéologie du dramaturge.

 

UNE REPRODUCTION DE LA RÉALITÉ

Le théâtre peut insuffler un élan de remise en question de par sa provocation et sa vocation à guérir les mœurs de la société, par la parodie et l’usage de quiproquos qui feront forme de piqûre de rappel à ceux existant par ailleurs dans la vrai vie. En effet le théâtre peut être à la tête d’un mouvement de critique, comme dans Cyrano de Bergerac où l’on perçoit les classes sociales de l’époque comme une idée saugrenue et sans réelle composition (notamment par l’idiotie du personnage éponyme). Les spectateurs se retrouvant face à une situation à laquelle ils sont habitués, sont de suite captivés et ensorcelés par la scène. La transmission du message est donc grandement facilitée, toujours dans le but d’unification d’un peuple.

 

UN ART PLUS ACCESSIBLE

Le théâtre n’est pas l’un des arts les plus difficiles à comprendre. Il suffit de savoir parler et écouter la langue proclamée et de comprendre les principales idées énoncées, et voilà, le tour est joué. De nouveaux partisans vont se rallier à votre cause. En effet, lors de la période des lumières, la plupart des individus ne savaient pas lire. Le théâtre, par sa simplicité de compréhension est donc un moyen d’unir plus de monde autour d’une idée. De plus, le coût des livres à cette époque était bien plus important qu’à nos jours, ce qui n’enviait pas le peuple à apprendre à lire. A contrario, le théâtre était moins cher et souvent gratuit (théâtre de rue), incitant le peuple à explorer et expérimenter cet art.

 

CONCLUSION

Le théâtre divertit. Le théâtre reproduit la réalité. Le théâtre utilise l’ironie. Le théâtre est un des arts le plus facile à comprendre. Le théâtre permet donc une facile transmission de messages et d’idéologie, ce qui aide, au final, à l’unification de différents individus, dans un but de créer un peuple forgée derrière une idée.

Quand le rideau se baisse, les masques tombent !

Le théâtre est un art de représentation où des acteurs, des comédiens se produisent devant un public. Lors de sa création, au Vème siècle avant Jésus-Christ, le théâtre antique servait aux cérémonies religieuses. Il constituait alors déjà à l’époque un divertissement, qui permettait de réunir l’ensemble de la population. Cependant, si le théâtre permet de réunir, peut-il former un peuple ? Nous verrons que c’est un bon moment de partage, mais que ce moment reste éphémère et ne permet donc pas de former un peuple.

Un bon moment de partage

Le théâtre est un divertissement et un bon moyen de faire passer des émotions : il fait rire, pleurer, interroge, surprend… Ainsi, l’ensemble des spectateurs ressentent les mêmes choses au même moment, et constitue ainsi un moment de partage. De plus, cet art réuni l’ensemble de la population, sans distinction de rang social. Il a donc un rôle fédérateur puisqu’il permet de faire se rencontrer des personnes qui n’auraient pas forcément été en contact dans un autre contexte. Par ailleurs, les différents spectateurs seront appelés à échanger sur ce qu’ils ont vu et ressenti lors de la pièce, ce qui tend encore plus à les rapprocher.

Spectateurs et non acteurs

 Cependant, dans la majorité des pièces de théâtre, le public reste passif et non actif. En effet, les seuls moments où il est invité à intervenir c’est pour applaudir ou bien rire. Il ne prend donc pas part directement au spectacle. On peut aussi ajouter que la disposition même du théâtre favorise la séparation de ces spectateurs : en effet, les différences sociales restent bien présentes, même si tout le monde est réuni. Les spectateurs ayant le plus de moyens pourront accéder à des meilleures places que les spectateurs ayant moins de moyens. Par conséquent, il n’y a pas réellement de lien qui se crée entre les différents spectateurs. Or, il semble plutôt compliqué de former un peuple, quand les personnes qui le constituent n’interagissent presque pas ensemble.

Fin du spectacle, retour à la réalité !

 Le caractère éphémère du théâtre est ce qui fait la force de cet art. On peut se divertir, oublier sa vie de tous les jours le temps d’une pièce. Les acteurs vont se mettre dans la peau de personnages fictifs, et donc jouer sur les apparences. Les spectateurs se prennent alors au jeu et se déconnectent de la réalité.  Quand la pièce est terminée, il y a un retour à la vie réelle. Les acteurs font tomber les masques et les spectateurs reprennent leurs vies. La fédération et le partage alors éprouvés lors du spectacle disparaissent, et les différences refont surface. Le « peuple » formé durant le spectacle est à l’image du théâtre : éphémère et illusoire.

 

Le théâtre et le peuple une union fragile

Le théâtre peut-il permettre d’unir les différents individus afin de former un peuple?

          Depuis l’arrivée du théâtre avant le V siècles avant Jésus Christ cette question est toujours restée en suspend, puis reprise lors du siècle des Lumières par Rousseau et Diderot. D’un côté certains voient le théâtre comme un moyen de transmettre un message, une idée ou une façon de penser,  alors qu’à l’origine son but premier était de faire la fête en rendant hommage au dieu Dionysose.

 

Qu’elle union par le théâtre ?

          De son côté à lui Diderot défendait le faite que le théâtre permettait d’unir le peuple. Il est vrai que cela réunit toujours le peuple car les spectateurs viennent assister à une pièce de théâtre pour le sujet qui les intéressent en général et qu’ils n’y viennent pas pour les sujets politique, mais bien pour le divertissement. Il y a par contre dans certaines pièces de théâtre de la propagande à caractère politique et de l’infos dissimulées. Ces messages ne sont pas forcément perçus comme le voudrait les protagonistes du à la subtilités de la mise en scène. Ces messages ne sont pas forcément prit non plus au sérieux du fait qu’une pièce de théâtre est vécu à l’instant T et n’ai généralement pas gardée en esprit longtemps. Par contre il peut en ressortir que chaque spectateurs en repartira avec ses émotions, son ressenti. L’union en soit est vécu sur le moment et à la fin de la pièce, tout le monde se sépare comme si ils ne s’étaient jamais rencontré et ce lien jusqu’à lors créé disparaît.

 

 

Le théâtre n’est-il qu’un divertissement ?

          Le théâtre à toujours été perçu comme un bon moment de plaisir partagé, Rousseau disait que le théâtre n’est pas l’endroit pour unir le peuple mais plutôt pour le divertir, car effectivement pour lui tous les individus n’y portant pas le même intérêt et n’ayant pas le même regard ne permet pas de réunir le peuple au sens propre du terme. La pièce de théâtre comme L’Avare à caractère comique est bien là pour montrer le ridicule, mais si on prend Les Misérables cette pièce nous montre plus de la pitié et de la tristesse. D’autres pièces plus récentes comme « La cage aux Folles » ou  » Le père Noël est une ordures » deux pièces cultes du rire n’ont rien pour rassembler mais bien pour nous faire passer un bon moment et oublier un instant des aléas de la vie courante. De nos jours aller voir une pièce de théâtre est accessible à tout le monde, alors qu’à sa création seul l’élite de la bourgeoisie pouvait ce le permettre ce qui en soit réduisait énormément la portée des messages si il y en avait. Je dirais que le théâtre n’a jamais été un endroit pour exprimer ses opinions que ce soit de caractères politique ou personnel, mais bien plus un endroit ou croiser du monde inconnu qui le restera mais que l’on aurait probablement pas croisé ailleurs.

 

Cependant le théâtre restera toujours des moments partagés, mais éphémères, temporaire d’un temps très court avec quand même ce but premier de divertir avant tout. Mais il ne permettra jamais d’unir le peuple.

Le théâtre unificateur ? Une réalité imaginaire

Le théâtre peut-il permettre d’unir les différents individus afin de former un peuple ?

Lors de sa naissance environ V siècles avant JC , le théâtre se joue dans l’Agora grecque et précédè une discussion politique. Il va ensuite très rapidement se tourner vers le divertissement (avec le théâtre comique ou tragique). On va ici voir s’il peut être à l’origine d’un peuple.

Le théâtre comme possible moyen de propagande

Diderot peut aussi avoir ses raisons de penser que le théâtre peut former un peuple, en effet le théâtre peut être utilisé comme moyen de propagande. Par exemple, la scène de Bad Segeberg qui a servit à diffuser le nazisme pendant le 3eme Reich. C’est à dire qu’il pourrait servir de technique de persuasion. Autrement dit, via le divertissement, donc en détournant l’être humain des problèmes essentiels grâce à l’amusement. Le théâtre peut transmettre un message ou une opinion ce qui va permettre de lier des personnes avec des idées, de les unir et donc de former un peuple.

Le théâtre: univers peu attrayant et éphémère

Cependant, pour Rousseau, le théâtre ne peut pas unir des individus pour former un peuple. En effet, auparavant le théâtre n’était accessible qu’aux personnes les mieux classées dans la hiérarchie sociale, de nos jours cela a évolué et le théâtre est devenu plus accessible. Cependant, seulement une petite minorité d’individus s’y intéressent régulièrement et va se divertir devant une pièce de théâtre. Le théâtre de divertissement ne divertit plus… Cela peut être expliqué par la grande diversité des moyens de divertissement aujourd’hui.

Former un peuple, c’est avant tout former un ensemble d’individus vivant en société et formant une communauté culturelle, or selon moi il est très difficile de former cette communauté culturelle autour du théâtre si tous les individus n’y portent pas un intérêt. De plus n’oublions pas que le théâtre est éphémère et imaginaire en effet, on ne peut pas former un peuple autour d’une simple histoire.

 

 

Pour conclure, les arguments pour la thèse de Rousseau l’emportent par rapport à ceux de Diderot. C’est pour cela que l’on peut dire que le théâtre ne peut pas unir différents individus pour former un peuple.

Union par l’art

Le théâtre est défini comme  une forme d’art collaboratif généralement avec des acteurs ou des actrices, pour présenter l’expérience d’un événement réel ou imaginaire devant un public. Les acteurs peuvent faire partager cette expérience au public par une en utilisant de gestes, des paroles, de chansons, de musique ou encore de la danse. D’autres éléments sont utilisés pour rendre la pièce réelle et la mettre dans un contexte, tels que les décors peints et les éclairages par exemple. Aujourd’hui la question qui se pose est celle qui oppose DIDEROT à ROUSSEAU, à savoir : Le théâtre permet-il d’unir les peuples ?

Nous tenterons d’y  répondre en montrant le but premier du théâtre et son évolution au cours du temps et comment il permet l’union des peuples.

 

Du Vème siècle avant Jésus-Christ à aujourd’hui

Le théâtre est avant tout une activité divertissante  qui permet aux gens d’occuper leur temps libre en s’amusant et de se détourner ainsi de leurs préoccupations. Le théâtre a toujours été un moment convivial et divertissant où se réunissaient les gens.

Le théâtre est apparu au Vème siècle avant Jésus-Christ et depuis sa création il a évolué, en effet le théâtre moderne comprend des représentations musicales. Les formes d’art du ballet et de l’opéra sont également  considérées comme du théâtre et utilisent de nombreuses conventions telles que le jeu d’acteur, les costumes et la mise en scène.

 

Détachement par le divertissement

Le théâtre est une façon de faire passer un message, en plus du divertissement, son but est de sensibiliser et d’exprimer certains messages. Le théâtre peut traiter de grands problèmes de société. Par exemple, de la violence de rue, du changement climatique. La plupart des gens discutent de leurs pensées au théâtre et expriment leur visions. C’est un art qui aide à s’exprimer, à raconter, s’identifier face aux histoires de notre propre vie et de celles des autres. Il  aide à créer un sens à travers des récits personnels. Le théâtre influence notre façon de penser et de ressentir la vie,  obligeant à s’interroger sur soi, au niveau des valeurs, du comportement par exemple. Il reflète les besoins et les désirs de nos communautés tout en contribuant à l’éducation.

 

 Notion de nation par le divertissement

Beaucoup de gens décrivent  le théâtre comme une expérience magique et vraiment extraordinaire. C’est un art qui créé des liens sociaux, les gens regardent le spectacle avec des membres de leur famille, des amis et en compagnie d’autres personnes. Le théâtre ne vous amène pas seulement au même endroit, il  permet également de partager une idéologie, des pensées politiques et l’expérience du spectacle.   De cette façon, le théâtre rassemble les gens autour d’une même pensée. Au-delà du fait que  le théâtre est un divertissement , les éléments évoqués ci-dessus montre que  DIDEROT avait raison et que  et  le théâtre rassemble les gens. Ainsi, l’on peut considérer que le théâtre permet l’union entre différents individus, jusqu’à former un peuple.

Une union furtive.

Diderot et Rousseau sont deux philosophes du siècle des Lumières, et tout deux sont en désaccord quant au pouvoir unificateur du théâtre. En effet, Diderot pense que le théâtre permet d’unir les individus et ainsi de former un peuple, contrairement à Rousseau qui s’oppose à cette idée. Mais qui de Rousseau ou Diderot a raison ? Dans cet article nous montrerons que même si les deux points de vue sont défendables, une union définitive est difficile à envisager.

Un théâtre unificateur

Nous pouvons, à l’image de Diderot, penser que le théâtre donne lieu à la formation d’un peuple.  Dans la mesure où chaque individu vient voir la même pièce de théâtre, on peut en déduire que les spectateurs partagent les mêmes goûts, les mêmes intérêts artistiques, voire des opinions politiques semblables. Ainsi, durant le spectacle, les membres du publics vont inévitablement être amenés à partager des émotions et des sentiments communs selon l’ambiance donnée par les acteurs, à savoir de la joie, du rire, des larmes, de la colère, etc. Nous pouvons également penser que le simple fait de se rassembler dans un même lieu suffit à la création d’un peuple. Prenons l’exemple du roman de Jean Claude Carrière, La Controverse de Valladolid, adaptée au théâtre. Lorsque qu’on va voire ce type de pièce, cela provoque inévitablement un débat au sein du publique, ce qui va venir créer différents peuples selon le point de vue de chacun.

Une symbiose éphémère.

Etant donné qu’une pièce de théâtre est jouée sur un instant précis, nous ne pouvons pas dire que le théâtre ait un pouvoir d’union éternelle. En réalité, cette fusion entre les spectateurs prend fin à partir du moment où le spectacle est terminé.  En effet, il est impossible que chaque individu ait le même ressenti sur ce qu’il vient de voir. C’est dans cette mesure que le peuple formé se trouve divisé.  Chacun interprète la pièce à sa manière, et reçoit le message de l’histoire à sa façon.  On peut également dire de cette thèse que dans la mesure où après le spectacle, tout le monde rentre chez soi, le peuple se retrouve fatalement désuni. Par exemple, après une pièce ayant pour but le pure divertissement, comme Art de Yasmina Réza, aucune division n’a lieu au sein du public, qui se contente d’assister au spectacle sans forcément réfléchir.

Nous pouvons ainsi affirmer que le théâtre permet d’unir les individus et former un peuple, cependant il s’agirait d’un peuple fragile, temporaire, passager, furtif, éphémère.

 

 

Une fin théâtrale

Une fin théâtrale…

I) Le théâtre n’est qu’une illusion

Le théâtre a perdu peu a peu son public avec l’arrivée de nouveaux moyens d’interprétation et de visionnage . Le théâtre a quand-même connu son heure de gloire dans les années 1700 à 1800 . Celui-ci se perd et pour cause les générations évoluent, le théâtre attire de moins en moins de public puisqu’en soit le théâtre n’est qu’une illusion du monde réel . L’illusion étant une apparence dépourvue de la réalité, le théâtre ne montre donc pas la société réelle .
Le théâtre perd peu à peu sa prestance puisque de plus en plus de personnes préfèrent rester dans leur canapé à regarder la télévision plutôt que d’aller voir une pièce de théâtre . De plus , pendant une pièce de théâtre, il est impossible de communiquer avec une autre personne ou encore de faire une pause et de partir faire autre chose avant de regarder la suite.
Le décor est lui aussi imaginé, ce qui rend le théâtre différent de la réalité : on reste dans le fictif et non dans le réel. Certes certaines pièces sont faites de sorte à ce qu’elles reflètent la réalité, mais pourquoi aller au théâtre si c’est pour observer ce que l’on vit chaque jour ? De plus, les nouvelles générations sont élevées dans la culture des écrans et des effets spéciaux, ce qui les amène à regarder des films plutôt que d’aller au théâtre . En effet , les salles de théâtre sont réputées pour être bruyantes . De plus comme le pense Rousseau ,le théâtre ne sert qu’à divertir une société en la critiquant elle même, tout en sachant qu’elle sortira de cette salle en reproduisant ce qu’ils viennent de critiquer .
Pour finir sur ce point, il faut rappeler que la publication du paradoxe sur les comédiens de Diderot en 1769 donne implicitement raison à Rousseau en écrivant : « Le citoyen qui se présente à l’entrée de la comédie y laisse tous ses vices pour ne les reprendre qu’en sortant. Là, il est juste, impartial, bon père, bon ami ; et j’ai vu souvent à côté de moi des méchants profondément indignés par des actions qu’ils n’auraient pas manqué de commettre s’ils s’étaient trouvés dans les mêmes circonstances que celles où le poète avait placé le personnage qu’ils abhorraient ». Cette citation démontre que Diderot était du même avis que Rousseau sur certains points.

II) Une activité disparue dans les ménages contemporains

De nombreuses personnes ont un travail à plein temps, une famille, des activités et loisirs personnels . En effet , aller voir une pièce de théâtre prend du temps, les ménages n’ont plus forcément assez de temps pour se permettre de s’y rendre (leur temps est davantage consacré à leur travail, aux activités liées au domicile, etc.).

On peut aussi ajouter que le théâtre a un coût variable et que tout le monde ne peut pas forcément se l’offrir alors que la télé a un coût fixe et peu élevé. Ensuite le théâtre n’est là que pour divertir alors que les nouvelles technologies peuvent aussi nous informer sur ce qui se passe un peu partout . Le théâtre peut aussi avoir d’autres défauts comme par exemple celui de ne pas être parfait : il peut y avoir des oublis de texte , des acteurs malades . Qui voudrait payer pour voir un spectacle et découvrir que l’on ne verra que la doublure du rôle principal ?

De plus ,contrairement à une fête de village ou encore à des soirées en club, le théâtre creuse les catégories sociales puisque nous avons déjà le fossé entre la scène et les spectateurs, mais aussi le fait que les classes sociales se reconnaissent dans les scènes de théâtre et donc cela renforce et appuie sur leurs différences .

III) Pour finir …

Enfin le théâtre n’est qu’une solution pour fuir de la réalité et s’envoler vers l’imaginaire en passant parfois par l’extrême ( racisme , religion …)
Celui-ci peut donc avoir un effet « hypocrite » sur les personnes qui vont au théâtre tout en critiquant ce que les acteurs accentuent de la société et donc d’eux-mêmes.
Tout cela pousse à penser que le théâtre a vécu son temps et laisse apparaître une nouvelle aire .

Le théâtre, source de lumière du peuple.

Le théâtre est en premier lieu un loisir. C’est l’art de la représentation par des êtres humains et celui-ci peut-être différent selon le lieu, les comédiens et le sens que on lui confère. C’est un divertissement qui permet de passer par divers états, la joie, la tristesse ou encore la surprise. De ce fait, cet art peut-permettre d’assembler différentes personnes pour unifier un peuple ? Nous allons montrer que le théâtre est un loisir éphémère même si il le théâtre reste un moyen de faire passer des idées et de regrouper des personnes.

Un art divertissant éphémère….

Certes, le théâtre ne reste pas éternel. S’il ne dure pas et ne continue pas, le peuple peut lui aussi se désunir.

Par exemple, les théâtres de rue ou les théâtres événementiels sont des théâtres avec leurs idées propres. Au détour d’une rue ou des planches, le spectateur va juste ce laisser divertir.  Il va  retenir le message que souhaitent passer les personnes grâce à leur représentation.Il est de même si les idées énoncés ne sont pas en accord avec ce que veut entendre le public. En effet, certaines personnes souhaitent entendre des choses mais d’autres ne sont pas accord avec les idées représentées. Dans « la cage aux folles », les idées sont représentatives d’une époque et ces idées font aujourd’hui rire des personnes et pour d’autres c’est le contraire. Les personnes trouvent que la pièce est limites affligeantes pour certaines personnes. On assiste a un rire homophobe venant de certains spectateurs. Pour d’autres, le rire qui vient est plutôt un rire de gênance par rapport aux actions qui se passent. De plus, le théâtre est un divertissement, un loisir et donc le théâtre n’a pas pour but ici de faire passer un message. L’exemple du « Père Noël est une ordure », exprime parfaitement cette idée car on cherche plus à divertir le public grâce aux jeux des acteurs, aux costumes et aux répliques hilarantes. Les spectateurs peuvent aussi être passifs a la scène qui se déroule ce qui ne permet pas une parfaite compréhension de la pièce ou du message que l’on veut passer.Enfin, le théâtre ne peut pas unir un peuple car le théâtre est un loisir, un divertissement, qui n’est pas forcément sérieux ( comique,…) même si la plupart du temps le théâtre reste intéressant pour ces propos.

…remplie d’idées et de pensées

Nonobstant, le théâtre peut permettre d’unir des individus afin de former un peuple. Il y a différents moyens pour atteindre ce but mais l’un des meilleurs est lorsque le théâtre est politique.La politique, l’organisation du pouvoir dans l’État est un élément qui unit le peuple car elle doit être suivie par tous. C’est pour cela que dans certaines pièces, la politique est mis en valeur afin de rassembler les personnes dans celle-ci.

Par exemple, d’antan, les rois Louis XIV ou XVII utilisaient le théâtre comme un instrument politique. Ils glorifiaient leurs règnes grâce aux répliques et aux jeux de rôle des comédiens.Le théâtre était très important à cette époque car c’était un divertissent pour les plus riches. D’autres divertissement comme la chasse, la musique ou la danse était important à l’époque. De même, la propagande a été utilisée à des moments de dictature afin d’unifier un peuple vers une idée commune. L’exemple du théâtre allemand durant la Seconde Guerre Mondiale et plus précisément des théâtres de rue pendant le régime nazi appelés  «  lieux Thing » sont le parfait exemple d’un message que l’on souhaite passer dans cet art. Surtout que dans les spectacles de rue toutes les tranches d’âge étaient touchées ce qui permettait encore mieux d’unir le peuple.

Dans l’idée inverse, la dictature de Franco en Espagne a beaucoup été critiquée car elle était en accord avec l’idéologie nazie. Le théâtre était pour le peuple le moyen de s’unir contre la propagande et la dictature de Franco. C’est théâtre durant la dictature était interdit car il s’opposait à la dictature mis en place. En effet, elles étaient interdites mais elle permettait au peuple de se retrouver et de dénoncer les horreurs faites par leurs dirigeants, « Rhinocéros » est un exemple d’une pièce engagée qui dénonce la puissance et le totalitarisme. C’est bien pour cela que le théâtre était employé en Grèce Antique, dans l’agora, pour procéder à des discussions politiques. De même au Moyen-Age, pendant pour communiquer autour des genres des Mystères et des dangers qu’ils peuvent représenter.

Pour conclure, le théâtre reste un loisir où le spectateur vient pour s’amuser et se divertir. Il permet de passer par des émotions et au détour d’une réplique ou d’un passage le théâtre peut faire passer un message qu’il soit mélioratif ou péjoratif. Pourtant, le théâtre est-t’il pas tout simplement la représentation de la pensée ?

Le théâtre : un genre littéraire fédérateur

Le théâtre, un genre littéraire particulier qui concilie à la fois littérature et spectacle, permet-il ou non d’unir différentes personnes afin de former un peuple ? Cette problématique est à l’origine de la naissance de deux pensées distinctes. D’un côté Rousseau qui s’oppose à cette idée, de l’autre côté Diderot qui pense que le théâtre permet une unification au sein d’un peuple.

                                                      Expliquer pour mieux comprendre 

Pour commencer, nous devons nous interroger sur les termes de cette problématique : qu’est-ce qu’un peuple ? « C’est un ensemble d’humains vivant en société sur un territoire déterminé et que présentent une homogénéité. Ces humains sont liés par des coutumes de des traditions « .

                                                       Un peuple en unisson

Tout d’bords, si nous suivons cette définition, le peuple est lié par des traditions. Or dans l’Antiquité, des cérémonies étaient organisées en l’honneur de Dionysos, des concours de tétralogies étaient organisés ce qui rassemblait des individus et donc formait un peuple. Les personnes sont donc liées par des traditions.

De plus, les spectateurs vont au théâtre et partagent les mêmes sentiments lors des représentations. En effet, lorsqu’ils vont assister à une comédie, leur état d’esprit est positif. A l’inverse, si la pièce est une tragédie, leur état d’esprit sera moins jovial. Cependant, ils présenteront une certaine homogénéité ce qui favorise l’unification pour former un peuple.

Pour conclure, la pensée de Diderot est donc facilement défendable puisque le théâtre répond aux différentes caractéristiques d’un peuple. Enfin, nous devons être objectif et prendre en compte que l’idée défendue par Rousseau n’est pas absurde et serait intéressante à voir pour équilibrer le débat…

Le théâtre: des actes d’unification

« Une pièce de théâtre, c’est quelqu’un. C’est une voix qui parle, c’est une conscience qui avertit. ». Cette citation de Victor Hugo, nous montre que le théâtre influence notre vie. Il y a une controverse entre Diderot et Rousseau, qui consiste à se poser la question suivante: le théâtre peut-il permettre d’unir les individus afin de former un peuple? Alors que pour Rousseau ce fait n’est qu’illusion, pour Diderot, le théâtre permettrait au contraire de créer une solidarité entre la population et ainsi former un peuple. Nous allons montrer que les théories de Diderot sont bien fondées.

L’exemplarité du théâtre

Le  théâtre est un lieu de convivialité, il permet à tous les spectateurs de se divertir. Ainsi va naître un amusement commun, provocant une certaine union. Le spectateur peut se reconnaître face aux personnages, et donc vouloir s’inspirer de leur mode de vie, de leurs erreurs, de leurs réussites… Prenons comme exemple la pièce de théâtre d’Edmond Rostand, s’intitulant Cyrano de Bergerac. Nous découvrons trois personnages principaux formant un triangle amoureux, mais malgré cela, l’amitié entre les deux prétendants se construit et permet une solidarité masculine, qui va jusqu’au sacrifice du bonheur pour l’autre. Face à cela, le public ne peut que s’inspirer de ces faits et ce courage dont fait preuve Cyrano de Bergerac pour satisfaire les envies des êtres qui comptent le plus pour lui. Les spectateurs vont ainsi vouloir être meilleurs et créer une solidarité, une union entre eux, pour former un peuple. Mais sommes-nous prêt à sacrifier un désir, un bonheur pour son prochain? Le théâtre peut-il changer notre égoïsme, et faire de nous un peuple soudé, effaçant l’individualisme de chacun?

Un simple spectacle

Cependant, d’après la logique de Rousseau, le théâtre n’est-il pas qu’un simple divertissement? En effet, malgré le fait que les pièces de théâtre sont très proches de notre réalité, les spectateurs ne font pas partie de la scène. Il existe dans pratiquement toutes pièces une frontière entre publics et comédiens, soit le quatrième mur. De plus le théâtre ne présente pas que des comédies, mais aussi des tragédies. Le public souhaite donc rester passif face à ces drames, et ne pas s’inspirer de la vie des personnages. Par exemple, dans la tragédie de Sophocle, Antigone, pratiquement tous les personnages meurent, et cela à cause de leur solidarité les uns envers les autres, et la hiérarchie du peuple. Il semblerait qu’un drame n’a aucun but de souder les individus. Le public ne désire pas mener une vie semblable aux personnages de théâtre, mais bien de considérer les pièces que comme simple divertissement. Ainsi, lorsque les pièces de théâtre mettent en scène des meurtres ou des suicides, certains disent que le public est moins apte à s’identifier. Mais au contraire, tous ces morts, ne nous montre-t-ils pas les erreurs à ne pas commettre?

Un loisir représentatif

En outre le fait que le théâtre laisse les spectateurs passifs, à l’écart, c’est un moment de partage entre les individus. Les citoyens ne viennent-ils pas au théâtre pour se rencontrer, se découvrir, s’apprécier? Le public, ainsi que les acteurs, vivent la même expérience au même moment. Cela permet de créer des liens solides basés sur la complicité, et l’interaction des uns envers les autres. Le théâtre a permis, en Grèce Antique, de faciliter l’échange entre citoyens, lors de discussions politiques. Ou même encore, au Moyen-Age, pendant la messe, le théâtre permettait de communiquer dans une ambiance de communion. Il aurait, donc, des actions bénéfiques sur les individus et leurs échanges.

Le théâtre est donc le symbole même du partage, de l’entente, de la solidarité. Malgré quelques discordances sur le sens de certaines interprétations, le théâtre nous permet de nous accompagner dans notre vie. Il nous informe sur les risques encourus, ou encore sur les conséquences de notre hiérarchie. Mais dans un but précis: il permet d’unir les différents individus afin de former un peuple soudé.

La brieveté du non-vécu

Depuis désormais quelques siècles, une question reste en suspens, inconnue et sans importance pour la plupart d’entre nous elle refait parfois brièvement surface chez les amateur.rice.s de théâtre et de philosophie. Telle est-elle posée : Le théâtre peut-il permettre d’unir les différents individus afin de former un peuple? Intellectuel.le.s en manque de réflexion ou professeur.e.s en quête de sujet d’invention, peu importe qui l’a retrouvée, elle est aujourd’hui mise à l’épreuve et demande un semblant de réponse.

Émotions, implication et mémorisation.

 Dans la majorité des prestations théâtrales, le public bien qu’il soit physiquement et acoustiquement présent ne fait pas partie de l’histoire représentée. En effet, il se trouve dans le même lieu mais les actions se déroulent sur l’estrade où il n’est pas. De même, les sons, acclamations qu’il produit sont extérieurs au jeu des acteur.rice.s qui n’y prêtent pas attention, elles n’affectent pas le déroulement de l’histoire.
 N’étant ainsi que spectateur.rice.s et non acteur.rice.s, iels sont peu touché.e.s par les propos portés. Pour l’être il faudrait être impliqué émotionnellement. Cela n’est pas ou très peu le cas car les émotions sont engendrées par des situations vécues personnellement. Ici elles sont, lorsqu’elles existent, totalement atténuées par cette distance entre l’individu et ce non-vécu. L’histoire peut à la rigueur nous remémorer un souvenir qui lui déclenchera certaines émotions.
 D’ailleurs, la mémorisation s’effectue de manière bien plus précise et efficace lorsque les événements sont vécus. Lorsqu’il s’agit d’événements joués et racontés seuls les éléments marquants seront retenus. Cela influe sur notre perception de la pièce au fil du temps et atténue l’impact qu’elle a ou aurait pu avoir sur nous puisque nous ne sommes plus en mesure de prendre en compte chaque aspect de la pièce.
 La séparation physique entre le public et l’histoire est similaire au filtre émotionnel qui se trouve également entre elleux. C’est celui-ci qui les empêche de faire totalement partie des actions et de l’implication qui en résulte, celle-ci étant nécessaire pour déclencher les émotions ainsi que la mémorisation. Ces éléments sont clés pour qu’il y ait union car ce sont eux qui lient les individus sur le long terme. En effet, les liens les plus forts sont dus à un passé partagé à grande charge émotionnelle. Il en est de même pour les liaisons moins importantes qui naissent d’une expérience partagée.

 Par conséquent, il ne peut résulter du théâtre une quelconque union puisqu’il faudrait pour cela que chacun.e soit concerné.e par un vécu commun, ce qui n’est pas le cas.

Pour une éducation populaire dramatique

Un outil d’éducation populaire : Le théâtre sous la société des lumières vers une société sous les lumières du théâtre

« L’éducation populaire, c’est d’abord une manière de se situer dans le monde, c’est se retrouver une éthique commune et des idéaux généraux humanistes de partages du pouvoir, du savoir et de l’avoir. »(*0 Jean-Rémi Durand-Gasselin) . Un discours qui prend ses racines dans la philosophie des lumières, marqué par une réflexion sur l ‘éducation. Mais tout les avis ne se rejoignent pas. Ainsi, si pour Rousseau, «  Le pauvre n’a pas besoin d’éducation ; celle de son état est forcée, il n’en saurait avoir d’autre » *1 alors que pour Diderot  « Tous les enfants qui viennent au monde, doivent être soumis aux soins de l’éducation » *2. Leurs objectifs différant, il paraît donc évident que leurs méthodes en fasse de même. Mais Diderot va encore plus loin dans la reconnaissance du pouvoir du peuple :« «Quoiqu’il en soit, les basses conditions de la société seront la pépinière des mœurs, des connaissances, des talents, de la gloire et de l’illustration présente et à venir de leurs nations. »*3 C’est pourquoi il ne reconnais pas seulement l’utilité d’une éducation publique pour tous mais aussi la valeur d’autres outils comme… Le théâtre. Des questions se posent donc : pourquoi cette instruction publique des enfants ne serait-elle pas suffisante ? En quoi le théâtre permettrait-il un autre apport ? Et surtout comment ?

Plus qu’une instruction publique des enfants…

Si aujourd’hui on connais bien la critique du système scolaire, porté par Pierre Bourdieu et Jean Claude Passerons, qui légitimerais l’ordre social en naturalisant la hiérarchie social(*4Charlotte Nordmann) , déjà Condorcet, théoricien de l’instruction publique avançais un début de solution : l’utilité de s’instruire tout au long de sa vie. Chez « les classes les plus pauvres » « la possibilité de recevoir une première instruction leur manquait encore moins que celle d’en conserver les avantages. »(*5Rapport et projet de décret relatifs à l’organisation générale de l’instruction publique Présentation à l’Assemblée législative). Une solution qui mettras du temps à se concrétisé.

Il se trouve que même après la lois Ferry pour une école laïque gratuite et obligatoire qui visait à dispensé des savoir jusqu’alors encore réservé aux enfants des élites, aux enfants du peuple, poursuivait en fait un objectif beaucoup plus trivial : uniformisé la linguistique et l’idéologie « française », promouvoir un patriotisme national et formée des travailleurs mobiles et productifs. Tout du moins pour le peuples car il existe alors une autre école, payantes qui est elle, est réservé au élites.

Il faudra attendre le gouvernement de De Gaulle pour démocratisé complètement l’éducation jusqu’à 16 ans car il faut reconstruire la France, on a besoin d’ingénieur. Le contexte historique pousse Jean Géhéneau à créer un service d’éducation pour adulte, pas seulement dans une perspective d’égalité comme le prônais Condorcet mais également afin de développé l’esprit critique chez les citoyens. L’histoire avait prouvé que l’instruction et la culture n’entrait pas forcement en conflit avec le fascisme et la barbarie.

…Du théâtre ?

À donc été créer un bureau d’éducation populaire, et une des première initiative était une initiation dramatique avec « Travail et culture » le TEC. Les objectifs(*6statuts de TEC) en était d’instituer un système de billet à prix réduit pour les jeunes, former un public éclairé, et assurer des échanges vivants entre les animateurs du théâtre et ce public organisé. Des cours du soirs de jeux dramatiques ont également été dispensé gratuitement afin d’ouvrir à une culture de la sensibilité et à l’expression corporelle orienté vers « une patiente recherche de soi même »(*7 Robert Aimé). Bien qu’il n’ai durer que quelque mois, il est amusant que la première expérience artistique soit théâtral.

Diderot avançais que le théâtre pouvais « inspirer la passion de la vertu et l’horreur du vice » et véhiculerais donc des valeurs morales. Dans circuit ordinaire de Jean Claude Carrière interprété par la compagnie du Théâtre populaire Nantais, il me semble que cette pièce approfondie et complexifie une question existentielle que nous nous somme probablement tous posé un jour : Si nous avions vécu pendant la deuxième guerre mondiale, aurions nous été résistant, passif, ou collaborateur ? Nous avons donc ici un personnage dont la morale est interroger car ayant pratiquer la délation depuis de nombreuses années. La femme qui paraît vil au début à cause de son statu de délatrice, devient « médiocre », à la façon dont Hannah Ahrendt (Philosophe) parle de Eichmann. C’est à dire que, comme pour la protagoniste et ce dernier, il n’y aurais pas de réel méchanceté et haine envers les personne dénoncée pour l’un, et les personnes déporté pour l’autre mais une « insignifiance ». Ils ont simplement suivi les ordres, injonctions, et la propagande du pouvoir en place, sans prendre en compte ni morale ni étique, au dépend de leurs libertés personnel(le)s, de leurs libertés de pensé(e)s. La suite dépendra de l’interprétation laissé aux spectateurs, mais après un retournement de situation on pourrait penser que ce personnage est même une résistante ou au moins qu’elle met en déroute les agents du parti en place. Il n’est pas vraiment explicité si elle le fait dans un but personnel ou dans une optique plus large. Cette pièce explore donc des concepts moraux, qui, depuis la seconde guerre mondiale, ne cesse de faire réfléchir, élèves, intellectuels, historiens, politiciens et tout citoyens s’intérressant à « l’origine du mal » et à faire en sorte que cela ne se reproduisent pas.

Cependant, un exemple de contre-argument que l’on ne peut outrepasser est celui du « Thingstätten » sous le 3eme Reich. Les « Thingstätten », théâtre pleine air sensé accueillir, événement, jeux et pièce de théâtre arborant un sens de propagande nazie. Si le théâtre peut être utilisé a des fin d’endoctrinement c’est que l’idéologie des auteurs entre en compte.

Un théâtre … pour le peuple !

Déjà romain Roland avait tenté de théorisé un théâtre du peuple en 1903 à l’insu des drame bourgeois. D’autre initiatives auront éclos jusque la libération, du théâtre nationale populaire aux comédiens routiers afin de de-centralisé le théâtre que l’on retrouve dans le livre de Gignoux : Jacques Copeau, Léon Chancerel, Les comédiens routiers, la décentralisation dramatique (1984)

Mais au delà de la de décentralisation géographique, des auteurs ont aussi exploré des mises en scène « anti-illusioniste » grâce à divers moyens comme un décors non réalistes, plutôt suggérer, des éléments techniques visibles et des panneaux ou des commentaires descriptifs permettant de « brisé le quatrième mur ». L’objectif étant que le théâtre prenne une forme narrative pour que le spectateur prenne de la distance émotionnellement par rapport aux personnages. Ce théâtre « épique » Brechtéens s’appuie aussi sur l’écriture des personnages représenter. Il n’y sont pas un héros auquel on à envie de s’identifier mais des personnes faisant une action morale (qui ne l’est pas forcement).

On retrouve des influences de cette forme de théâtre dans les représentations actuels comme par exemple Traité de femme de Servane Daniel, Nahema Hanafi et mis en scène par Servane Daniel au théâtre de belleville de Nantes qui raconte l’histoire d’une jeune femme faisant sa thèse sur l’éducation des femmes dans l’histoire se regarde comme une suite de tableaux joués par les personnages ou chaque scène représente la pensé dominante d’une époque sur le sujet. Ces scènes étant joué et donc interprété par les deux personnages que sont l’étudiante et son amie sont entrecoupé par leurs commentaires ce qui nous permet une sorte de mise en abîme de ses discours par rapport à notre société actuel et aux discours féministes qu’on les deux protagonistes.

Un liens

Que ce soit dans les moyens de mises en scène ou dans les moyens de distributions, toutes ses personnes cité plus haut ont un point commun. Celui de remettre en perspective culture et politique. De Diderot à Ariane Mnouchkine jusqu’aux nouvelles représentations scéniques comme les conférences gesticuler invitant chacun à venir témoigner des ses expériences personnels en y décryptant un sens politique, écrire, mettre en scène et monter sur scène est politique.

*0 Entretien entre Jean-Rémi Durand-Gasselin, responsable de la commission éducation populaire et formation à l’union nationale de peuple et culture et Céline Delavaux, auteur et secrétaire de rédaction de Cassandre/Hors champs :Journal culturel en ligne d’informations de débats et d’humeurs sur les relations entre l’art et la société

*1 Émile ou de l’éducation Rousseau

*2 L’encyclopédie de Diderot et d’Alembert (éducation)

*3 Plan d’une université Diderot

*4 La fabrique de l’impuissance, Charlotte Nordmann

*5 Rapport et projet de décret relatifs à l’organisation générale de l’instruction publique Présentation à l’Assemblée législative : 20 et 21 avril 1792

*6 objectifs inscrit dans les statuts de TEC

*7 Documents personnels de Robert Aimé, ex collaborateur de TEC

L’Allégorie de la Tartufferie

Le théâtre peut-il permettre d’unir les différents individus afin de former un peuple ? Est-ce une forme de solidarité ? 

Le théâtre est tout d’abord un spectacle. Ce dernier étant à la fois l’art de la représentation d’une comédie ou d’un drame, permettant ainsi aux spectateurs  de se distraire et d’accepter pendant un spectacle les aspects de la vie que l’on fuit au quotidien, il est aussi un moyen pour le comédien, de jouer un rôle, de s’évader, d’être quelqu’un d’autre. Autrement dit, c’est une manière de changer un instant sa propre vie. Il est vrai qu’au théâtre, nous nous rassemblons, que ce soit en tant que spectateurs ou en tant qu’acteur. Mais peut-on considérer cet art comme moteur d’une éventuelle union entre différents individus , jusqu’à former un peuple ? Nous allons démontrer ici que le théâtre est certes, un divertissement pour tous, mais que ce n’est pas pour autant qu’il nous unit.

Une solidarité attractive …

Le théâtre, est un art qui offre la possibilité de s’exprimer, avec la gestuelle ainsi que la parole. C’est d’abord oser parler devant un public, vaincre sa timidité, et entraîner sa mémoire pour le texte qu’il faut retenir. Le théâtre, est aussi le fait de devenir quelqu’un d’autre pendant un instant et rentrer dans la peau d’un personnage quelconque. Cette attractivité solidaire, de part sa philanthropie, permet une activité en équipe ainsi qu’une compréhension de l’importance d’être unis et solidaires. Si un des acteurs oublie son texte, c’est un autre qui lui viendra en aide, de la façon la plus naturelle possible. De même, si un des acteurs est absent, c’est toute l’équipe qui est mise en péril, ce qui prouve bien le lien qu’il y a entre eux. Le théâtre est aussi un amusement, qui vient autant chez les acteurs que chez les spectateurs. Il est une distraction mise à la disposition d’un public.

Certes, le théâtre est un loisir. Celui qui permet aux individus, quand ils vont au théâtre, de se divertir, suscitant par exemple le rire ou le sourire devant une comédie, ou encore la tristesse devant une tragédie. Quand on parle de spectacle vivant, on peut dire que c’est un moteur de dynamisme, par rapport aux acteurs. En effet, même si  les spectateurs représentent le statisme, les acteurs, eux, bougent, ils bougent pour eux. Le théâtre sur scène naît donc du mouvement. Car comme disait Gordon Craig, « L’art du théâtre est né du geste, du mouvement, de la danse ».

Les comédiens peuvent mettre en scène différentes époques, ce qui nous amène donc à de multiples divertissements. Concernant les comédies, nous pouvons donner l’exemple de l’Avare, de Molière, où le personnage principal est sujet à une avarice, ce qui le ridiculise tout au long de la pièce, ce qui va donc provoquer le rire chez les spectateurs. De plus, la crainte, la peur ou encore la pitié peuvent être suscitées dans une autre sorte de pièce : la tragédie. Dans Hernani de Victor Hugo, plusieurs scènes sont évocatrices de tristesse et de pitié, surtout celle-ci : où Doña Sol décide de mourir, et s’empoisonne avec Hernani. Don Ruy Gomez, qui, après cela, n’a plus envie de vivre, se poignarde sur leurs corps ; tout ceci à cause d’un amour impossible.

Cet « amusement », va donc permettre aux spectateurs de se concentrer sur ce qu’ils voient et sur ce qu’ils entendent, en ne se souciant plus de leur vie quotidienne. Tout comme les comédiens, ils vivent un autre moment dans une autre vie et ils s’évadent dans une illusion. Dès l’antiquité, le théâtre était considéré comme une fête, où l’on pouvait se divertir et apprécier les décors ainsi que les costumes, ou encore les jeux de lumière. Au théâtre, il s’agit aussi d’entendre les réactions des spectateurs en faisant en sorte de les émouvoir. Mais ce divertissement finissait par être une source d’ennui, c’est pour cela que vient la comédie ensuite, pour faire rire le public. Mais il n’est pas seulement question de faire rire le public, il s’agit aussi de les faire réfléchir sur certaines choses, comme leur société ou les défauts humains. Comme dans les fables et les apologues, le théâtre comporte une certaine morale, un message à transmettre aux spectateurs pour qu’ils puissent prendre conscience d’une réalité quelconque.

Au théâtre, on s’amuse et on réfléchit tous ensembles. Pour les comédiens, le théâtre leur permet non seulement un divertissement, car si ces derniers ont décidé de devenir comédien, c’est pour suivre leur passion, mais il leur permet également de gagner leur vie. En somme, le théâtre est une distraction, un travail et aussi un art qui représente plusieurs situations à travers plusieurs époques, tout en rendant visible une réalité cachée. Jean Vilar disait : « L’art du théâtre ne prend toute sa signification que lorsqu’il parvient à assembler et unir ». En effet, pour Vilar, il y a une condition. Si le théâtre ne parvient pas à unir, alors sa définition n’est plus véridique.

Conséquemment, peut-on dire que cet art nous assemble-t-il ? 

…mais une solidarité mensongère

Toutefois, le monde entier est un théâtre. Car comme disait Eugène Green, « le corps baroque n’a pas de réalité en lui-même, mais existe seulement dans la mesure où il rend visible une réalité cachée ». Ce n’est que le miroir de la vie réelle. Certes, il unit des individus, en les amenant à se distraire tous ensemble, mais le théâtre n’est pas éternel, pas éternel dans le sens où chacun reprend sa vie à un moment donné. Nous aurions beau dire que ce dernier est une attraction, mais celle-ci n’est que mensonge. Le théâtre est théâtral, le théâtre est comique, le théâtre est tragique. Mais « la Nature est un somptueux théâtre où chaque jour est un spectacle «  d’après Jules Renard. Le théâtre ne serait alors, que sujet d’une mise en abîme, le théâtre dans le théâtre.

De plus, derrière une xpièce, se cache une réalité cachée, une morale que nous devons percevoir. Mais au fond, la percevons-nous ? En effet chaque pièce doit nous faire réfléchir, mais malheureusement cette réflexion n’est que provisoire. Jouons de l’honnêteté : si nous devons prendre conscience des défauts humains par exemple, cela aurait changé aujourd’hui, mais nous ne pouvons pas faire réfléchir tout le monde. Nous sommes tous différents. Coluche avait raison : « Si le théâtre avait dû faire comprendre aux gens la réalité de la bêtise, Molière y serait arrivé avant nous », mais en vain. Dans sa globalité, l’homme ne fait pas d’effort. Plus la société évolue, plus l’homme devient mauvais et stupide, donc si le théâtre avait dû être une « leçon »,  nous ne l’avons pas bien comprise.

Outre cela, le théâtre est soi-disant une forme de solidarité…Mais avant, l’accès à l’amusement n’était que pour les nobles. Cela était trop cher pour les classes inférieures. Si la solidarité était bel et bien là, tout le monde aurait pu y avoir accès.

Quand on parle de divertissement, on pense tout de suite à l’amusement. En réalité, le divertissement est une esquive. Il s’agit de ne plus penser à quelque chose qui nous accable afin de nous détourner d’une réalité déplaisante.

Le théâtre crée-t-il du vrai par le détour de l’artifice ? On ne peut pas parler de « former un peuple », car ceci voudrait dire : s’unir à jamais, ou du moins pour un bon bout de temps, car on ne sait pas ce qu’il peut se passer. Le théâtre n’est qu’une représentation de la vie réelle, ce qui voudrait dire que ce « peuple » en question serait aussi une représentation ? Durerait-il ? Ce peuple ne serait alors qu’une image, c’est du moins ce que l’on comprend quand on dit que le monde entier est un théâtre. Tout est illusion : le lieu est illusion, le temps est illusion. Comme dans En attendant Godot, de Samuel Beckett, l’arbre, qui est symbolique, est en carton. L’omniprésence de l’illusion peut nous amener à penser que l’union des individus ne serait qu’illusoire.

Le théâtre nous apprend des choses, mais nous les oublions. Il nous divertit, mais pour une durée limitée. Il n’est que pour les nobles. Mais si sa fonction était bel et bien de former un peuple, alors pourquoi nous ne sommes pas tous unis aujourd’hui ? 

Les jeunes se mobilisent pour le climat !

A Nantes,  plus de 10 500 jeunes  sont descendus dans la rue ce vendredi 15 mars, dans le cadre de la grêve internationale pour le climat. Un jour historique, qui montre l’engagement des jeunes dans la cause climatique.