DÉSESPOIR
Ce mot correspond à un état, un sentiment, dont beaucoup reconnaissent l’avoir déjà vécu. On peut voir le désespoir comme une fatalité, mais aussi, comme une épreuve. J’ai choisi d’étudier ce mot pour son effet intrigant. On ressent une force exceptionnelle, juste en le prononçant. Je le considère comme la clé de nos émotions les plus négatives. Il permet entre autre le déclenchement de l’instinct de survie.
Définition :
Larousse –> Perte de toute espérance, abattement total de quelqu’un qui a cessé d’espérer ; affliction profonde, détresse, désespérance : Sombrer dans le désespoir.
Cnrtl –> État de la conscience qui juge une situation désespérée, sans issue.
Étymologie :
“Desespoir” signifie, perte de l’espoir. En latin, on utilisait “speres” pour désigner l’espoir. Le préfixe”des” a ensuite été ajouté au mot pour signifier son contraire.
Antonymes : Espoir
Cnrtl –> Fait d’espérer, d’attendre avec confiance la réalisation dans l’avenir de quelque chose de favorable, généralement précis ou déterminé, que l’on souhaite, que l’on désire.
Le parisien –>
1.attente confiante de voir se réaliser ce que l’on désire.
2.ce que l’on espère.
3.sentiment qui porte à espérer.
Synonymes :
découragement : Larousse –> Perte de courage, d’énergie ; abattement ; démoralisation
accablement : Cnrtrl –>
1. Action de faire supporter des choses très lourdes.
2. Etat de quelqu’un qui supporte quelque chose de pénible (ex. la maladie, la chaleur, la douleur).
Analyse d’image :
Lorsque seul la force du désespoir les tient encore debout… Cette photo représente, selon moi, le désespoir ressenti par les taureaux lors des corridas. Ce taureau possède-t-il encore les pleins moyens de son esprit ? Ou est-ce son instinct de survie qui le pousse à se relever ? Car la est toute la force du désespoir : un instinct primitif, de survie, qui prend le contrôle de la situation lorsque celle-ci est trop désespérée,lorsque l’on n’a plus la force se battre…
Le désespoir est un sentiment étrange, comme hors du temps. Plus rien ne compte. Il survient généralement lorsque notre dernier espoir est annihilé, ou lorsqu’un bien, ou un être qui nous est cher nous a quitté. Léo Ferré le décrit comme anormal, en contradiction avec la société: « ce no-man’s-land où les chiens n’ont plus de muselière, les chevaux de licol, ni les hommes de salaires ». En effet, si le désespoir contaminait la population comme une maladie, qui se soucierait encore de s’occuper de ses biens, et de faire fonctionner la société ?
Le désespoir est un mystère que tout le monde connaît…
Louane Vielliard
TPA