Etre

J’ai choisi ce terme car il nous renvoie à ce que nous sommes, il me semble donc d’un grand intérêt.

Le terme être à plusieurs racines, on distingue :

> La plus ancienne, la racine véritable, est es, en sanskrit asus, la vie, le vivant, ce qui se tient de soi et à partir de soi, va, et repose en soi

> La seconde en grec (phuo) qui signifie s’épanouir, prédominer, venir à stance et rester en stance à partir de soi-même.

> La troisième racine apparaît dans le domaine de flexion du verbe germanique sein ; c’est wes ; sanscrit : vasami ; germanique wesan, habiter, demeurer, re-ster.

On peut donc en conclure que le mot être à en partie trois significations à l’origine qui sont : vivre, s’épanouir et demeurer.

Le mot être est défini de différentes façons :

Site l’internaute.com :

Etre, nom masculin, Appartient au domaine de l’éthique :

  • Ce qui existe.
  • Personne, individu.
  • Fait d’être.

Etre, verbe auxiliaire du domaine grammatical :

  • S’emploie comme auxiliaire pour les temps composés et pour la voix passive.

Etre, verbe transitif.

  • Exister, avoir une réalité.
  • Introduit un attribut.
  • Indique l’appartenance, la date, le moment.

Dictionnaire Hachette, édition 2004 : en partie domaine de l’éthique, sauf la dernière définition qui fait référence à la grammaire française.

  • Etat, qualité de ce qui est ; essence.
  • Tout ce qui est par l’existence, par la vie.
  • Personne humaine, individu.
  • Nature intime d’une personne.
  • Verbe.

Synonyme :

  • Exister
  • Provenir

On peut voir la nuance entre ces deux termes, l’un traduit la manière d’être, en réalité, avoir de l’importance quand l’autre, exprime un endroit, lieu ou même état d’esprit d’où l’on vient, d’où l’on est issu .

Antonyme :

  • Disparaître
  • Néant

Le mot être n’a pas d’histoire, même s’il a souvent été l’inspiration de quelques grands écrivains comme Shakespeare d’où l’on tient la célèbre phrase, « Etre ou ne pas être, telle est la question », ou Descartes « Je pense donc je suis » ; ou encore Jean Paul Sartre de son œuvre : « L’être et le néant » de 1943 dont on peut marquer l’extrait suivant :

« Pourtant, le pour-soi est. Il est, dira-t-on, fût-ce à titre d’être qui n’est pas ce qu’il est et qui est ce qu’il n’est pas. (…) Il est, à titre d’événement, au sens où je puis dire que Philippe II a été, que mon ami Pierre est, existe ; il est en tant qu’il apparaît dans une condition qu’il n’a pas choisie, en tant que Pierre est bourgeois français de 1942, que Schmitt était ouvrier berlinois de 1870 ; il est en tant qu’il est jeté dans un monde, délaissé dans une “situation”, il est en tant qu’il est pure contingence, en tant que pour lui comme pour les choses du monde, comme pour ce mur, cet arbre, cette tasse, la question originelle peut se poser : “Pourquoi cet être-ci est-il tel et non autrement?” Il est, en tant qu’il y a en lui quelque chose dont il n’est pas le fondement : sa présence au monde.  »

 

 

 

THE CARE OF CHILDREN du magasine News pages. J’ai choisi cette image car elle représente un nouveau né, un « nouvel être ».

 

Le terme être évoque à la fois le côté physique et spirituel, la manière d’être c’est à dire, de la façon de s’habiller à son caractère au niveau mental, l’être, c’est ce que nous sommes et nous nous construisons petit à petit par la force du temps et des événements, par exemple, si l’on commence à fumer on peut se mettre dans la catégorie des gens qui sont fumeurs.

Être, c’est la résultante de deux autres êtres, qui de leur gré, de leur amour et de cette envie de toujours exister à travers les autres, donnent la vie. Par conséquent, on ne choisit pas d’être, on le devient par l’union, et le cycle naturel de la vie.

Marine Medard, Terminale Stav.