Fenêtre

La fenêtre c’est une chose banal de notre quotidien pourtant elle n’en est pas moins intéressante . Au début de toute réflexion, la “fenêtre” s’impose comme une passerelle entre deux mondes, une ouverture vers l’inconnu. Ce terme, en apparence simple, devient la clé pour explorer les profondeurs philosophiques de notre existence. En regardant cette fenêtre, nous nous aventurons au-delà des limites de notre perception habituelle, plongeant dans un univers où l’intérieur et l’extérieur se mêlent .

étymologie du mots fenêtre

Le mot “fenêtre” tire ses origines du latin “fenestra,” qui signifie “ouverture” ou “ouverte.” Elle reflète l’idée de l’ouverture vers l’extérieur que représente une fenêtre.

Différentes définitions du terme

  • Dans le domaine de l’architecture, une fenêtre est une ouverture dans un mur, permettant l’entré de la lumière et la ventilation.(CNRTL)
  • c’est aussi une intervalle de temps à l’intérieur duquel une opération peut être effectuée.(Le petit robert)
  • Ouverture pratiquée dans un mur, une paroi, pour faire pénétrer l’air et la lumière à l’intérieur d’un local, et normalement munie d’une fermeture vitrée.(TLFI par le CNRTL)

citation

“La fenêtre de l’âme doit être ouverte d’un côté, pour que nous puissions voir, et de l’autre côté, pour que nous puissions être vus.”  Jean-Paul Sartre faisant partie du courant de l’existentialisme, “L’Être et le Néant” (1943). Cette citation souligne que nous ne pouvons pas dissocier le fait de voir le monde de la façon dont le monde nous voit. Elle met en évidence la relation entre notre perspective sur le monde et la manière dont le monde nous aperçoit.

Synonymes :

  • “Ouverture” est un synonyme de “fenêtre” qui met l’accent sur l’idée d’une ouverture dans un mur.
  • “Lucarne” est un synonyme qui représente souvent une petite fenêtre, apportant une nuance de taille par rapport au terme “fenêtre.”

Antonymes :

  • “Mur” est un antonyme de “fenêtre,” symbolisant l’absence d’ouverture.
  • “Enfermement” peut être considéré comme un antonyme, contrastant avec l’idée de liberté et d’ouverture associée à la fenêtre.

Interprétation personnelle :

Le mot “fenêtre” est comme une métaphore  de la condition humaine. Elle représente la manière dont nous percevons le monde à travers des cadres et des filtres. La fenêtre, en philosophie, devient un symbole de la relation entre l’individu et le monde qui l’entoure. La fenêtre est une ouverture sur l’autre monde. Cet autre monde serait le monde intelligible monde des idées et au sens philosophique ce serait le biais par lequel l’homme ouvrirait son esprit et développerait sa conscience.

La fenêtre, en philosophie, peut être vue comme une métaphore de la perception et de la relation entre le moi et le monde extérieur. Tout comme une fenêtre encadre notre vision, la connaissance humaine est encadrée par des filtres et des limites. La fenêtre ouvre ainsi de nouvelles perspectives tout en restreignant notre vision à ce qui est contenu dans son cadre.

Elle est essentiel pour le confort dans une maison. Elle incarne une ouverture vers l’extérieur, un cadre à travers lequel nous percevons le monde. La fenêtre est un exemple de la manière dont des objets et des concepts ordinaires peuvent présenter un sens philosophique profond. Elle nous rappelle que la philosophie n’est pas limitée à des idées abstraites, mais qu’elle peut apparaitre dans notre quotidien. 

La “fenêtre” peut être interprétée au-delà de sa fonction physique. Fermer la fenêtre peut symboliser le retrait du monde extérieur, une tentative de se protéger ou de se couper de l’influence environnante. Cela peut refléter un désir de solitude, d’intimité ou même de protection contre des éléments indésirables.

Ne pas vouloir regarder par la fenêtre peut signifier une volonté de rester dans l’ignorance, de ne pas affronter la réalité extérieure.

 

tableau de René Magritte(1898-1967)

la condition humaine (1)

Le tableau “La condition humaine” de René Magritte est une œuvre emblématique du surréalisme, peinte en 1933. Dans cette toile, Magritte crée une illusion fascinante en fusionnant le monde réel et le monde représenté.

Au premier plan, on voit un chevalet avec une toile sur lequel est peint un paysage qui semble s’aligner parfaitement avec le paysage réel derrière. La confusion entre le tableau et la réalité est renforcée par le rideau qui pend devant la toile.
 

J’ai choisi cette image pour illustrer l’’ambivalence de la fenêtre en tant qu’ouverture vers le monde extérieur et en tant que cadre limité de perception. Elle encadre également une vue particulière du monde. on ne sait plus où commence ni où finit le paysage qui se confond dans la fenêtre et le tableau. Ce tableau montre que les images sont trompeuses et que l’on ne peut pas s’y fier.

Auxence

Une réflexion sur « Fenêtre »

  1. Toutes mes excuses pour ce retard de commentaire : il y a plusieurs articles que, manifestement, je n’ai pas vus en laissant des conseils d’amélioration. Merci à Dorine de m’avoir alertée ce matin !

    Je trouve l’amorce imprécise. Faites quelque chose de plus personnel, de plus percutant, et gardez ces remarques sur la fenêtre pour l’argumentaire !

    Une relecture à faire pour les S qui traînent…

    Il serait intéressant d’avoir une 3me définition, issue par exemple d’un dictionnaire plus ancien (Furetière du XVIIè, par exemple ?).
    En dessous des définitions, comparez les définitions mêmes. Peu importe, pour l’instant, le symbole de la fenêtre en philosophie : vous le mettrez dans votre argumentaire.

    Citation très bien choisie. Précisez que Sartre fait partie du courant existentialiste (on l’a vu en cours).
    Analysez plus précisément la phrase, en partant des connecteurs logiques. Ce sera un entraînement pour la question 2 de l’examen.

    D’accord pour les synonymes et antonymes, mais comparez plus précisément les synonymes et le mot dont vous vous occupez. Cela vous aidera, par la suite, à écrire avec plus de nuances.

    Dans l’interprétation, pas besoin de “pour moi”. Employez plutôt des connecteurs logiques et des modalisateurs.
    Il faut poser des questions, expliquer vos idées. Si on ferme les volets, que se passe-t-il ? Que suppose la définition philosophique que vous donnez ? Peut-on ne pas (ne plus) vouloir regarder par la fenêtre ? Pourquoi, d’après vous, il y a plus de rideaux dans les pays latins qu’aux Pays-Bas, par exemple ? etc.

    Tableau très bien choisi, mais donnez-en la référence précise ainsi que le titre.
    Pourquoi “dualité” ? On parle plutôt d’ambivalence. Attention à vous approprier ce que vous trouvez sur internet !
    Commencez par décrire le tableau : couleurs, lignes de force, ce qui est représenté, etc., avant de l’interpréter.

    Bon travail et à demain ! 🙂

Laisser un commentaire