Croire

Croire

 

La religion est-elle omniprésente dans notre société?

Nous pouvons avoir besoin de connaitre le verbe croire pour différentes raisons : il peut nous aider à  surmonter nos peurs en croyant en nos capacités. Il nous aide à avoir de l’imagination ainsi qu’à croire très fort en quelque chose qui n’existe pas. C’est une sorte de confiance que l’on accorde aux paroles des autres.

“Croire” vient du latin (classique) credere, proprement “confier en prêt”. On donne quelque chose à quelqu’un en attentant de le récupérer.  Ce qui donne au sens figuré : “se fier, avoir confiance”, “admettre pour vrai (ce que dit quelqu’un)”. Le sens religieux est développé en latin chrétien, pour croire en Dieu.

 

Définitions :

Selon le dictionnaire, Furetière (1690), c’est “être persuadé de la vérité de quelque chose qui est certaine”.

Selon Le Robert (1951), croire c’est “penser que quelque chose est véritable et/ou donner une adhésion de principe à”.

Selon le CNRTL,  la notion de croyance c’est “croire à l’existence de quelqu’un, de quelque chose”. Dans ce cas, le terme “croire” est employé dans le domaine religieux avec la foi, la croyance envers  l’existence de quelqu’un. Mais il est aussi utilisé avec la notion de concept ou d’idéal. C’est aussi attacher une valeur de vérité,  tenir quelqu’un pour sincère, estimer vraies ses  paroles.

Chaque définition donne une signification différente du verbe “croire” : une est liée à la notion de vérité, une autre à la notion de pensée et la dernière à l’existence.  Il n’y a pas qu’une seule interprétation de la vérité : une même scène décrite par 10 personnes  correspond à 10 interprétations différentes de la vérité.

 

“Il faut savoir douter où il faut, se soumettre où il faut , croire où il faut.” des Pensées de Blaise Pascal (1658-1662).

Cette citation évoque la distinction des domaines du doute, de la soumission et de la croyance. Ces distinctions sont différentes en fonction du lieu et de l’époque. Cette situation reflète la société, étant donné que les relations humaines sont subordonnées. Il y a un code à respecter en fonction de nos croyances et des personnes à qui l’on est confronté (églises, rassemblements). Il faut savoir se soumettre au bon endroit.

Synonymes  :

La différence entre adhérer et croire c’est que l’on s’apparente à un groupe mais on peut changer d’avis alors que croire c’est plus profond.  Celle avec penser,  ce n’est pas forcément être sûr dans le long terme, c’est plus à un moment donné.

Le verbe “croire” a pour antonymes : nier, douter

Interprétation personnelle

Croire n’est pas seulement se fier aux paroles de quelqu’un mais adhérer à un concept, exemple : “Croire que la Terre est ronde”. C’est aussi l’idée  que l’on se fait de quelque chose ou de quelqu’un, exemple : “C’est une bonne personne”.  C’est aussi l’espoir, exemple : “croire à l’amélioration possible du futur”. Nous pouvons également croire  à l’existence d’une divinité. Pourtant, nous pouvons ne pas croire car il existe l’impossibilité de savoir l’existence d’une divinité, nous pouvons avoir des doutes.  Il existe une différence entre croire et savoir : croire c’est donner son accord à une proposition considérée comme vraie sans avoir la certitude qu’elle soit vraie. Alors que savoir c’est donner son accord à une proposition en ayant la certitude qu’elle soit vraie.

Des différents sens du verbe croire - La Liberté

Il s’agit d’une vue avec un soleil levant au milieu. Une main désigne l’horizon. Le soleil parait à portée de main grâce à l’illusion d’optique. J’ai pensé à illustrer mon article avec cette image là car elle est signe que “croire” est à portée de main même si faire confiance aux autres est compliqué. Elle évoque la distance qui nous sépare avec la notion de croire.

Angélique Eggenschwiler – 27 avril 2019 – https://www.laliberte.ch/news/chroniques/le-mot-de-la-fin/des-differents-sens-du-verbe-croire-514969

Marine Royer-Chistel, TG

Une réflexion sur « Croire »

  1. L’amorce pourrait être plus percutante, en partant d’un exemple ou d’un problème qui se pose (voir les discussions actuelles autour de la laïcité et de la place de la religion dans notre société).

    Mettre les définitions entre guillemets, par ordre chronologique. Très pertinent par ailleurs, d’être allée voir celle du Furetière. Mais je ne suis pas d’accord avec la synthèse, qui de plus n’est pas rédigée : à revoir.

    Les “Pensées” de Pascal datent de 1658-1662 : c’est à savoir par coeur pour l’oral… 1670 est la date de la 1ère édition, réécrite entièrement par le groupe de Port-Royal. Vous faites aussi un contresens et attention à cette métaphore complotiste de “ne pas être un mouton”. Au XVIIè siècle, cela n’a pas de sens : les individus se perçoivent comme “membre du corps mystique” (chrétienté définie par Saint Paul, que vous connaissez bien 😉 ). Pascal évoque plutôt la distinction des domaines du doute, de la croyance, de la soumission. Demandez-vous pourquoi…

    Impeccable pour les synonymes et antonymes. Mettre juste les mots en évidence (en gras par exemple).

    L’interprétation personnelle, trop courte, ne peut pas se contenter de 3 expressions courantes. Argumentez ! Je vous invite à aller consulter les autres articles autour de la croyance, comme “agnostique”… Peut-on ne pas croire ? Que croit-on ? Pourquoi croit-on ? Quelle est la différence entre croire et savoir ? Que se passe-t-il quand nous croyons ? Quelle place accorder aux croyances religieuses ? etc. Engagez-vous dans le propos (sans dire “je pense que” ou “selon moi”).

    Photo très bien choisie, mais à décrire avant de l’interpréter. Voir les couleurs et la lumière, la disposition dans l’espace, les lignes…

    Bon travail et bonnes vacances 🙂

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