Destinée

Je pense qu’il est important de connaître ce mot car, notre destinée est comme un être présent en continu aux cotés de l’homme, qui le suit tout au long de son existence. Je pense que celle-ci est tracée dès la naissance de l’individu jusqu’à son décès, et que rien ni personne ne peut la changer ou la modifier. La destinée se réfère par la puissance (souvent personnifiée) qui selon certaines croyances, réglerait le déroulement inéluctable des événements et  lois régissant l’univers. Elle peut aussi être lue en fonction des lignes de la main c’est à dire, la ligne de vie, de cœur, de tête et celle du destin. C’est à elle seule une multitude d’événements et de blocs construits par le passé, le présent et le futur de chaque être, aussi infime soit il, possédant le don de la vie.

Étymologie :

Le mot destinée vient du verbe “destiner” et de la racine latine “fatum” qui signifie la fatalité. C’est un nom commun féminin qui exprime le destin particulier d’une personne ou d’une chose. Par extension, c’est aussi la puissance suprême qui règle le cours des choses. Dans la poésie, ce mot représente la vie, l’existence.

Définitions :

Larousse/  Détermination préétablie des événements de la vie humaine par une puissance extérieure ( destin). C’est aussi la vie humaine considérée sur le plant individuel, comme un ensemble de circonstances heureuses et malheureuses, envisagées dans une issue indépendante de la volonté.

L’internaute/ Destin, puissance qui réglerait à l’avance le cours des choses à venir. C’est aussi la vie d’une personne et le sort, avenir de quelque chose en particulier.

CRNTL/ Puissance (souvent personnifiée) qui selon certaines croyances, réglerait le déroulement inéluctable des événements et les lois régissant l’univers. Sort spécial réservé à quelqu’un ou quelque chose, prédéterminé par sa nature propre ou les événements extérieurs, généralement en dehors de toute volonté humaine.

Dans les trois dictionnaires, la définition de la destinée est décrite comme étant tracée par une puissance divine et indépendante de la volonté des individus.

Extrait de texte philosophique :

Henri-Frédéric Amiel dit : “Il n’y a ni échappatoire, ni remède, ni refuge contre la destinée.”
Issu du Journal intime, le 14 avril 1868 p 95.

“échappatoire” : Une échappatoire est une situation dans laquelle l’on se tire de façon habile. Dans la citation, “ni échappatoire” signifie donc le contraire. L’individu ne peut pas se détacher ou s’extirper de sa destinée.

“remède” : Ce sont des techniques pharmaceutiques ou chirurgicales qui servent à prévenir ou à combattre une maladie. Dans la citation, la destinée est donc considérée comme une maladie. Amiel explique alors que rien ne peux “guérir” ou autrement dit, changer le sort de notre destinée.

“refuge” : C’est un lieu, endroit, où l’on peut se mettre à l’abri et être en sécurité. Dans la citation, le refuge est inexistant “ni refuge”, l’être humain ne peut donc pas se réfugier, se cacher ou bien se protéger dans sa destinée.

Cet extrait exprime le fait que la destinée est une fatalité, malheureusement rien ni personne ne peut la modifier selon le philosophe suisse Amiel.

Synonyme :

Destin : Le destin est le chemin divin imposé à l’humanité par la volonté divine. La destinée est la conséquence inéluctable des comportements et des agissements de l’homme lui même.

Fatalité : C’est le fait que ce qui doit arriver arrive. La destinée tant qu’à elle n’est pas définitive, elle peut être changée. Comme le dit Descartes ” Je pense, donc je suis”.

Antonyme :

Malchance : Suite de mésaventures, hasards malheureux, circonstances défavorables qui gênent, dérangent quelqu’un.

Malheur : Situation ou événement qui affecte péniblement, cruellement une ou plusieurs personnes.

Point de vue :

Ce mot fait penser à la vie au sens large. La destinée est composée de trois parties différentes qui s’entremêlent tout au long de l’existence d’un individu. Premièrement le passé qui est l’ensemble des événements qui se sont produits avant la conception de l’être vivant, pour le passé commun. Le passé d’une seule personne  est lui unique et ne restreint qu’un seul individu, c’est aussi un mélange de situations, de ressentis, d’expériences, un vécu qui a servi à forger cet être exceptionnel. Pour décrire ma pensée chronologiquement, il y a ensuite le présent. Une part du temps de l’existence, souvent imprévisible que l’homme tente de contrôler plus ou moins avec aisance. Le futur quand à lui ,est la part de l’inconnue et peut laisser place à l’imagination. Il fait peur pour certains et est très attendu pour d’autre, on a souvent tendance à imaginer notre vie dans 10 ou 15 ans, voire à imaginer le monde dans un futur commun avec l’évolution des nouvelles technologies, les avancées de la médecine, le phénomène de réchauffement climatique, la montée des eaux etc…

Ce mot m’évoque l’appréhension et la curiosité. C’est un sujet vaste que l’on connaît très peu. Elle peut être probablement tracée par Dieu, comme inscrit dans la Bible : Jérémie 29:11 « Car je sais, moi, les desseins que je forme pour vous oracle de Yahvé desseins de paix et non de malheur, pour vous donner un avenir et une espérance. » ou alors un mot donné en définition d’une chose inexplicable et inconnue, très facilement modifiable par un simple acte.

Image associée

Cet arbre représente la vie. Ce dont il est constitué (nombres de feuilles, racines, couleurs, tailles, sève, écosse etc… est l’être à part entière qu’il représente. Les quatre saisons qu’il subit plus au moins facilement sont la représentation de son passé, son présent et son futur. Si son présent est au printemps, son passé sera les intempéries, et conditions climatiques difficiles de l’hiver et son futur les grosses chaleurs d’été. Comme le montre la photo, chaque être vivant est unique et ne ressemble à l’identique à aucun autre. Les arbres en arrière plan représentent la société qui nous entoure, ils changent d’aspect en fonction des saisons, tout comme la société qui change de mode de vie, de mentalité, de style en fonction des époques.

Tout comme l’homme et plus généralement l’ensemble des êtres vivants, l’arbre est destiné à mourir. C’est le cycle vicieux de la vie. Sa destinée est donc tracée quoi qu’il arrive, il mourra peut-être avant un autre ou après un autre, mais mourra un jour. Quoi qu’un homme puisse faire au cours de sa vie la fatalité sera toujours présente. Maintenant à nous de choisir comment vivre.

Salomé Jarno.