Logique

Étymologie :
Ce mot provient du latin logica (sens identique), du grec ancien λογική, logikè, ellipse de λογική τέχνη, logikè téchnè (« science du raisonnement », « logique »), de λογικός, logikos (« raisonnable, zrationnel ») dérivé de λόγος, logos (« raison », « discours »).

Définitions :

Larousse :

  • Science du raisonnement en lui-même, abstraction faite de la matière à laquelle il s’applique et de tout processus psychologique.
  • Caractère logique, rationnel de quelque chose : Admirez la logique de son raisonnement.
  • Manière de raisonner, d’agir cohérente, rationnelle : Travailler avec logique.
  • Manière de raisonner et d’agir propre à un individu ou à un groupe : Dans la logique de l’enfant, c’est normal.
  • Manière dont les faits s’enchaînent, découlent les uns des autres : C’est dans la logique des choses.
  • Étude des automates, des automatismes, et de leurs composants et circuits électroniques correspondants

Le petit Robert :

  • Manière de raisonner, telle qu’elle s’exerce en fait, conformément ou non aux règles de la logique formelle. ➙ raisonnement. La logique de l’enfant. Les logiques humaines varient selon le type de société.
« La logique des passions renverse l’ordre traditionnel du raisonnement » ().
Histoire du mot :

Antiquité

La logique est à l’origine la recherche de règles générales et formelles permettant de distinguer un raisonnement concluant de celui qui ne l’est pas. Elle trouve ses premiers tâtonnements dans les mathématiques et surtout dans la géométrie mais c’est principalement sous l’impulsion d’Aristote qu’elle prit son envol.

La logique a très tôt été utilisée contre elle-même, c’est-à-dire contre les conditions mêmes du discours : le sophiste Gorgias l’utilise dans son Traité du non-être afin de prouver qu’il n’y a pas d’ontologie possible : « ce n’est pas l’être qui est l’objet de nos pensées ». La vérité matérielle de la logique est ainsi ruinée. Le langage acquiert ainsi sa propre loi, celle de la logique, indépendante de la réalité. Mais les sophistes ont été écartés de l’histoire de la philosophie (sophiste a pris un sens péjoratif), si bien que la logique, dans la compréhension qu’on en a eu par exemple au Moyen Âge, est restée soumise à la pensée de l’être.

Ere moderne

Au XVIIe siècle Leibniz fut le premier à imaginer et à développer une logique entièrement formelle.

Emmanuel Kant, quant à lui, définit la logique comme «une science qui expose dans le détail et prouve de manière stricte, uniquement les règles formelles de toute pensée». En 1854 Boole développe une nouvelle forme de logique, à la fois symbolique et mathématique. Le but : traduire des idées et des concepts en expressions et équations, leur appliquer certains calculs et retraduire le résultat en termes logiques. C’est le début de la logique moderne, fondée sur une structure algébrique et sémantique, que l’on appelle algèbre de Boole en son honneur. Suivit la naissance d’une logique formelle dépassant la structure binaire entre sujet et attribut à partir du XIXe siècle, ainsi Gottlob Frege et Russell remplacent-ils l’analyse prédicative par une distinction entre fonction et argument.

Antonymes :

  • illogique : Contraire à la logique, à la rationalité
  • alogique : Qui est étranger aux principes et aux règles de la logique

Synonymes :

  • rationnel : Ce qui est conforme à la raison
  • cohérent : En parlant d’un ensemble organisé ; dont les parties se tiennent et s’enchaînent avec ordre de manière à former un ensemble logique, harmonieux, satisfaisant pour l’esprit.

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a)    b)     c)  d)

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José, Term S