J’ai choisi le mot “mal”, tout d’abord car il m’inspirait, je trouvais intéressant de rechercher les origines de ce mot, ses différentes définitions, ses oppositions. Et parce que ce mot est essentiel dans notre vie tout comme le bien, ce sont des valeurs universelles qui rythment notre existence.

« Qui n’empêche pas le mal le favorise.  »

Cicéron, 58 av J.-C, homme d’État romain et auteur latin

• Étymologie

Le terme «mal» vient du latin « malum » qui signifie mal, malheur, calamité.

• Différentes définitions du terme

-Religieux/opinion : Ce qui est contraire au bon, à la vertu ; ce qui est condamné par la morale  : Faire le mal pour le mal.

-Inconvénient, difficulté, problème, tout ce qui perturbe quelque chose : Entre deux maux, il faut choisir le moindre.

-Maladie ou phénomène qui détériore quelque chose, une situation : Le mal a progressé.

-Médical : Souffrance physique affectant une partie du corps : Mal de dent. Maux d’estomac.

 http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/mal_maux/48790

“Le mal est à comprendre, le bien est évident”

Le « mal » est moralement condamnable dans toutes les régions du monde. Le « mal » est condamné par tout être humain élevé dans les valeurs humaines, cela constitue notre part d’humanité.

(mecaniqueuniverselle.net/mal/histoire/philosophie.php)

 

• Extrait philosophique

« Il n’est pas difficile à un homme de faire quelques bonnes actions ; ce qui est difficile, c’est d’agir bien toute sa vie, sans jamais rien faire de mal. »   Mao Tsö-tong (Shaoshan, Hunan, 1893-Pékin 1976)

Il est impossible de ne jamais faire le mal. Car le mal réside en tout et en n’importe quoi.
Tout peut faire croire au mal mais seul l’intention compte vraiment. Avant tout, il faut déjà définir le mal, car tout le monde aura sa version plus ou moins identique. Certain diront que mentir est un pêché, d’autres en abuseront en excès sans scrupule. Certains diront qu’ils n’ont pas le droit, d’autres que c’est leur liberté. La difficulté du terme réside dans sa réelle signification. Qui la détient véritablement ? Puisque que nous l’avons tous inventée, réinventée.

• Antonymes

bien ; parfait; lumière

Le contraire de l’ombre, de la méchanceté. Le bien et le mal sont très présents dans la religion, ce sont ses principaux fondements.

• Synonymes

-funeste:

# Qui apporte la mort, le malheur.

# Nuisible, désastreux

 

-mauvais:

# Quelque chose d’imparfait, de défectueux

• Qu’évoque ce mot ?

Le terme mal m’évoque quelque chose de négatif, le contraire du bien.
L’adjectif mal évoque un problème, une difficulté, une maladie, un trouble. Tous ces adjectifs nous renvoient à son opposé le bien,  le bonheur..
Quand je pense au mal, ça me fait penser aux divinités maléfiques comme Satan, le diable, Lucifer et autres démons. Tout simplement car ils ont toutes ces caractéristiques.
Le bien nous renvoie aux Dieux, aux anges tandis que le mal nous renvoie aux démons.. Nous nous sommes créé des idéaux:  parfaits, irréprochables et à l’inverse des choses maléfiques, douées des plus horribles défauts.
L’homme a imaginé ces 2 opposés afin de créer ses propres lois, ses interdits, ses pêchés, afin de trouver un équilibre parfait. On apprend aux enfants ces 2 termes dès le plus jeune âge car c’est ainsi que l’homme a pu vivre en société paisiblement : il faut suivre des règles établies.
Par exemple :  On leur inculque le respect, l’honnêteté, le courage et non le mensonge, l’hypocrisie et la lâcheté. Parce que pour nous, il existe un idéal et on veut tous s’en approcher.
Pour coexister en communauté, il faut établir certaines règles : bannir le meurtre, le viol, la torture, le vol.. etc
L’homme ne cesse de juger, ce qui est bien ou mal, c’est ancré en nous ; il y a rarement un milieu. « Cet homme est bon ou non ».
Je pense que le Mal n’est pas quelque chose d’inné, on ne naît pas mauvais, on le devient. C’est par nos actes, nos agissements qu’on le devient.

 

Cette image est issue du film Ça de Stephen King, elle représente un clown maléfique qui tue les enfants, ça représente, pour moi la forme du mal car le personnage de Grippe-Sou fait des actes horribles et odieux qui sont hautement condamnables. Le mal en tant que tel, fait référence aux horreurs du monde et notamment des hommes. Il montre le danger des pulsions, des vices et des désirs qui sont propres à l’homme. Ici, le meurtre d’enfant.

Châble Camille