Oisiveté

Justification:

On dit souvent que l’oisiveté est un vilain défaut. Il est vrai que ne rien faire de ses journées peut-être lassant et déplaisant pour ceux qui travaillent. N’est-il pas intéressant de mettre un mot sur ce qui se passe dans la vie de gens qui ne font rien?

Etymologie:

Dérivé de oisif avec le suffixe ‘ité’. Oisif vient de l’ancien français “oisdif” qui lui même vient du latin otiosus.

Définition:

Selon l’internaute, “l’oisiveté est un état d’esprit d’une personne oisive”, c’est-à-dire “qui ne fait rien pour s’occuper dans la journée. C’est une situation dans laquelle une personne se complaît dans la paresse”.  Selon le Cnrtl, l’oisiveté est “l’État d’une personne qui ne fait rien, momentanément ou de façon durable, qui n’a pas d’occupation précise ou n’exerce pas de profession”. Selon le dictionnaire Godefroy (dictionnaire du 19e sur le langage du moyen-âge que la société moderne n’a pas gardé), “l’oisiveté est un objet futile”. Le CNRTL s’appuie plus sur la notion de travail que les deux autres. Cela peut-être dû au fait qu’à l’époque du dictionnaire Godefroy, la société ne sacralisait pas forcément le travail; en ce qui concerne l’internaute, le site est plutôt un site journalistique et général; alors que le CNRTL se consacre aux définitions les plus explicites possibles. Durant l’Antiquité, l’oisiveté était considéré comme une valeur chez les patriciens romains. Cette valeur est l’otium antique. L’oisiveté est aussi considérée comme de la paresse voir de l’inutilité dans une société sacralisant le travail.

Extrait:

Kierkegaard, dans son œuvre Ou bien…ou bien publiée en 1843, écrit : “On a l’habitude de dire que l’oisiveté est la mère de tous les maux.” Dans cette réflexion philosophique, on nous explique que penser que l’oisiveté est un maux qui se soigne par le travail montre que nous sommes des personnes devant travailler pour vivre, se sentir bien et gagner de l’argent. Alors que pour Kierkegaard, l’oisiveté si elle ne s’accompagne pas d’ennui est une excellente chose et permet de se détendre et d’avoir du temps pour faire ses loisirs. L’auteur termine sa réflexion en prenant l’exemple des dieux romains qui bien qu’il ne s’ennuyaient pas vivaient dans une immense oisiveté à regarder la vie des hommes passées. Ce texte étant écrit au XIXe siècle s’appuie tout de même principalement sur la civilisation romaine et l’Antiquité. Autrement dit, il ne faut pas consacrer sa vie au travail mais ne pas se laisser aller à ne rien faire et à l’ennui. Il ne faut pas non plus penser que se laisser à l’oisiveté amène forcément au malheur ou est la source du mal-être d’autrui.

Synonyme:

Le Désœuvrement se définit par “une personne qui ne sait pas quoi faire mais ne préfère pas nécessairement la paresse”. Ce mot désigne donc plus une personne indécise qu’une personne qui souhaite se morfondre dans l’inactivité. Le nom commun fainéantise se rapproche un peu plus de l’oisiveté que le désœuvrement puisque c’est ” la volonté de ne rien faire”. Comme l’oisiveté, la fainéantise signifie ne rien faire mais la fainéantise englobe aussi tout ce qui concerne les loisirs.

Antonyme:

La besogne est “un ensemble des activités qui nous sont imposées ou que l’on s’impose à soi-même” cela peut donc être considéré comme du travail même s’il n’y a pas forcément de salaire. L’activité est “un ensemble des manifestations d’une faculté d’agir ou d’un phénomène” on peut donc dire que c’est l’opposé parfaite de l’oisiveté.

Image :

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personne oisive – Bing images

L’image est une photographie d’un homme allongé dans son canapé. On peut supposer qu’il regarde la télévision puisqu’il tient une télécommande dans la main. Il mange un gâteau et a un grand saladier de pop-corn à côté de lui. Cette photo représente plutôt bien l’oisiveté puisque cet homme ne fait rien. Il est installé dans son canapé et ne fait rien concernant le travail. Il mange gâteaux et pop-corn possiblement devant un film et ne travaille pas du tout. Cette photographie est assez représentative de notre époque où une grande partie de la population des villes passe son temps à ne rien faire plutôt que travailler.

Avis:

L’oisiveté est un défaut lorsqu’il faut travailler. En effet, ne rien faire ne mène à rien. Bien que certaines personnes trouvent un plaisir à profiter du chômage, il m’est impensable de passer mes journées à ne rien faire; il est important de travailler! En effet qui dit pas de travail dit pas de salaire (ou très faible salaire), ce qui implique peu d’argent pour vivre donc pour acheter ses courses, payer les factures, le loyer, les amendes s’il y en a. Tout ceci ne laisse que peu de place aux loisirs… Certes, tous les loisirs ne coûtent pas forcément d’argent mais pour la plupart, l’argent est nécessaire. Cependant savoir se reposer est important pour éviter la fatigue, l’impression d’un travail qui ne finit jamais et aussi pour pouvoir profiter de sa famille.  Il n’est pas nécessairement obligé d’être oisif lors de ce repos; en lisant ou en faisant une randonnée par exemple.

Arthur Boucheret

Une réflexion sur « Oisiveté »

  1. D’accord pour l’amorce, même si je pense que vous pouvez trouver une formulation plus percutante.
    Pour les définitions, à mettre entre guillemets (on doit voir ce qui vient des dictionnaires et ce qui est votre commentaire). Les comparer précisément : est-ce que certains dictionnaires vous semblent davantage sacraliser le travail que d’autres ? Si oui, pourquoi, selon vous ?

    La citation est beaucoup trop longue. Donnez-en les références précises (titre ? date ?) et clarifiez-en l’explication.
    En philosophie, on distingue vraiment “paresse” et “oisiveté”.

    Rédiger davantage.
    Les synonymes doivent être comparés avec “oisiveté”.

    Décrire l’image avant de la commenter.

    Argumentaire à étoffer et à nuancer. Pas besoin d’un “selon moi” trop oral. Posez des questions. Partez des distinctions préalables (cette idée de sacraliser le travail, par exemple).

    Bon travail !

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