Monotonie

JUSTIFICATION :

J’ai choisi monotonie car je trouve que c’est un adjectif qu’on utilise que de rare fois. Il met en avant une routine tel que l’expression “métro, boulot, dodo” qui montre une habitude. Le fait de répéter une action n’est pas souvent agréable surtout si nous n’aimons pas ce que nous sommes entrain de réaliser. Certes la monotonie nous montre des aspects de répétition mais celle-ci n’est pas toujours péjorative car elle peut-être agréable comme par exemple rentrer a la maison le soir et retrouver ses proches ce qui fait partie de notre vie quotidienne. En prenant ce mot je voulais voir si malgré qu’il soit souvent utilisé de manière péjorative il pourrait y avoir de la positivité dans une vie parsemée de monotonie.

ÉTYMOLOGIE :

La monotonie est un adjectif exprimant deux choses : “qui parle toujours sur le même ton” et “qui présente un aspect uniforme, fade”. La monotonie  en latin se disant monotonus qui veut dire : “uniforme, qui se suit sans interruption”. Venant du grec μ ο ν ο ́ τ ο ν ο ς . Si nous décomposons ce terme nous avons “MONO-” voulant dire seul et unique et “TONOS” exprimant une tension de la corde de la lyre ou encore mesure d’un vers, accent tonique.

DEFINITION :

La monotonie est un adjectif mettant en avant l’aspect de répétition, une action monotone. Elle est définit de différente manière selon le site ou  le dictionnaire utilisé  :

Le premier dictionnaire en ligne que j’ai utilisé est LINTERNAUTE :

  • caractère monotone, uniforme qui est toujours identique, pareil, sur le même ton, pas varié et pas différent.
  • sens de la variation d’une fonction qui reste croissante ou décroissante.

Le deuxième dictionnaire que j’ai utilisé est le LAROUSSE :

  • uniformité de ton, d’intonation, d’inflexion.
  • manque lassant de variété, de diversité.
  • qualité monotone d’une fonction ou d’une suite.

Le troisième et dernier dictionnaire en ligne que j’ai utilisé est le CNRTL :

  • uniformité dans les intonations ou les inflexions, caractère de ce qui est chanté, dit ou exécuté de façon trop uniforme et lassante.
  • caractère de ce qui est uniforme dans son déroulement, dépourvu d’imprévue.

Les trois définitions mettent en valeur deux caractéristiques de l’adjectif : d’un coté nous pouvons voir sa tendance a être péjorative avec le manque lassant de variété ou encore pas varié et pas différent. Le deuxième lui montre un attribue de celui-ci avec la mise en avant du fait que la monotonie peut-être qualifiée de qualité lorsqu’elle est utilisée en mathématique par exemple. Ce qui nous montre que selon son contexte elle peut être positive ou péjorative.

CITATION :

Pour la citation j’ai choisi celle de Honoré de Balzac (1799-1850),  écrivain français. Elle apparait dans son œuvre Vendetta paru en avril 1830 :

“L’amour n’est-il pas comme mer qui, vue superficiellement ou à la hâte, est accusée de monotonie par les âmes vulgaires, tandis que certains êtres privilégiés peuvent passer leur vie a l’admirer en y trouvant sans cesse de changeants phénomènes qui les ravissent ?”

Je l’ai choisi car je trouve que c’est une citation avec beaucoup de délicatesse qui envoie un message sur la beauté de l’amour. Dans cette citation l’auteur a une manière raffinée de mettre en avant la monotonie en montrant par les travers de l’amour et de la mer : la beauté constante qu’elle peut nous procurer. Certes elle est monotone, mais cette monotonie n’est pas tout le temps péjorative, elle met en avant la simplicité et la beauté de la vulgarité d’une vie simpliste. Tout de même l’auteur met en avant le faite que l’amour est totalement différent que la mer mais que nous pouvons lui faire des rapprochements sur certains points. En outre l’amour pour Balzac est tout sauf monotonie, on peut faire le rapprochement avec l’expression “entretenir la flamme” prouvant que l’amour ne peut pas être monotone sinon celui-ci ne durerait pas indéfiniment. Alors que la mer elle quoi qu’on lui fasse, qu’on s’occupe d’elle ou qu’elle vive sans cesse les mêmes événements, elle sera toujours pareil.

La citation est composée d’une interrogation et d’une négation. C’est une question rhétorique, elle met en avant avec sa négation une thèse adverse en s’opposant a l’idée que l’amour est monotone. Dans un deuxième temps il met en avant la question rhétorique qui est une thèse défendue ce qui crée un paradoxe.

SYNONYMES :

Pour les synonymes, j’ai choisi les deux suivants :

FADEUR : caractère de ce qui est fade.

PLATITUDE : caractère de ce qui est plat sans originalité.

Nous pouvons les mettre en relation avec le terme de la MONOTONIE car celui-ci met avant le phénomène de lassitude que peut faire ressentir ce terme. La fadeur elle, met en avant les points négatifs de ce que peut-être la monotonie lorsqu’elle est trop présente, tout est acté, il n’y a plus de nuance à notre vie, il n’y a pas de renouveau. La platitude elle, se rapproche de l’aspect de fil continu sans interruption et sans intervention d’événements.

ANTONYMES :

Pour les antonymes j’ai choisi les deux suivants :

DIVERTISSANT : quelque chose qui amuse

PASSIONNANT : qui présente un intérêt très vif.

INTERPRETATION PERSONNELLE :

Que signifie pour moi la monotonie ? Je trouve que c’est un terme qui est  a première vue péjoratif. Il n’est pas souvent mit en avant. Lorsque nous l’employons, ou qu’on utilise son nom monotone cela peut-être mal prit. Si on interpelle une personne dans la rue et qu’on lui dit qu’elle est une personne monotone on ne le prendrait pas bien ce qui est totalement normal, cela voudrait dire que nous sommes ennuyant. J’ai donc a ce sujet un avis très péjoratif. Elle figure aussi sur la monotonie d’un journée avec le soleil qui se lève le matin et se couche le soir. La monotonie met en avant une boucle sans fin qui ne se renouvelle pas. La vie est faite ainsi et pourtant sans le remarquer on rentre dans son moule en vivant avec.

Si nous utilisons le mot monotonie en mathématique, tout de suite son sens est mélioratif et non l’inverse. Une explication toute simple a ce faite est que les mathématiciens ont recours a la rigueur et donc aiment que tout se répète de manière récurrente. On emploie ce mot lorsque nous parlons d’une fonction on l’a dit monotone lorsque celle-ci reste croissante ou décroissante. C’est le seul moment ou nous pouvons dire que cette adjectif est mélioratif.

Nous pouvons donc nous demandez quel rôle joue la monotonie dans la société ? A cette question une réponse me vient tout de suite : elle sert a nous donner un cadre de vie, nous laisser des habitudes, une routine ce qui permet de nous rassurer au quotidien, de nous donner des points de repères.  La monotonie désigne le côté casanier que nous avons tous au fond de nous, aimer nos petites habitudes ou certains passe temps. En fin de compte comme le fait transparaître si bien Balzac dans sa citation, où il montre son désaccord avec l’utilisation de ce terme avec l’amour, la monotonie est une chose péjorative, il faut donc la combattre avec une multitude de nouveautés afin que notre vie soit des plus enrichissante.

ILLUSTRATION :

 

 

 

Source :

https://www.dessinateurdepresse.com/2020/03/02/exulter-dans-la-monotonie-chesterton/

Cet ouvrage est un dessin de presse réaliser par le célèbre dessinateur de presse  Luc Tesson  (pas de date précise).

Sur cet ouvrage, nous pouvons voir un homme promenant par une corde un cheval avec sur celui-ci un enfant. En arrière plan, nous pouvons voir apparaître un arbre sans feuille. Le tableau est réaliser au crayon noir puis a la peinture. Au niveau des couleurs nous pouvons voir que c’est un tableau uniforme. Il possède qu’une seule couleur.

Dans cette œuvre, la monotonie peut-être visualiser de deux manières différentes : d’un côté pas sa couleur et de l’autre par ses personnages. En premiers le choix des colories est uniforme comme j’ai pu le formuler plus tôt. Cette uniformité peu mettre en avant la monotonie car il n’y a pas de diversité c’est monochrome. Dans un deuxième point, la façon dont Luc Tesson a mit en avant les personnages montre une autre sorte de monotonie : nous pouvons mettre en opposition l’enfant et l’homme car l’enfant sur le cheval parait heureux de cette balade comme si il découvrait quelque chose de nouveau qu’il n’avait jamais vue au paravent. Le dessinateur a pu mettre en contraste l’enfant avec l’homme car l’enfant a cet age découvre la vie, il n’est pas préoccuper par la monotonie, pour lui tout est nouveau. En outre, par la position de l’homme ainsi que celle du cheval, le dessinateur met en avant l’aspect répétitif, lassant de la monotonie en accentuant la courbure du dos de l’homme et la posture de la tête que ce soit pour celui-ci ou pour le cheval regardant vers le bas. Enfin l’arbre démunit de feuille me fait penser a l’hiver comme si celui-ci était mort et épuiser a force de ne pas bouger et de voir constamment la même scène.

J’ai choisi cette illustration car je trouves qu’elle représente bien la lassitude que peut-avoir la monotonie. Faire une même action a longueur de journée. Être constamment dans la même situation, reproduire les même actions contraignantes tout les jours comme peut si bien nous le montrer ce dessin.  Je trouve que cette œuvre met bien en avant deux aspects de la monotonie.

Cassandre LAMOUR

Une réflexion sur « Monotonie »

  1. Que d’erreurs de grammaire dès le début ! Une relecture attentive s’impose, car vous demandez trop d’efforts à votre lecteur.
    L’amorce pourrait être plus percutante. Partez d’une situation concrète, d’une expression (“métro, boulot, dodo” par exemple).

    Etymologie : distinguer les deux mots composant ce substantif, “mono-” et “tonos”.
    Rédigez bien tous les paragraphes, afin de vous entraîner à faire des phrases entières bien claires !

    Comparez les domaines d’utilisation du mot : j’ai vu une différence qui m’a intéressée entre le 2ème et le 3ème dictionnaire.
    Varier le vocabulaire et SOS “le conjugueur du Bescherelle” : ouvrir systématiquement un onglet sur ce “conjugueur” dès que vous faites un travail sur ordinateur. Il faut employer les bons outils dont nous disposons.

    Comparez “fadeur”, “platitude” à “monotonie” : cela vous servira à nuancer vos propos et à employer le mot juste par rapport à ce que vous voulez dire ou bien écrire.

    “comme mer” ??? Jolie métaphore par ailleurs. Analysez davantage cette question rhétorique : la négation indique une thèse adverse (Balzac s’oppose à une idée : précisez laquelle) et la question rhétorique une thèse défendue. On peut parler ici de paradoxe.
    Expliquer suppose de définir les mots. Cherchez un peu plus de rationalité = sortir du jugement type “je trouve” (sans S car c’est un verbe du 1er groupe).

    D’accord pour le point de vue péjoratif sur le mot, mais il y a trop d’oralités. Remplacez notamment le “vous” par “on” ou “nous”. Difficile de trouver un sens mélioratif à ce terme. On peut donc se demander quel rôle ce mot joue dans la société. Que désigne-t-il, finalement ? Revenir à la citation de Balzac, qui n’est pas d’accord pour qu’on emploie ce terme pour l’amour.

    Jolie illustration. Pour la source, plutôt qu’une adresse de serveur infinie, donner l’adresse URL simple du site sur lequel le dessin figure + nom d’auteur + titre du livre dont elle est tirée (si c’est un livre) + date. Inversez votre explication : il vaut mieux commencer par décrire une image : ce que l’on voit, types de plan, organisation de l’espace, matériaux, couleurs, personnages, etc. Ensuite, analyse et interprétation. Je vois deux éléments en contraste sur cette image : l’arbre, l’homme et le cheval suggèrent la monotonie… mais pas l’enfant ! Ce serait intéressant de se demander pourquoi.

    Bon travail 🙂

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