rurbains

Ce mot est intéressant puisqu’il est composé de rural et urbain. Il est ainsi complexe. Il désigne le processus de “retour” ou “fuite” des citadins vers la campagne à partir des années 1960 et fin des années 1970. Ce mot peut être important à connaitre car, nous subissons la conséquence de la rurbanisation aujourd’hui. En effet, la rurbanisation est le développement de villages, situés à proximité de ville. Elle se traduit par la construction d’habitats individuels. Ce phénomène est particulièrement consommateur d’espace. Le grignotage des terres agricoles par exemple est l’impact de cela.

L’étymologie du terme rurbain est :

Tout d’abord,  le mot urbain qui est apparu au XIVème siècle, vient du latin “urbanus”, de urbs qui signifie ville mais également les habitants d’une ville : les urbains. De plus, Le mot urbain s’oppose au mot rural, qui désigne la campagne (les ruraux ; les gens qui habitent la campagne). Le mot rural vient du bas latin (fin du XVème siècle) ruralis, de rus, ruris = campagne.

Définitions :

Selon le dictionnaire Larousse en ligne sur internet, rurbain veut dire habitant d’une zone urbaine.

D’après le dictionnaire e-marketing.fr en ligne sur internet, la mot est né de la contraction des mots « rural » et « urbain » pour désigner un état intermédiaire. Il représente les personnes vivant dans des petites agglomérations situées dans la banlieue de grandes agglomérations ou en tout cas à proximité. Le plus souvent si leur domicile se situe dans ces petites agglomérations, leur lieu de travail demeure en zone urbaine.

D’après wiképidia, le terme rurbain est relatif à une zone anciennement rurale devenue une banlieue  suite au développement urbain.

            Ce mot a été crée à partir du mot rural et urbain, il a été crée à partir des années 60, pour désigner les personnes qui sont parties à la campagne et qui en reviennent, mais qui travaillent en ville. La rurbanisation est le phénomène lié à la périurbanisation. Les raisons qui poussent les  citadins à retourner en campagne sont : le moindre coût du foncier et des locations, pour une meilleure qualité de vie, mais aussi pour la sécurité jugée plus élevée. Ce phénomène pose aujourd’hui beaucoup de problèmes car il empiète énormément sur les milieux naturels et milieux agricoles, en effet, en 2011, selon le ministère de l’écologie, une moyenne de 165 hectares est détruit chaque jour pour être remplacés par des routes, zone d’activité ou habitations.

Je n’ai pas trouvé d’extrait philosophique, d’architectes ou urbanistes dans lequel rurbain(e) est employé.

Deux synonymes du mot rurbains ; il y a le synonyme rurbanisation ainsi que la périurbanisation (péri “autour plus le mot urbanisation) car il signifie le même chose que rurbain.

Antonymes de rurbain : urbain et urbanisation.

Interprétation personnelle :

Pour moi, le mot “rurbain” évoque la vie en campagne et les citadins qui travaillent en ville. Je pense que les hommes ont choisi ce mode de vie, pour un meilleur cadre de vie, car ils sont surmenés en ville, la pollution, le retour à soi-même est la préoccupation des hommes aujourd’hui. Avoir son jardin, à Paris, est difficilement réalisable, les appartements sont chers, alors avec un petit terrain, ce n’est plus possible. Les embouteillages, la vie parisienne est stressante. Un rurbain est donc une personne qui veut s’épanouir à la campagne.

Illustrations

image rurbains

J’ai choisi cette image car je la trouve très intéressante, elle vient de veretcoquille.com. Elle montre qu’il y a eu des changements de mentalité,  puisque il n’y a plus d’espace destiné pour une certaine catégorie populaire. Cette image me fait penser aux périodes de vacances, ou les individus attendent et créent des fils d’embouteillage impressionnante pour partir à la mer, à la campagne, dans des lieux plutôt rural comme les stations de ski. C’est plutôt humoristique cette situation, car il montre en autre les défauts des français. Ils sont pressés, et impatients.   Cette caricature se moque de ce nouveau phénomène, car il y a des années c’était le phénomène inverse qui se produisait. Les personnes voulaient absolument quitter la campagne, pour la qualité de vie, trouver un emploi.. Cette caricature nous rappel aussi le passé. En effet, pendant la révolution industrielle les classes populaires vivaient là où se créait la richesse, c’est-à-dire au cœur de la ville ou dans la proche banlieue. Depuis trente ans, elles ont été chassées des centres-villes vers la grande périphérie, à cause du prix du foncier élevé, du départ des usines vers ces zones péri-urbaines et à l’attrait des maisons individuelle..etc.

L.Peltier