Univers

UNIVERS

L’univers est un bien grand mot, une bien grande entité, une bien grande chose. Nous en avons besoin pour tout, puisque tout est relié à l’univers lui-même, un univers peut appartenir à quelqu’un et lui être propre. Mais, l’univers avec un grand U, lui n’appartient à personne, mais tout le monde en à besoin pour vivre, puisque tout le monde où qu’il soit sur Terre ou ailleurs y vit. Voilà pourquoi j’ai décidé de le définir.

Le mot univers est “emprunté” au latin universum, qui signifie la même chose qu’ Univers.

 

Le mot se décline en deux parties:

uni qui est un préfixe donnant un caractère unique d’un objet.

vers qui signifie tourner, faire tourner.

“Univers” signifie donc un objet unique qui tourne. À première vue, on pense à une planète, mais en réfléchissant, on conclut que les planètes ne sont pas uniques dans l’Univers cosmique, on pense donc finalement à l’Univers. Initialement et conformément à l’étymologie, le mot est un adjectif (selon Le Furetière)

 

 

Le mot Univers a plusieurs définitions:

La première définition est astronomique: l’Univers désigne toutes les galaxies de l’espace la nôtre comprise. En rapport à cette première définition et par métonymie, on peut ajouter l’Univers qui désigne seulement la totalité de la surface de Terre, que les Terriens sans recul par rapport à l’espace emploient. Aussi, selon Pascal, l’Univers, c’est “une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part”. Cette vision de Pascal, définit l’Univers comme un espace tellement immense et aux limites tellement floues, que l’Homme mortel qu’est Pascal, ne peut pas se rendre compte de l’emplacement de son centre et de sa circonférence.

La deuxième, est littéraire ou fictive, en effet quand un auteur invente de toutes pièces une histoire, on parle d’Univers. Dans ce cas, un Univers est fictif (mais qui peut s’appuyer sur des éléments réels) car il s’appuie sur l’imagination de son auteur. Il peut-être peu étoffé, ou au contraire très détaillé comme ceux que Zola, l’écrivain naturaliste à l’habitude de créer.

La troisième est mathématique, elle désigne toutes les issues possibles à une équation, à une situation, à un problème. On y voit ici un sens plus mathématique et rationnelle, qui s’oppose à la définition de ce matin.

La quatrième, est selon moi la plus représentative du mot, la plus totalitaire, c’est celle qui désigne l’Univers comme l’ensemble de tout ce qui existe, la totalité des êtres et des choses. La totalité des planètes et des différentes composantes cosmiques, qui rappelle la première définition posée. Cette définition est inspirée d’Etienne Gilson qui disait: “L’univers est un système d’êtres et de relations entrelacés, dont l’homme fait partie”.  

 

Cette liste non exhaustive montre bien l’étendue du mot univers.

 

“Plus l’œil de l’humanité est puissant, plus l’Univers s’élargit.”

Voici une citation de Bernard Werber dans La voix de la Terre sorti en 2014.

Cette citation fait allusion au sens qui représente pour moi le mieux le mot Univers, c’est-à-dire, dans sa dimension astronomique, mais surtout totalitaire. Dans cette citation, l’auteur nous démontre que l’Univers ne croît pas malgré ce que l’on croit, c’est notre perception et nos connaissances de l’Univers qui s’agrandissent, s’étendent de jour en jour. Cette phrase s’applique aussi au sens “total” de l’Univers, dans ce sens, cette déclaration paraît davantage philosophique, et nous libère un message encourageant les êtres humains à ouvrir leurs esprits au reste du monde.

 

Un premier synonyme du mot Univers est le mot Monde qui est le résultat de la métonymie de la définition astronomique et géographique du terme. Le mot Monde diffère du mot Univers sur un point, le monde est une entité géographique bien définie, alors que le mot Univers, lui, est plus vaste et offre des possibilités plus grandes étant donnée de son étendue de définition.

Un deuxième synonyme, est le mot Cosmos qui est selon le CNRTL est une partie de l’univers. Selon moi, pour un Homme il s’agit d’un synonyme puisque on à coutume de dire que les Hommes ne distinguent pas la taille des choses infiniments grandes, les Hommes n’en ont donc pas conscience, nous y reviendrons plus tard. Selon cette thèse, de l’inconscient le cosmos et l’Univers sont donc synonymes.

Du côté des antonymes, on peut évoquer le microscopique, l’infiniment petit. En effet, il paraît logique et évident de citer ici, l’infiniment petit, qui est à l’opposée de l’infiniment grand. Dans l’infiniment petit, on peut citer les molécules ou les atomes.

 

Le mot Univers m’évoque comme expliqué dans la liste de définitions un espace infini, qui s’étend, mais surtout d’un espace qui s’étend constamment bien plus vite, que la vitesse de nos découvertes. Ce qui m’intrigue le plus dans cette notion de croissance, c’est ce qu’il y avait avant. D’après les scientifiques, il n’y avait rien: je partage cet avis et c’est justement cette notion de rien qui est si étroitement liée à la notion de vide, car le vide correspond à un espace certes vide, mais à un espace quand même. Le rien, lui, ne suppose rien, et n’attend qu’à être rattrapé par les limites de l’Univers, pour devenir du vide. C’est dans cette dimension, que le vide surclasse largement le rien. C’est donc plus la notion de rien qui m’intrigue et m’intéresse que la notion de l’Univers. Mon attention est plus focalisée sur les limites, les points de ruptures de l’Univers plutôt que l’Univers en lui-même. Cependant, on peut se demander si les Hommes qui peuplent l’Univers, sont conscient de ces 2 notions différentes de vide et de rien. On peut s’appuyer sur, la citation de Descartes: “Je pense donc je suis”, qui est une vision du savoir à l’échelle humaine et qui peut partiellement se transférer à l’échelle de l’Univers: les Hommes, les scientifiques, les savants savent que l’Univers existe, donc il existe.

Je peux aussi dire que le mot Univers renferme beaucoup de sens cachés, comme le montre la longue liste de définitions écrites plus haut. En ce sens, le mot Univers s’exprime dans différents domaines et exprime différentes notions. Pascal, un mathématicien, physicien, inventeur, philosophe, moraliste et théologien français du XVII° siècle, a longtemps étudié l’Univers et en est arrivé à plusieurs conclusions. Selon lui, la Lumière, le soleil, est une lampe éternelle et naturelle pour l’Univers. On peut voir ici, une sorte de métaphore philosophique du Soleil, qui nous conte une fascination du physicien qu’il est.

Cette photo de la BBC illustre bien, la représentation que j’ai de l’univers: un homme qui se pose des questions sur l’univers et qui se pose des questions quant à ses limites repoussées à chaque seconde de notre existence.

Lucien Renaudin TS