Idylle

J’ai eu le désir d’approfondir le terme idylle car c’est un terme que l’on rencontre à travers les différents courants littéraires. Alors qu’au Moyen Age, ce terme était utilisé de façon à décrire un amour tendre et naïf , au XXle siècle nous l’utilisons toujours avec un sens plus léger, de façon à tempérer une romance. Il est important selon moi, d’en connaître le sens pour d’écrire une peinture ou un texte. J’aime particulièrement les textes en rapport avec l’amour , quelque soit la période.

Etymologie:

Une Idylle qui vient du grec Edullion, littéralement « petit poème » de eidos (forme), est à l’origine un genre poétique de l’Antiquité grec.

Définitions:

• Selon le dictionnaire de l’Académie Française L’idylle est un amour poétique, tendre et généralement chaste. Se dit parfois ironiquement de toute aventure amoureuse.
• Selon le dictionnaire universel de furetière (1990) l’Idylle est un petit poème qui contient des descriptions ou narrations de quelques aventures agréables. Théocrite a fait des Idylles.
• Selon le dictionnaire Littré L’idylle est un petit poème dont le sujet est ordinairement pastoral ou relatif à des objets champêtres, et qui tient de l’églogue.

Ces trois définitions nous montrent que l’Idylle peut prendre différentes formes mais qu’elle est toujours poétique. On retrouve l’Idylle notamment dans le domaine artistique .Qu’il s’agisse de chants, de peintures ,de textes ou encore de scène, l’Idylle est une œuvre contemplative .A l’origine ,elle concernait les amours Belgers mais au final elle peut s’appliquer à tous.

Histoire du mot idylle:(wikipédia)

Le mot idylle appartient à un genre poétique de l’Antiquité grecque. Il s’agit de poèmes inspirés par la poésie pastorale de Théocrite, considéré comme le fondateur du genre.

Extrait philosophique:

“Le coeur des hommes est une bibliothèque où s’alignent les romans tragiques, les idylles, les livres gais et aussi quelques livres légers : une bibliothèque rangée sans ordre apparent, mais complète.”

De Henri Duvernois

Dans cet extrait philosophique , Henri Duvernois évoque le cœur des Hommes comme étant une bibliothèque.

En effet , une bibliothèque offre bien plus qu’un lieu de lecture, elle offre une multitude de sentiments ,d’action, de comportement à travers ses romans.

La diversité de ce qui y est représenté s’apparente alors au coeur des Hommes selon Henri Duvernois.

Alors que les livres peuvent projeter le lecteur dans une action tragique ou au contraire lui procurer des émotions plus légères et sans importances .L’Homme à cette faculté en lui d’aligner telle une bibliothèque , un assortiment de bouleversements émotionnels.

Ainsi la comparaison du cœur d’un Homme avec une bibliothèque « sans ordre » apparent mais complété fait allusion au fait que l’homme à en lui des sentiments à l’encontre d’autrui qu’il peut également vivre chronologiquement au gré de ses envies ou des aléas de la vie, mais qu’importe l’ordre puisqu’il en résulte un panel complet. Les Idylles des Hommes viennent se greffer entre deux histoires comme viendrait se ranger un roman entre deux livres.

Synonymes et Antonymes de idylle:

Synonyme :

• Bucolique: poème pastoral , qui qualifie ce qui à un rapport avec la vie champêtre , ou plutôt une image idéalisée qu’on se fait de la vie champêtre .
• Romance: Histoire littéraire .Pièce poétique mise en musique de style simple.

Antonyme:

• drame: Genre théâtral voisin de la tragédie, mettant en scène des situations émouvantes, pathétiques

Alors que le mot Bucolique est davantage axé sur la vie champêtre , le mot Romance à un genre plus poétique.Ces deux mots sont propres à la vie réelles, alors que l’idylle est plus axée sur l’imagination.

Interprétation personnelle:

Le mot idylle me fait penser a l’amour .Il m’évoque, les relations et le romantisme. Les peintures en montrant d’ailleurs une représentation naïve. Qui ne rêve pas de vivre une “Idylle”, ce moment touché par la grâce, la douceur, le partage, la beauté, la légèreté? Même si ce nom signifie à l’origine un poème, il représente pour moi ce à quoi aspire chaque homme et femme: Vivre un amour simple, dans lequel chaque être peut s’épanouir et qui permet de se dépasser, de grandir. On parle souvent de situation idyllique. C’est ce à quoi on aspire pour être heureux, la perfection, notre idéal. Cet état représente un rêve.

Illustration:

Bouguereau, Adolphe William 30/11/1825 – 19/08/1905, de, Idylle, peinture (1851 – 1852)

Tout d’abord le tableau d’Adolphe William porte bien son nom ,Idylle. En effet, la scène romantique se passe dans une foret , et comme nous l’avons vu précédemment dans la définition du dictionnaire Littré, l’Idylle est souvent illustré par une scène champêtre.

En effet on peut observer un homme nu assis sur un linge rouge tenant les jambes d’une femme. Cette femme est vêtue d’un draps blanc avec une couronne de lierre et une marguerite dans la main. Ils sont entourés de végétation sombre, ce qui permet de faire ressortir les deux personnages. La marguerite à une connotation idyllique. Elle représente les différents états amoureux : « Je t’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout » .

De plus , nous savons que l’idylle est basée sur un sentiment idéalisé et sur ce tableau nous ressentons dans les postures des personnages cette naïveté qui se mêle à la passion, la tendresse, l’amour. Le regard et le sourire de l’un et de l’autre nous amène à penser qu’il y à une relation entre les deux.

En conséquence, le lieu, les postures et la tenue vestimentaire des protagonistes représentent l’Idylle de ce tableau

En effet on peut observer un homme nu assis sur un linge rouge tenant les jambes d’une femme. Cette femme est vêtue d’un draps blanc avec une couronne de lierre et une marguerite dans la main. Ils sont entourés de végétation sombre, ce qui permet de faire ressortir les deux personnages .Ces deux personnages se regardent avec passion ,tendresse et amour , ce qui représente bien l’amour, tendre et naïf. La marguerite à une connotation idyllique. Elle représente les différents états amoureux : « Je t’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout »

Léa Martin