Amérindiens

Edward S. Curtis / Library of Congres 

POURQUOI CETTE IMAGE ?

Cette photo a été prise par le plus grand anthropologue social des Amérindiens d’Amérique du Nord: Edward Sheriff Curtis. L’Amérindien présent, fait partit d’une des 80 tribus amérindiennes existantes photographiées par E-S. Curtis. En effet sur cette photo, nous pouvons voir une grande plaine entourée de montagnes. Au centre, se trouve un amérindien sur son cheval blanc, celui-ci regarde au loin, surement en quête de nouveaux territoires pour sa tribu. Il porte sur sa tête une coiffe généralement appelé “Panache”, les coiffes sont portées uniquement par les grands chefs. Elles sont composées de plumes, son nombre, sa couleur ainsi que sa position est importante car elles ont des significations différentes. Celles-ci étaient placées sur les coiffes  pour montrer les exploits. Elles viennent généralement de l’aigle ou faucon, symboles de puissance et considérés comme un lien entre la terre et le ciel. Le cheval lui, renforce ce sentiment de puissance, il réunit également la compassion, la tendresse, l’enseignement, l’amour, le partage des dons, les talents et habiletés.

J’ai pensé à illustrer cet article par cette image car je trouve qu’elle est simple et épurée. Elle est la définition parfaite du mot “Amérindien” , un peuple qui malgré les différents obstacles, est toujours à la recherche de nouveaux territoires à conquérir, au péril de leur vie. Ce chef amérindien est surement parti en éclaireur, pour pouvoir trouver un endroit où sa tribu pourra vivre aisément et paisiblement. Et je pense que la photo représente le sacrifice d’un chef pour sa tribu.

 

POURQUOI AVOIR BESOIN DE CONNAITRE CE TERME ?

Il est important de ne pas oublier cette partie de l’histoire, où l’homme était en communion avec la nature, et utilisait ses bienfaits pour vivre,  où l’homme évoluait sans artificialisation et modernisation, où la vie était pure et simple. Et que selon la culture et la diversité, les choix divergeaient. Mais tout ceci, c’était avant l’arrivé des colons, avant qu’ils déciment plus de la moitié de la civilisation, notamment avec les maladies, mais aussi avec le regroupement, la déportation et l’exécution de tribus entières. Et tout ceci a été caché et oublié. C’est alors pour cela que je veux faire comprendre aux personnes qui lisent cet article de ne pas oublier, ni ce morceau d’histoire, ni nos ancêtres.

 

ETHNONYMIE

L’ethnonyme “Amérindien” dérive “d’Indien d’Amérique”. Le mot a été formé à la suite de l’erreur de l’explorateur Christophe Colomb qui, en 1492 , pensait avoir atteint les rivages de l’Inde alors qu’il débarquait en Amérique.

 

DÉFINITIONS

  • Domaine politique

[Larousse] – “Autochtone de l’Amérique”

[Wikipédia] – ” Les Amérindiens, Indiens d’Amérique, Indiens, aborigènes ou encore Américains natifs, comme revendiqué par certaines peuplades, sont les premiers et seuls habitants de l’Amérique avant la colonisation européenne. On les trouve en Amérique du Nord, en Amérique Centrale  et en Amérique du Sud.”

Ces deux définitions décrivent politiquement les Amérindiens, en rapport avec l’histoire et l’origine du peuple.

  • Domaine physique

[CNRTL] – “Les peuples à la peau brunâtre, allant du brun clair au brun rouge et au brun sombre comprennent les hamites, les dravidiens, la plupart des amérindiens. Les xanthodermes, à la peau jaune, allant d’un jaune clair jusqu’au jaune brun, comprennent les asiatiques mongoloïdes, quelques amérindiens, les bochimanes et les hottentots”

Cette définition décrit l’aspect physique des amérindiens, comment reconnaître un amérindiens par ces différents caractéristiques.

 

SYNONYMES ET ANTONYMES

  • Synonymes

Autochtone : désignent un peuple présent depuis de nombreuses générations sur un lieu, un territoire.

Sauvage (désuet) : différence avec le mode de vie occidentale, signifie avoir un lien proche de la nature.

  • Antonymes

Urbanisé : territoire transformé en ville, et artificialisation des sols, et destruction de la biodiversité.

Civilisé: personne ayant des aptitudes à rencontrer toutes personnes étrangères, et vivant dans un contexte différent chaque jour.

 

PROVERBE AMÉRINDIEN

“Quand ils auront coupé le dernier arbre,
pollué le dernier ruisseau, pêché le dernier poisson.
Alors ils s’apercevront que l’argent ne se mange pas.”
Tatanka Yotanka – Sitting Bull (guerrier sioux)

Sitting Bull (1831-1890)  est un chef de tribu et médecin des Lakotas Hunkapapas, de la Réserve indienne de Standing Rock, dans l’actuel Dakota du Sud. Dans ce proverbe, ce qui est souligné, c’est l’attachement des hommes à l’argent. En effet, l’homme détruit l’habitat dans lequel il vit,  il déforeste les immenses forêts, détruit la biodiversité de celle-ci, pour pouvoir gagner de l’argent. Ils polluent les eaux et pêchent tout ce qu’ils trouvent. Mais le jour où tout sera désert, où il n’y aura plus un seul arbre, plus une seule goutte d’eau, que tout sera réduit en poussière , il n’y aura plus aucun échappatoire, la seule issus reste inévitable: la mort. L’homme sera peut être riche, mais il ne pourra plus vivre car ses actions répétées pour la destruction de l’environnement sont irréversibles, il n’y a alors aucun retour en arrière.

 

INTERPRÉTATION

Le mot “amérindien” me fait penser au lien profond entre l’homme et la nature. La relation que l’homme a pu entretenir avec celle-ci est à présent révolue. En effet à force de puiser toutes les ressources et d’urbaniser les terres restantes; les amérindiens encore vivants sont susceptibles de disparaître. Peu de personnes s’intéresse à ce peuple, son mode de vie et ses convictions.

 

Ardois Marion