Ethique

Justification :

On peut avoir besoin de connaître ce terme car il représente ce que l’on est sensé faire, l’attitude que l’on devrait avoir pour vivre au mieux en société. C’est donc un terme que l’on utilise tous régulièrement même sans nous en rendre compte.

Étymologie :

Le mot “éthique” vient du grec “éthikos”, morale, de “éthos” : “lieu de vie ; habitudes, mœurs, caractère” et du latin “éthicus”, la morale.

Définition :

Petit robert 1951 : -science de la morale, art de diriger la conduite .

Larousse 1987 : qui concerne la morale

– L’éthique est la science de la morale et des mœurs. C’est une discipline philosophique qui réfléchit sur les finalités, sur les valeurs de l’existence, sur les conditions d’une vie heureuse, sur la notion de “bien” ou sur des questions de mœurs ou de morale.
– L’éthique peut également être définie comme une réflexion sur les comportements à adopter pour rendre le monde humainement habitable. En cela, l’éthique est une recherche d’idéal de société et de conduite de l’existence.
– Cependant, tandis que la morale est un ensemble de règles ou de lois ayant un caractère universel, irréductible, voire éternel. L’éthique s’attache aux valeurs et se détermine de manière relative dans le temps et dans l’espace, en fonction de la communauté humaine à laquelle elle s’intéresse.

-C’est une discipline philosophique pratique (action) et normative (règles) dans un milieu naturel et humain. Elle se donne pour but d’indiquer comment les êtres humains doivent se comporter, agir et être, entre eux et envers ce qui les entoure.

– Il existe différentes formes d’éthique qui se distinguent par leur degré de généralité. Elles se distinguent aussi par leur objet ou par leur fondement culturel. Dans tous les cas, l’éthique vise à répondre à la question « Comment agir au mieux ? ».

Histoire :

L’éthique a connu de nombreuses et importantes transformations au cours de son histoire. L’éthique occidentale a connu plusieurs grandes périodes.

L’éthique dans l’Antiquité était dominée par le concept de « vertu » aussi bien chez Socrate que chez Platon, Aristote, les Stoïciens et Épicure. Ainsi, l’homme bon est celui qui réalise bien sa fonction. Il s’agit donc de réaliser pleinement la nature et ce qui constitue la nature humaine, afin d’atteindre le bonheur.

Le Moyen Âge fit fond non seulement sur l´éthique antique, mais aussi sur la tradition biblique.

C’est Descartes qui le premier prit nettement ses distances avec l’éthique antique, qu’il jugeait trop « spéculative ». S’appuyant sur une nouvelle métaphysique, il fonde une morale dans un sens beaucoup plus individuel.

Le développement de l´éthique moderne se poursuit avec Kant et l’éthique déontologique : une réflexion critique sur les conditions de possibilité de la morale mettant l’accent sur le devoir. Notre époque vit un développement de l´éthique appliquée en rapport avec des préoccupations environnementales et sociales. Dans les activités professionnelles et la gouvernance, la déontologie établit des codes de comportements.

Citation :

– « l’agrément de la raison ne suffit pas pour adopter une éthique. Il faut aussi l’adhésion du cœur. » Zaki Mubärak

– « La foi, c’est adhérer à une éthique, la religion de s’y conformer » Anne Bernard

Synonymes :

– Morale : Ensemble des règles de conduite et des valeurs qui définissent la norme d’une société. L’éthique est un terme moins péjoratif que la morale, car plus théorique ou philosophique.

– Bioéthique : Science des mœurs et de la morale considérée comme un ensemble de règles de bonne conduite médicale. Ce terme est différent du mot « éthique » car il concerne plus précisément le domaine de la médecine.

Antonymes :

– Immoralité

– Irrespect

Interprétation personnelle :

L’éthique est pour moi essentielle afin de vivre en société, on l’intègre tous plus ou moins consciemment dans notre façon d’être et d’agir ; c’est ce qui fait que nous pouvons cohabiter les uns avec les autres et nous adapter à notre environnement. Mais l’ « éthique » n’est pas un ensemble clair de règles à suivre, ce mot a plusieurs significations plus ou moins complexes qui ne permettent pas de considérer l’éthique comme un simple « code de conduite ». C’est une notion que l’on pourrait associer au « surmoi », et qui nous est principalement inculqué par notre entourage, notamment par nos parents.

 

  Pour moi l’éthique représente également la capacité à s’adapter aux autres afin de vivre aux mieux dans notre environnement pour nous et pour ceux/ce qui nous entoure.

 

 

 

 

 

 

Trois questions construisant le « triangle de l’éthique » : je veux, je peux, je dois.

 

 

 

 

Oyanna, Terminale S.