En philosophie nous pouvons avoir recours à l’ontologie car il s’agit de la branche concernant l’étude de l’être, de ses modalités, de ses propriétés.

Etymologie :

tiré du grec ὤν, ὄντος « étant », participe présent du verbe εἰμί « être »)

 Définition :

• N.F : (mots philosophique)  étude de l’être en tant qu’être,  sans tenir compte de ses déterminations particulières (www.le-dictionnaire.com)
• N.F : (mots philosophique ) Théorie de l’être (Larousse)

Historique :

Antiquité :

Dans la tradition occidentale de la Philosophie on considère que Parménide est le père de l’ontologie.
En effet, il pose comme Vérité première le fait que ce qui est, l’Être est, et qu’il est sans négation et sans altération et que seule la Doxa, l’opinion changeante ou confuse, nous écarte de la vérité, nous fait croire à ce qui n’est pas

C’est contre cette thèse éléatique que Platon pose dans Le Sophiste le problème du non-être. L’être n’est pas un et unique et les grands genres de l’être doivent aussi inclure l’altération et la négation.

Aristote quant à lui définit l’être avant tout comme Substance et de manière secondaire comme accidents de la substance (les autres Catégories, qualité, quantité, relation, lieu, temps, disposition, possession…).

Moyen Âge :

Dans l’interprétation latine d’Avicenne, l’être, l’Étant est commun, univoque entre l’Être divin et l’Étant créé.

Dès le Onzième siècle, Anselme de Cantorbéry a introduit son Argument ontologique qui est censé démontrer l’existence d’un étant nécessaire à partir de son Essence . C’est Gilles de Rome qui distingue plus tard de manière explicite les termes d’Essence et d’existence.

Thomas d’Aquin s’oppose à cette théorie de l’univocité de l’être et rejette aussi une équivocité totale. Il introduit un moyen terme avec celui d’Analogie. Il existe une Analogie de proportionnalité entre l’être de Dieu (car Dieu est l’Acte d’Être) et des Substance créées qui reçoivent l’Être.

Citation :

“Je pense donc je suis” Descartes en 1641

Descartes cherche à établir une vérité absolue qu’il dit trouver dans la phrase “je pense donc je suis”, a priori irréfutable. Pour y parvenir, il a mis en place une méthode du doute qui aboutit au rejet de tout ce qui ne pas être absolument certain, comme le corps, l’existence du monde… Parvenu à cette vérité, le philosophe tente ensuite de prouver incontestablement l’existence de Dieu : c’est l’argument ontologique.

 

J. Serrano-Rattier, Terminale S.