Apologue

 

J’ai choisi ce terme puisque, cela me rappelle les contes qu’on me lisait. De plus à tous les débuts de cours de philosophie on nous raconte un apologue. Mais tout le monde sait vraiment la vraie signification de ce mot ? C’est donc pour cela que j’ai choisi de développer ce mot.

Etymologie :

Ce mot  vient de l’association grec de apo, « détournement » et logos, « discours » et signifie, « un discours qui a été détourné ».

Définition :

  • petit récit moral (Le Robert de poche, 2010)
  • petit récit allégorique exposant une vérité morale (Hachette, 2004)

Il peut être employé dans le domaine politique, moral, critique et religieux. La fable, le conte merveilleux, le conte philosophique et l’utopie sont des genres qui utilisent l’apologue.

Le terme remonte à l’Antiquité gréco-latine avec Esope, Phèdre (env. 1550 av JC). La Fontaine reconnaît ce modèle, il s’approprie le genre de la fable pour lui donner des caractéristiques particulières. Le premier exemple d’apologue est apparu dans l’allégorie du Mythe de la caverne. Ce mythe est exposé par Platon. Il désigne deux hommes qui sont dans une demeure souterraine en forme de caverne. Ils n’ont jamais vu la lumière du jour directement. Par le feu allumé derrière eux ils ne connaissent que leurs ombres et les échos de leurs sons. L’un d’eux est libéré de ses chaines et est obligé de sortir. A sa sortie il est ébloui et par la suite n’arrive pas à voir ce qu’on veut lui montrer sur le monde réel. Il retourne donc rejoindre son camarade mais celui-ci la croira t’il ? Il  expose en termes imagés la capacité des hommes à accéder à la connaissance de la réalité, ainsi que la non moins difficile transmission de cette connaissance.

Citation :

« L’apologue est formé de deux parties dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable, l’âme est la moralité».
Il s’agit  d’une citation de La Fontaine (08/07/1620-13/04/1695). Cela signifie que l’apologue a deux fonctions : le corps est une partie narrative alors que l’âme est une partie argumentative comportant une morale.

Synonymes :

  • allégorie : elle exprime une idée par une métaphore (image, tableau…) animée et continuée par un développement. Contrairement à l’apologue elle n’exprime pas forcément une morale.
  • fable : c’est un récit allégorique d’où l’on tire une morale. Il s’agit donc d’un apologue.

Antonymes :

  • réalité
  • vérité

Interprétation personnelle :

Le mot apologue me fait penser à un court récit situé au début des textes philosophiques, des romans…, permettant d’introduire « l’histoire » dans son contexte. C’est-à-dire qu’il permet dès qu’on l’a lu de pouvoir comprendre la suite surtout si elle résulte de faits passés, mais aussi d’imaginer une éventuelle suite. Cela me fait donc penser par comparaison à une introduction. De plus comme il est court et exprime une morale, cela m’inspire de faire le rapprochement avec une fable. Dans celles-ci à la fin il y a une morale en rapport avec ce qui y est raconté précédemment. De plus ce mot me fait aujourd’hui penser aux contes et aux fables que nos parents nous racontaient à notre coucher avant la nuit. Egalement, l’efficacité de l’apologue tient au fait qu’il implique un double niveau de lecture, qui correspond à sa double fonction : divertir et instruire. Mais pourquoi a t’il une double fonction ?

Image :

Image illustrative de l'article Le Petit Chaperon rouge

Le petit chaperon rouge 1697

Mon image choisie est la première de couverture du conte “Le petit chaperon rouge” de Charles Perrault. C’est une des histoires que mes parents me contaient avant que je m’endorme. J’ai choisi tout particulièrement cette image car c’est l’histoire qui m’a le plus marqué. Pour faire simple c’est l’histoire d’une fille qui part rendre visite à sa grand mère malade et lui apporte à manger. Sur son chemin elle rencontre un loup. Le petit chaperon rouge lui raconte où elle va malgré des ordres de sa maman. Celui-ci très malin part chez la grand mère ; il la dévore puis se met dans son lit avec sa tenue de nuit pour attendre la petite fille et…

Sources : Cnrtl, Larousse, Le Robert, Hachette, Dictionnaire des synonymes et antonymes