Diabète

Ce mot est nécessaire d’être connu car malheureusement de nos jours en France, toutes les maladies ne sont pas reconnues, ne possèdent pas de recherches et de traitements pour être soignées. Les chercheurs sont partis de base sur une maladie, une maladie de quelle partie du corps? Du pancréas, qui a amené quoi comme symptômes? Soif intensive, urine abondante et dérèglement du taux de sucre dans le sang, soit quelle conséquence? Le diabète, qui à ce jour est reconnu. Cependant beaucoup de personne disent “Charlotte tu n’as pas le droit de manger de sucre et de bonbons car tu es diabétique !!”, seulement ce n’est pas aussi restrictif que cela. On peut alors se demander qu’est ce que le diabète, pour vous lecteurs de cette article? Connaissez vous vraiment le sens de ce mot et ce qu’il signifie? Aujourd’hui, il existe différentes méthodes et traitements qui permettent justement aux diabétiques de manger et de vivre comme tout le monde.

Étymologie

Le terme latin diabetes mellitus est utilisé par la classification internationale des maladies, et dans divers pays. L’adjectif latin mellitus signifie « sucré comme le miel ». Le mot diabète vient du grec ancien διαβήτης, diabète, lui-même tiré du verbe grec διαβαίνω, passer au travers.

Définitions

Définition de WIKIPEDIA

Le diabète ou syndrome polyuro-polydipsique, en médecine, désigne un syndrome caractérisé par une augmentation de la production d’urine (polyurie), nécessairement accompagnée d’une soif excessive (polydipsie). Le mot « diabète » vient du grec ancien dia-baïno, qui signifie « passer au travers ». On différencie deux groupes de maladie en cause, selon la présence de glucose dans les urines (glycosurie). Le diabète sucré (avec glycosurie) est le plus fréquent, il est lié à une anomalie de synthèse ou de l’action de l’insuline. Le diabète insipide (sans glycosurie) est plus rare, il est en rapport avec une anomalie de la sécrétion ou de la reconnaissance de l’hormone antidiurétique.

Définition dictionnaire culturel en langue française, Le Robert,2005

1/ Diabète est un état pathologique s’accompagnant d’une élimination excessive d’urine, avec soif intense. Diabète insipide, en rapport avec une perturbation hormonale de l’hypophyse.

2/ Diabète est une maladie liée à un trouble de l’assimilation des glucides, avec présence de sucre dans le sang (hyperglycémie) et dans les urines (glycosurie).

Définition dictionnaire CNRTL

MÉD. Maladie caractérisée par une abondante élimination urinaire, accompagnée d’une augmentation de la faim et de la soif. Avoir du diabète, soigner son diabète; diabète insipide.

En partic., usuel. Diabète (sucré). ,,Maladie caractérisée par une élévation du taux de glucose dans le sang, et par sa présence dans les urines“ (Méd. Psychanal. 1971). Ma bouteille, je vais pisser dans mes culottes! Il se croit le diabète et tâte sans cesse le pouls à son urine. (Goncourt, Journal,1863, p. 537).Il ne suffit pas (…) de faire disparaître les symptômes du diabète en donnant de l’insuline au malade. L’insuline ne guérit pas le diabète (Carrel, L’Homme,1935, p. 382).

Comparaison des 3 définitions:

Dans ces 3 définitions, nous retrouvons les différents symptômes d’une personne diabétique (élimination urinaire et augmentation de la soif). Dans la première et la troisième définitions, nous avons l’étymologie et la description de ce qu’est le diabète, ce que nous avons pas dans la deuxième. En revanche, dans la première et la deuxième, nous remarquons la présence des deux différents types de diabètes et leurs descriptions, ce qui n’est pas présent dans la troisième.

On peut voir que la deuxième définition de 2005 est plus ancienne car elle utilise moins de terme scientifique de nos jours comme polydipsie et polyurie.

 

Extrait de texte philosophique

  • “Diabète philosophe”, Mélinée SchindlerSocio-anthropologie, 29 | 2014

Le diabète n’aura jamais été autant philosophe qu’avec Philippe Barrier ! Ce patient à haut risque, qui est passé par tous les états du « ni malade », « ni en bonne santé » semble nous mener à un réel face-à-face avec la médecine. Philippe Barrier dit: « À seize ans, je suis “tombé malade”. » Mais dès qu’il est décrété incurable et par conséquent condamné à se soigner toujours sous peine de mort, Barrier entre en expérience. Sa vie bascule, de la prison d’une « rumination dépressive » à la délivrance paradoxale par le diabète. La maladie déclarée et nommée vient « innocenter » en le somatisant autrement, « un effroyable sentiment de culpabilité qui le dévorait juste avant son surgissement ». Barrier se regarde être malade, « un pied dans le cercle tracé par la maladie qui enserrait désormais son existence et un pied dehors ». Barrier entend par là « un rapport harmonieux qui s’établit entre le sujet, sa maladie, son traitement, et sa vie en général, dans toutes ses dimensions ». Il conclut à une possible incidence du concept d’autonormativité (in fine du désir de bien se soigner comme désir autonormatif en référence à Freud) sur la relation patient-soignant qui se verrait ainsi renversée, et à une réorientation des programmes d’éducation thérapeutique « vers cette visée “autonomisante” induite ou renforcée par ce concept ».

Mon interprétation: Philippe Barrier nous raconte ici ses débuts avec la maladie, comment il a décidé de s’y intéresser et de l’étudier un peu plus. Il nous décrit ses pensées et ses ressentis au quotidien vis à vis de la maladie et de la vision des autres. Il exprime comme moi je l’ai dit le fait que la maladie nous rend autonome.

  • “Merci pour ce diabète”, journal humoristique, 2016

” En mai 2012, après une période éprouvante pendant laquelle il perd beaucoup de poids et boit des litres d’eau, Alban Orsini est hospitalisé d’urgence. Le diagnostic est sans appel : il est diabétique.

Passé les épreuves de l’annonce et de l’éducation thérapeutique, Alban se confronte à la maladie, l’apprivoise au quotidien et découvre au passage qu’elle est victime de nombreux préjugés. Il décide alors de livrer son témoignage au plus près de ce qu’est sa réalité, quitte à la bousculer… Merci pour ce diabète ! n’est pas la bible clinique et distante d’un spécialiste, encore moins un livre de recettes surfant de manière culpabilisante sur la mode des régimes et du bien-être. Un diabétique, qu’il soit de type 1, de type 2, MODY, LADA… doit faire face à d’autres combats, d’ordre pratique ou bien plus intimes : ” Suis-je responsable de mon état ? “, ” Pourquoi dois-je m’injecter différents types d’insuline ? “, ” À quoi sert la metformine ? “, ” Est-ce normal de baisser les bras et d’en vouloir à la terre entière ? “, ” La pompe à insuline, qu’est-ce que c’est ? “… Ce à quoi aucun ouvrage, jusqu’à présent, ne répondait véritablement du point de vue du malade.

Avoir à sa disposition les bons outils et conseils est pourtant primordial, surtout concernant cette affection pour laquelle le patient est aussi son propre soignant ! Écrit de manière originale, documentée, dédramatisée autant que décomplexée, Merci pour ce diabète ! est tout à la fois une encyclopédie vulgarisée, un témoignage sensible et une fiction humoristique avec des personnages hauts en couleur. C’est aussi la philosophie de vie d’un jeune homme qui a beaucoup appris sur lui-même et transmet, sans fard, un bel optimisme.”

Mon interprétation: Ce livre est plus un témoignage qu’une histoire racontée. Ce témoignage nous raconte toutes les questions et les informations sur lesquelles le diabétique se questionne au cours de sa vie. De plus en plus, de livres sont sortis de nos jours sur ce sujet. Ce sont plus des témoignages de différents diabétiques que des livres écrits par des médecins car le diabète est une maladie qui se vit au quotidien et les médecins ne savent pas exactement ce que nous vivons au quotidien (ils le disent eux mêmes).

Synonymes et antonymes

Synonymes:

  1. hyperglycémie = surplus de sucre dans le sang 
  2. maladie = terme général du diabète qui est une maladie 

Antonyme:

  1. hypoglycémie = manque de sucre dans le sang 

Interprétation personnelle

Le mot “diabète” est un mot qui signifie une maladie précise du pancréas qui ne fonctionne pas du tout ou alors en partie. Ce mot me touche de près car je possède un DT1 (diabète de type 1) depuis l’âge de 3 ans (cela fait donc 15 ans). De l’âge de 3 ans à 5 ans, j’étais sous piqûre, c’était mes parents qui s’occupaient de moi car je n’y connaissais pas grand chose j’étais trop petite. Depuis mes 5 ans à ce jour, je suis sous pompe à insuline en continu. Cette méthode m’a permis en grandissant d’apprendre à être autonome et a apprendre a me gérer toute seule ( ce que je fais à ce jour). Dans mon article, j’essaie de montrer que la maladie donne une certaine autonomie, en essayant de me gérer seule et de prendre des décisions au quotidien par rapport à ma santé (ce qui me permet de vivre). C’est à dire que si d’un côté physiquement, c’est une faiblesse car une maladie est forcément un poids à porter au quotidien que cela soit au niveau du matériel et des dosages à gérer, de l’autre cela donne une certaine force pour avoir plus confiance en moi et envers les personnes qui vivent au quotidien avec moi et avec mon diabète si je ne suis pas capable de me gérer seule.

Image en lien avec le diabète

http://www.ajd-diabete.fr/le-diabete/vivre-avec-le-diabete/les-voyages/ (site de l’AJD qui représente l’Aide aux Jeunes Diabétiques)

Cette image représente tous le matériel que j’utilise dans ma vie quotidienne.

  • Lecteur de glycémie, piles de rechange
  • Bandelettes pour glycémie
  • Lecteur de cétonémie et bandelettes adaptées ou bandelettes pour l’analyse d’urine
  • Stylos auto-piqueurs, lancettes
  • Kit glucagon
  • Désinfectant, coton
  • Kit collecteur

Comme je possède une pompe à insuline il me faut en plus:

  • La pompe
  • L’insuline
  • Les réservoirs, cathéters, piles, patchs anesthésiants
  • Le matériel pour le schéma de remplacement :
    • Stylos et cartouches d’insuline rapide et lente
    • Ou seringues et flacons d’insuline rapide et lente
    • Ou stylos préremplis
    • Aiguilles

 

Molé Charlotte