• Pourquoi avoir choisi ce terme ?

Depuis 2020, le mouvement “Black lives matter” est très actif autour du monde depuis l’homicide de George Floyd aux Etats-Unis. En effet, la déontologie policière est remise en cause, car certains agents de police aux États-Unis ont causés le décès de plusieurs citoyens. Dans la déontologie policière, l’agent en service se doit de protéger le civil, de garantir la sécurité dans des lieux ou encore de faire respecter la loi sur le territoire en question. Dans le cas de nombreux jeunes américains, des violences ont été répétées de nombreuses fois sur des civils. Le principe de Déontologie est donc un besoin fondamental dans nos pays, qui se retrouve dans de nombreuses actualités dans le monde, car elle est mise en péril.

La déontologie régit de nombreuses professions, avec lesquelles nous sommes en contact tous les jours. Il me semblait donc important de comprendre son utilité, et quand elle est utilisée. En effet, sans la déontologie professionnelle, personne n’aurait les même règles à respecter dans une même profession, et ainsi, cela ne garantirait pas la prise en charge des patients, en fonction des endroits, cela ne garantirait pas le libre accès à l’éducation à l’école, sans la déontologie des professeurs qui vise à être neutre.

L’année prochaine, sera l’année du début des études supérieures, notre future professions sera probablement régie par un code de déontologie, il est donc important d’en connaitre les limites et les applications au quotidien.

Ainsi, mieux comprendre un pilier de notre démocratie, qui garanti notre liberté, notre sécurité ou encore notre prise en charge me semblait fondamental dans nos vies de jeunes citoyens.

 

• Etymologie :

De l’anglais “deontology”, venant du grec “deon”. Ce qui signifie : ce qu’il faut faire, le devoir.  Avec e suffixe -logie, du grec lógos, qui signifient : étude, science, discours, parole.

 

• Définitions :

Selon le CNRTL :  “Ensemble des règles morales qui régissent l’exercice d’une profession ou les rapports sociaux de ses membres.”

Selon le dictionnaire Larousse : “Ensemble des règles et des devoirs qui régissent une profession, la conduite de ceux qui l’exercent, les rapports entre ceux-ci et leurs clients et le public.”

Selon le site l’Internaute :  “Ensemble des règles et des devoirs pour les salariés d’une entreprise.”

 

Nous remarquons donc, que les mots qui définissent le mieux la déontologie sont “règles” et “devoirs” puisque cela démontre la rigidité des textes dans l’application de certains métiers. Mais ces règles et devoirs sont essentiels afin de garantir les bons rapports sociaux.

 

• Citation philosophique :

“Moi, président de la République, je constituerai un gouvernement qui sera paritaire, autant de femmes que d’hommes.
Moi, président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres, qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d’intérêts.” de François Hollande, 2012

Cette citation est intéressante, puisqu’il s’agit d’un extrait de discours présidentiel de François Hollande. Lorsqu’il est élu, le président doit également respecter la déontologie qui lui est attribué. Ainsi, il doit respecter, les principes : de l’intégrité, de probité, d’indépendance, d’impartialité et du secret et discrétion professionnels. On peut alors observer que la déontologie s’applique également à la politique.  La déontologie présidentielle est la même pour les ministres. François Hollande utilise les termes de “conflit d’intérêts” car le principe d’impartialité devra être appliqué. Ces termes sont très puissants et ont une connotation négatives lorsque l’on les entends. En effet, cela fait aisément penser à des révoltes et l’objectif est bien sur d’éviter ce types de conflits idéologiques, ici appelés conflits d’intérêts. De plus, la France est un pays démocratiques laissant place au pluralisme politique ou à la liberté d’expression, ainsi, les idéologies sont forcément différentes mais toutes sont régies par des droits et des devoirs dans l’objectif de maintenir un climat de sérénité.

Ce discours a été écrit par Aquilinno Morelle, un célèbre militant français, qui était le conseiller politique du président durant son mandat.

 

• Synonymes du terme :

Selon le dictionnaire Larousse , “Ethique ” : 

Ensemble des principes moraux qui sont à la base de la conduite de quelqu’un.

Selon le dictionnaire Larousse , “Morale ” : 

Ensemble de règles de conduite, considérées comme bonnes de façon absolue ou découlant d’une certaine conception de la vie

 

On peut distinguer ces deux termes du terme “déontologie” car ici, cela est interprété comme du bon sens, comme un choix de vie. Alors que la déontologie est un devoir, une obligation pour les professions, et non un choix. En effet, lorsqu’un profession rentre dans sa vie professionnel après ses études, il est obligatoire pour lui de suivre ces règles.

 

• Antonymes du terme :

Selon le CNRTL, “Inorganisé” : Qui n’est pas organisé, qui manque d’organisation.

Selon le CNRTL, “Amoral” : Qui est naturellement indifférent aux idées de bien et de mal

 

• Interprétation personnelle :

La déontologie, ou plus souvent appelé “code éthique”, est la théorie qui affirme que chaque action humaine doit être jugée selon sa conformité à certains devoirs. C’est la seule à interdire des pratiques professionnelles définies. Les codes, généralement fixés par les ordres professionnels, exercent deux fonctions principales : protéger le public et préserver la réputation des travailleurs. Ces deux valeurs sont menacées lors d’une infraction à un code. Applicable dans la police, l’ingénierie, la médecine, le journalisme, la finance,… ces devoirs à respecter sont ainsi gage de stabilité et de fiabilité pour les patients et les clients. Un monde de professions sans déontologie, frôlerait l’anarchie puisque chacun ferait comme il le souhaite. Or, ici, les droits et devoirs sont clairement énoncés, et les risques encourus si les règles ne sont pas respectées sont bien connues et délimitées. De plus, on demande au professionnel de jurer serment sur l’honneur, permettant ainsi de l’engager sur le long terme à respecter ces codes. Or, cela a pour effet de confiner l ‘éthique et la conscience individuelle. Comment , alors, peut-on établir la portée et les limites de la déontologie professionnelle ?

Prenons pour exemple le cas d’un médecin : son patient a une pathologie grave, un traitement existe, mais celui-ci refuse de le prendre. Comment le médecin doit-il agir ? Soigner la pathologie de son patient, qui ici est dangereuse pour lui, ou ne rien faire et respecter sa volonté ? Par exemple, l’article 6 de l’ordre des médecins annonce : “Le médecin doit respecter le droit que possède toute personne de choisir librement son médecin. Il doit lui faciliter l’exercice de ce droit.“. A l’inverse, l’article 9 annonce “Tout médecin qui se trouve en présence d’un malade ou d’un blessé en péril ou, informé qu’un malade ou un blessé est en péril, doit lui porter assistance ou s’assurer qu’il reçoit les soins nécessaires pour sa pathologie”. Ces deux articles de loi s’opposent donc sur le comportement que le médecin devrait adopter. Ainsi, le médecin doit il respecter la dignité du patient ou ses convictions médicales de soins ? Ce cas repose donc sur une injonction paradoxale. Cela signifie que un individu est placé entre deux contradictions obligatoires mais incompatibles. Dans ce cas présent, l’incompatibilité est d’autant plus forte car le problème pointé est la vie d’un individu.

 

• Image qui illustre le terme :

 

https://www.fni.fr/ordre-infirmier

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette image illustre parfaitement la déontologie. Il s’agit ici d’une image judiciaire qui représente les devoirs des professions. En effet, les professionnels doivent prêter serment sur les livres, dans lesquels sont consignés les règles qu’ils devront respecter lors de l’exercice de leurs professions respectives. Ici, une main prête donc serment tel qu’un médecin pourrait le faire sur le serment d’Hippocrate. Ainsi, si les règles sont respectées, cela garantira sécurité, respect et confort à tous les patients/clients en lien avec la profession concernée. Si l’on en suit le nom du lien, il s’agirait ici de la déontologie de l’ordre infirmier selon le décret  2016-1605 du 25 novembre 2016.

Par ailleurs, le choix des couleurs est également très intéressant de part l’utilisation de deux couleurs fortes. Le jaune représente généralement l’ensemble des fonctions sociales et des valeurs morales. Ce qui correspond à l’éthique des professions d’ordres médicales ou sociales réglementées. De plus, le rouge est une couleur vive et dynamique, le rouge peut être utilisé pour lutter contre la faiblesse. Il favorise aussi l’accroissement des fonctions psychologiques et stimule l’activité mentale. Ainsi, le jaune et le rouge représentent à eux deux, la force de l’intellect et de nos capacités sociales.

Pour finir, la main est un outil symbolique pour l’Homme et un outil de travail très précieux. C’est l’organe du possible pour l’Homme, qui lui permet de pouvoir réaliser des taches qui lui sont propres. C’est avec elles qu’un philosophe écrit, que un médecin examine, ou qu’un professeur apprend à des élèves. Elles sont l’expression de nos émotions et de nos sentiments et son surtout un excellent de moyen de communication avec la langue des signes. Ainsi, la main occupe une place centrale dans la vie des Hommes.

 

• Quelques exemples de professions soumis à une déontologie :

1. déontologie médicale du Serment d’Hippocrate
2. déontologie des pharmaciens : en France, le code de déontologie des pharmaciens est intégré au Code de la santé publique
3. déontologie des sages-femmes : en France, le code de déontologie est intégré au Code de la santé publique
4. code de déontologie des avocats (en France)
5. déontologie du journalisme, régie par la charte de Munich
6. déontologie administrative
7. déontologie des personnels enseignants

 

• La déontologie de l’ordre infirmier expliquée aux plus jeunes :

 

 

Léane RIBEIRO SANTIAGO, Terminale Générale