Terreur

Définition:

1- Peur extrême, angoisse profonde, très forte appréhension saisissant quelqu’un en présence d’un danger réel ou imaginaire. Frisson, instant, mouvement de terreur; fausse, grande, vaine terreur; terreur indicible, inexprimable, profonde, religieuse, sacrée, subite; fou de terreur; défaillir, être saisi, mourir de terreur; inspirer, semer la terreur. Elle reconnut la voix qui répondait: « Je vous remercie. » Alors, prise de terreur, elle revint en courant vers le fond de la pièce, s’assit à la table, chercha une contenance (Montherl., Songe, 1922, p. 203).C’est ainsi que l’on apprend à sentir, jusqu’à donner un nom à la terreur et à l’horreur, qui, dans un drame réel, n’ont point de nom ni de forme. On sait bien que, dans les terreurs paniques, ceux qui fuient ne savent pas qu’ils fuient ni qu’ils ont peur; c’est qu’ils ne sont plus du tout au spectacle 

www.cnrtl.fr/definition/terreu

2- (Politique) Régime politique qui use d’une rigueur impitoyable et inspire une grande crainte.

Peur violente qui paralyse : Un cataclysme qui provoque la terreur de la population.

  • Pratique systématique de violences, de crimes en vue d’imposer un pouvoir : Un dictateur qui ne se maintient que par la terreur.
  • Personne ou chose qui inspire une grande peur, qui effraie : Ce garçon est la terreur du quartier

Émotion profonde causée dans l’âme par la présence, l’annonce, la peinture d’un grand mal ou d’un grand péril ; épouvante, crainte violente

www.larousse.fr/dictionnaires/francais/terreur/77456

 

Etymologie:

 Emprunté au latin terror (« terreur, effroi, épouvante »)

https://fr.wiktionary.org/wiki/terreur

 

J’ai choisi ce mot car, premièrement, notre monde s’écrit et s’agrandit sur des périodes de terreur. De plus le mot « terreur » parle à tout le monde et il ne faut que trouver le courage pour la surmonter et grandir comme le fait le monde dans lequel nous vivons.

 

La théorie du complot : Protéger la démocratie de ses ennemis

La Terreur révolutionnaire repose en effet sur une théorie du complot qui aboutit à une théorisation et à une mise en pratique d’une idéologie de la transparence, qui elle-même conduit à la mort de la politique. La Terreur, mise à l’ordre du jour en septembre 1792 pour s’achever en Juillet 1794 avec l’arrestation et la mise à mort des robespierristes, s’est présentée comme un système répressif visant à protéger, défendre la démocratie de ses ennemis qui la rongent de l’intérieur. C’est au nom du « salut public » qu’ont été emprisonnés, près de cinq cent mille « traîtres du peuple » pendant cette période, dont cinquante mille supprimés. En quoi la Terreur témoigne d’un retournement contre elle-même de la démocratie ?

https://la-philosophie.com/robespierre-terreur

Une réflexion sur « Terreur »

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